Asthme: légère hausse de l‘activité des 2 réseaux.
Comparaison S48-2025 / S48-2024: L’analyse fine des données ci-dessus montrent une baisse légèrement supérieure à celle de l’an dernier en nombre d’actes SOS-Médecins cette semaine par rapport à la même semaine de l’an dernier. Le nombre de passages aux urgences divergent très légèrement en nombre de passages aux urgences avec une légère baisse cette semaine par rapport à la même semaine de l’an dernier
En S48, l'activité grippale était en nette augmentation dans toutes les classes d'âge dans l'hexagone, indiquant une accélération de la circulation des virus grippaux. Trois régions étaient passées en épidémie en S48: Ile-de-France, Normandie et Nouvelle-Aquitaine. Les autres régions hexagonales étaient passées en pré-épidémie, excepté la Corse. Les virus de type A prédominaient très largement, avec une augmentation depuis S47 de la part du sous-type A(H3N2) par rapport au sous-type A(H1N1)pdm09. Parmi les virus grippaux séquencés depuis fin septembre, le sous-clade K était majoritaire pour le sous-type A(H3N2) et le sous-clade D.3.1 était majoritaire pour le sous-type A(H1N1)pdm09. En outre-mer, l'activité grippale était à son niveau de base excepté à Mayotte, en épidémie depuis la S47.
L’indicateur ”Grippe/syndrome grippal” dans l’activité SOS-Médecins passe en position 2 des 10 indicateurs les plus fréquents avec 2028 actes en S48 (+77,12%).
L’épidémie de grippe s’est installée dans toutes les regions de l’hexagone sans remarque particulière de SPF par rapport celle à l'an dernier où la grippe chez l’enfant avait été extrêmement violente en intensité et en durée par rapport aux années précédentes.
Les actes SOS-Médecins pour grippe/syndrome grippal chez les enfants de 2-14 ans passent en position 2 dans le classement des 10 pathologies les plus fréquentes avec 2028 actes. La même semaine du calendrier l’an dernier, ils étaient en position 4 avec 1390 actes.
Les passages aux urgences pour grippe/syndrome grippal chez les enfants de 2-14 ans entrent dans le classement des 10 pathologies les plus fréquentes en position 9. L’an dernier, à la même semaine, ils n’étaient pas encore dans le classement des 10 pathologies les plus fréquentes.
Peut-on parler d’un début d’épidémie un peu plus fort que l’on dernier? Il est encore trop tôt... Attendont la semaine prochaine.
NB: Il n'est pas possible d'établir une comparaison chiffrée des consultations en médecine de ville pour grippe/syndrome grippal car les données fournies par le réseau sentinelles telles que publiées chaque semaine par SPF dans son bulletin hebdomadaire IRA, n’analysent pas séparément les 2-14 ans.
Aucune précision de tendance n’est donnée concernant les consultations chez les enfants par SPF.
En synthèse: en S48, l'activité grippale augmentait dans toutes les classes d'âge dans l'hexagone, indiquant une accélération de la circulation des virus grippaux en population générale.
Pas de précisions chiffrées chez les 2-14 ans entre S46 et S47 car cet indicateur ne fait pas encore parti des 10 indicateurs les plus fréquents dans le réseau Oscour.
Asthme: rien de particulier chez les enfants, cette semaine: les données sont comparables aux trois années antérieures selon SPF L'an dernier, en S 47, le nombre d'actes SOS-Médecins était également en légère baisse et le nombre de passages aux urgences était également en légère hausse.
En population générale, augmentation des indicateurs grippe avec le passage des régions Île-de-France, Normandie et Nouvelle-Aquitaine en pré-épidémie et de Mayotte en épidémie selon Santé Publique France dans son bulletin de suivi des infections respiratoires aiguës ci-dessous/ci-contre.
”L'activité grippale augmentait dans toutes les classes d'âge dans l'Hexagone, indiquant un démarrage de la circulation des virus grippaux en population générale et particulièrement chez les enfants”, résume Santé Publique France dans son bulletin de suivi des infections respiratoires aiguës.
”Les indicateurs d'infections respiratoires aiguës (IRA) étaient en nette augmentation en ville et à l’hôpital chez les moins de 15 ans”.
L’indicateur ”Grippe/Syndrome Grippal” dans l’activité SOS-Médecins entre dans les 10 pathologies les plus fréquentes chez les 2-14 ans. Il se situe déjà en position 4 avec 1144 actes en S47 (+32%).
Chez les enfants, un démarrage des épisodes de grippe plus marqué que chez les adultes.
Le démarrage de la grippe cette année s’annonce comparable à celui de l'an dernier où la grippe chez l’enfant a été extrêmement violente en intensité et en durée —> Entrée de la Grippe/syndrome grippal chez les enfants de 2-14 ans dans le classement des 10 pathologies les plus fréquentes du réseau SOS Médecins la même semaine du calendrier et également en position 4 dans le classement la même semaine du calendrier juste devant l’asthme en position 5 en 2025 et en position 6 en 2024 —> Pas encore d'entrée de la Grippe/syndrome grippal chez les enfants de 2-14 ans dans le classement des 10 pathologies les plus fréquentes du réseau Oscour et chez l'enfant la même semaine du calendrier.
NB: Il n'est pas possible d'établir une comparaison chiffrée des consultations en médecine de ville pour grippe/ syndrome grippal car les données fournies par le réseau sentinelles telles que publiées chaque semaine par SPF dans son bulletin hebdomadaire IRA, n’analysent pas séparément les 2-14 ans, aucune précision de tendance n’est donnée concernant les consultations chez les enfants.
En synthèse: en S47, l'activité grippale augmentait dans toutes les classes d'âge dans l'Hexagone, indiquant un démarrage de la circulation des virus grippaux en population générale et particulièrement chez les enfants.
En semaine 45, hausse de l’activité du réseau Oscour chez les enfants de 2-14 ans pour:
En semaine 46, hausse de l’activité du réseau Oscour chez les enfants de 2- 14 ans pour :
Sur deux semaines consécutives concernant la grippe, on observe une très légère hausse. Mais peut-on parler de démarrage de la grippe chez l’enfant ? Il nous semble que oui, même si SPF ne l'annonce pas. C’est surtout la semaine prochaine qui risque d’enclencher une réelle hausse des épisodes de grippe/syndrome grippaux.
——> Vigilance. La HAS propose la vaccination antigrippal de tous les enfants de 2 à 17 ans sans obligation mais pas avec autant d'insistance que pour le groupe à risque. Seuls les vaccins injectables sont disponibles en France cette année pour les enfants. Remboursement à 65 % pour les enfants sans comorbidité.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les 4 bulletins disponibles pour les semaines 45 et 46 (icones latérales ou dessous)
Alors que la saison grippale 2025-2026 démarre plus tôt que d’ordinaire, une sous-lignée du virus suscite l’attention des autorités de santé. Cette variante virale a déjà pris le dessus au Royaume-Uni et pourrait rendre l’hiver grippal plus rude en France.
Épidémie de grippe: un variant qui s’impose au Royaume-Uni. D’abord, une certitude: le virus de la grippe change constamment. Le sous-clade K n’est pas un nouveau virus à proprement parler, mais une branche génétique légèrement différente du H3N2 habituel. L’UK Health Security Agency (UKHSA) a décrit dès l’automne la montée en puissance de cette variante dans les échantillons britanniques. Les données figurant dans les rapports scientifiques de l’agence indiquent qu’A(H3N2), et particulièrement ce sous-clade, domine actuellement les analyses virologiques du pays.
De son côté, le centre de référence américain CIDRAP rappelle que le sous-clade K représente une “dérive” et non une rupture majeure. Il s’agit d’un glissement génétique qui peut réduire, dans une certaine mesure, la reconnaissance du virus par l’immunité existante, mais pas d’une apparition totale d’un nouveau sous-type.
Nouveau variant: la France doit-elle s’inquiéter? En France, la situation est différente. Aucun bulletin officiel ne décrit, à ce jour, une dominance de cette variante sur le territoire. Aucun signal ne laisse encore penser que la saison démarre plus tôt à cause du sous-clade K. Cela ne veut pas dire que l’Hexagone est à l’abri. Les virus grippaux circulent très facilement d’un pays à l’autre, et il est parfaitement possible que le sous-clade K arrive chez nous dans les prochaines semaines. Mais il serait faux d’affirmer qu’il est déjà présent de manière massive.
Alors, faut-il s’alarmer de l’épidémie de cet hiver? Il serait exagéré de parler de menace imminente. Les données disponibles n’indiquent pas, aujourd’hui, que ce sous-clade provoque des formes plus graves que les autres H3N2. Ce qui inquiète davantage les experts britanniques est l’addition de plusieurs facteurs:
En France, la prudence reste donc de mise, mais les éléments tangibles ne permettent pas de conclure à une saison catastrophique. On sait que la grippe, surtout quand elle est dominée par H3N2, peut être particulièrement pénible pour les personnes âgées et fragiles. On sait aussi que la vaccination, même imparfaite, reste la meilleure arme pour éviter les hospitalisations, ne l’oublions pas...
Article de référence: https://ma-sante.news/une-nouvelle-variante-de-grippe-a-h3n2-doit-on-etre-inquiet/.
À l'occasion de la Journée mondiale de l'asthme, en mai dernier, nous avions suivi les préparatifs d'Alex pour son premier Ironman. Cette course qui combine trois sports est l'une des épreuves les plus physiques. Elle commence par 3,8 km de natation, puis 180 km de vélo et se termine par 42,195 km de course à pied (un marathon).
Alex s'est préparé pendant près d'un an pour accomplir cet incroyable exploit sportif. Malgré les problèmes que son asthme pose et l'évidente difficulté que représente la respiration dans ce genre d'activité.
Voici son récit, vu de l'intérieur...
"Pour commencer, je vais vous décrire mes impressions et mes ressentis avant la course. Je me rends compte que depuis Tours, je n’aborde plus du tout les courses de la même manière, pour une raison très simple : je suis entraîné et je bénéficie d'un bon encadrement. Jusqu’alors, malgré mon naturel très paisible et peu stressé, les courses étaient autant une source d’angoisse que d’impatience. J’étais mal ou peu entraîné, et je manquais d’un environnement propice à ma pratique. Grâce à vous tous, grâce à vos mots et à votre soutien sans faille, vous avez été un ingrédient essentiel de cette réussite. Comme le disait très justement Geo à Tours, "jusqu’à présent, tu étais un sportif qui faisait du triathlon ; maintenant, tu es un triathlète." Comme d’habitude, il avait trouvé les mots justes."
"J’ai donc abordé cette course avec un grand relâchement, comme à Tours, et j’ai plutôt bien dormi le samedi soir (et avec de la literie en plastique, car j’avais oublié mes draps, et la chaleur dans le mobil home n’était pas de tout repos). D'ailleurs, le matin de la course, quand mon ami m'a amené au parc à vélo et m'a demandé comment je me sentais, je lui ai répondu : « Je me sens plutôt reposé, et je considère cette journée comme une grande balade avec les copains."
"Donc, dimanche matin, réveil aux aurores, et avec un peu de chance, à la fraîche (le vent a tourné de sud-est à nord-ouest en quelques heures, pendant la fin de journée du samedi, sans orage!)."
"Comme à Tours, réveil à 4 h 15 pour avoir mangé à 4 h 30 ou 4 h 45 au plus tard, avant les derniers préparatifs de course (chargement à bloc de la montre, vérification du GPS, préparation des bidons et du ravitaillement personnel sur le vélo : sandwichs, pommes de terre et bretzels)."
"Départ dans la bonne humeur pour être sur le parc à vélo à 6h00, afin de regonfler les pneus et de déposer les bidons. Tout le Stade Français est au même endroit: nous sommes 47 et nous ne voyons que nous. L’ambiance est plutôt détendue et calme. Il y a quelques rookies comme moi, et nous sommes bien entourés. 6h45 c’est le départ pour la plage, 15 minutes à pied avec un stop chez une pote pour le dernier caca de la peur salvateur et essentiel au bon déroulement des opérations. Je suis en forme et je sais que je nage pas mal, les 2 dernières séances avaient été faites en mode fusée donc je me mets dans le sas -1h15 car j’avais l’ambition de mettre entre 1h05 et 1h10. L’eau était à 21 degrés la veille et la combi pouvait presque être superflue, pourtant tout le monde pense à sa perf et nous sommes tous en néoprène de combat. L’attente du départ est comme toujours interminable, bien assez longue pour se refaire tout le fil de sa prépa et l’éternelle question revient 20 fois "suis-je prêt?", on aura bientôt la réponse. J’arrive au niveau des bénévoles, concentré, décidé que je serai Ironman et qu’aujourd’hui le maitre mot sera le plaisir. Le Bip résonne, je m’élance tranquillement afin de faire doucement monter le cardio, comme d’habitude l’ambiance est absolument dantesque sur les 100m qui nous séparent de la mer, l’orga devait même passer le mot au mirco toutes les 2minutes afin de contenir le public sur le bord."
"Me voilà, j'y suis. Je suis en passe de réaliser mon rêve. Je plonge et me retrouve totalement dans mon élément. Je suis hyper calme. Je connais la musique par cœur et je récite mes gammes. Je me rends compte que je nage fort et que je double énormément de monde. Mais patatras, mes vieux démons reviennent et, une fois de plus, je pars dans tous les sens. C'est un enfer, et c'est hyper rageant, car dès que je reviens dans la bonne ligne, je fume tout le monde. Le plus compliqué est l'intervalle entre la dernière bouée au large et le début du chenal. Je n'arrive pas à trouver la bouée cible du regard et je me déporte trop à gauche, ce qui me fait faire un gros détour au lieu de couper en ligne droite vers la jetée. À ce moment-là, nous ne sommes plus à l'abri de la baie et la mer est un peu plus formée. Se diriger est moins facile et je me dis quand même que l'organisation aurait pu mettre une bouée de plus entre la dernière que je viens de passer et le début du chenal, qui doit se trouver à 200 mètres. Je passe au ras des kayaks et me remets dans le bon chemin, en sachant que j'ai forcément perdu du temps. Une fois revenu dans le peloton, c'est le toboggan : je suis une machine et je double à nouveau pas mal de monde. Comme d'habitude, les jetées des deux côtés sont noires de monde et ça gueule dans tous les sens, c'est hyper excitant. J’arrive en pleine forme au niveau du port et je sors de l’eau satisfait de ma forme, mais moins de mon temps. 1h10, et je me rendrai compte après coup que j’ai nagé 4169m. Il faut vraiment que les Marquisiennes me prennent en stage pour m’apprendre à nager en eau libre."
"Une fois sorti de l’eau, je retire rapidement le haut de ma combinaison pour uriner dedans sous les jets d’eau, avant d'entrer dans le parc à vélo. Une fois prêt, direction le sac de transition pour trouver mon peigne et me recoiffer. Comme d'habitude, je prends mon temps et je ferai cette T1 en un peu plus de 10 minutes. Mais je me rends compte que je suis un peu juste au niveau de la respiration pour faire les 100 prochains kilomètres de vélo (le ravitaillement personnel était prévu au 101e kilomètre et j’avais prévu d’en profiter pour reprendre de la ventoline), donc je décide de reprendre une bouffée. Casque vissé sur la tête et lunettes de vitesse sur le nez, je trottine vers mon vélo pour prendre la route des Chouans."
"Il y a un monde fou dès la sortie du parc à vélo. Les premiers supporters du SFT sont là, ce qui rend les choses encore plus folles. Je pars sur un bon rythme, je me sens bien. Mais je sais qu'il faut que je fasse attention sur les 20 premiers kilomètres, car j'ai le vent dans le dos, donc je ne dois pas m'emballer. Et puis, mes parents m'attendent au kilomètre 22, donc je dois être en pleine forme. Il y a un faux plat de 5 km entre le 15^e et le 20^e kilomètre, je ne le vois même pas, les sensations sont folles. La trifonction est un régal et j’ai le cul dans du coton."
"Arrivée à Talmont-Saint-Hilaire, où m’attendent mes parents, à la fin d’une longue descente qui se termine par un virage à gauche serré, LE gros danger du parcours vélo. Et ça ne rate pas : des bénévoles sont postés à tous les coins de la descente et nous font signe de ralentir fortement, car une cycliste a voulu goûter au bitume à la fin de la descente, devant le virage, à 20 mètres de mes parents… Je vous laisse imaginer la tête et les nerfs de mon père ! Mes parents sont là, avec des pancartes faites par mes neveux. Je suis fier, galvanisé et ému. Je relance devant eux, je me sens comme un dingue."
"Globalement, le parcours vélo se déroule sans accroc pendant des kilomètres. Je me fais un peu doubler, comme d'habitude, et j'essaye de me souvenir des numéros de dossard des petits culs que je croise (je me souviens d'Estelle, dossard 2150, du club de Villepinte, ainsi que de Maud et Lucie). Tout se passe bien, mais au bout de deux heures, je me rends compte que je commence déjà à en avoir marre du sucré. Je suis à un peu plus de 33 km/h de moyenne, donc dans une heure, je serai au ravitaillement personnel avec l’apéritif qui m’attend."
"Au kilomètre 101, je m’arrête donc 8 minutes sous la tente pour prendre un peu d’ombre, manger mon sandwich et reprendre de la ventoline. Je repars frais dans la côte (les organisateurs avaient positionné ce ravitaillement au début d'une bosse), avec des patates et des bretzels dans les poches, ainsi qu'un bidon d'isotonique plein. Je maintiens une allure de 33 km/h sans pour autant me mettre dans le rouge. Je sens que cette sortie longue va bien se passer ! Et puis patatras, les vieux démons reviennent et je commence à avoir des crampes dans tous les orteils au km 145. Je n'avais pas voulu modifier mes cales dans les semaines précédentes, et c'était une grosse erreur. Je passe 35 kilomètres avec un mal de chien dans les deux pieds, j'ai mal quand j'appuie et encore plus quand je ne pédale pas. Je me dis que ce n'est que de la douleur, et je pense à Geo et à son épaule. Je sais ce que c'est, et je ne peux rien y faire. Je continue donc, mais je perds clairement des positions que je n’aurais jamais perdues sans ce petit pépin. Je compte les kilomètres, j’en peux plus, et je ne profite pas des 15 derniers kilomètres en faux plat descendant avec le vent dans le dos."
"Me voilà arrivé au port après 178 km, quelle délivrance ! Au final, l’allure aura été de 32,3 km/h pour une puissance moyenne de 140 watts."
"Il n'est que 14h30, mais j'ai un marathon à commencer. Et pour cela, il faut que je me prépare. La T2 se fait donc aussi tout en douceur. Après être descendu du vélo, j'ai du mal à marcher à cause de mes crampes. Il me faut presque 9 minutes pour étirer mes orteils, boire, m'alimenter, me rafraîchir et surtout reprendre deux bouffées de Ventoline avant la course à pied. En posant le vélo, je sais que je serai Ironman. Mes parents m’attendent à la sortie de la T2 ; je m’arrête pour les embrasser tous les deux. À part les crampes aux orteils, je me sens bien physiquement et je sais qu’elles vont vite disparaître dans les premiers kilomètres. Je pars confiant, en me disant que j’ai pris 10 à 15 minutes d’avance sur le plan initial malgré les 35 derniers kilomètres compliqués, et que le marathon en 4 h 30, comme prévu, est à ma portée. Je décide donc de partir à un rythme légèrement plus rapide de 6 min/km (soit un marathon en 4 h 13), comme je l'ai décidé après les discussions des derniers jours avec mes amis qui me disaient que l'allure pour 4 h 30 n'était pas assez ambitieuse avec une EF à 5 min 35 s/km, et que si je partais à 6 min 30 s/km pour exploser de toute façon au 30ème km, je m'en voudrais de ne pas avoir tenté une allure plus rapide avant."
"Je dois donc tenir une allure de 6 min/km et je pars trop vite (5 min 30 s/km) sur le premier kilomètre. Je me force à ralentir et l’allure se stabilise bien jusqu’au kilomètre 25, tout en marchant religieusement à tous les ravitaillements pour bien boire, me rafraîchir et essayer de manger… et c’est là que le problème va se poser, car je n’arrive plus à manger. J’aurai pris un gel, deux pompotes, quelques bouts de pastèque et un Tuc sur tout le marathon, ce qui me fera justement exploser au kilomètre 25, car je n’aurai plus de jus. Il fait chaud et je m’hydrate énormément, en prenant surtout de la St Yorre, riche en sels minéraux. Sans le savoir, je me suis peut-être empêché de finir en black-out, quand je verrai à l’arrivée la quantité de sel que j’aurai perdue. Sans cette supplémentation, je pense que j’aurais éteint la lumière à un moment. Donc, arrivé au kilomètre 25, je me sens faible, alors que j’ai encore de bonnes jambes et que je ne souffre d'aucune douleur. L’ambiance est folle, je croise les copains du club sur la route, mais aussi sur le bord, avec leur mégaphone et leurs cloches, et surtout mes parents!"
"Je sais qu'il faut que je mange, mais je n'y arrive pas. Je suis même à deux doigts de vomir après avoir pris ma dernière pompotte au kilomètre 30. Les 13/14 kilomètres entre le 25 et le 38 sont difficiles, car je lutte pour avaler quelques bouts de pastèque afin de ne pas avoir le ventre vide. Je regarde l’allure baisser et je fais mes calculs: 4h30, c’est mort, mais 4h35 est encore faisable pour rester sous les 12 heures. Très vite, je me dis que je n'ai pas le droit de m'arrêter, que le projet est mille fois plus fort qu'un coup de moins bien, et que je veux montrer à tout le monde qu'un asthmatique peut devenir Ironman. Je parviens à ne pas marcher en dehors des ravitaillements, ce qui constitue déjà une première victoire mentale. Je découpe les kilomètres en me disant: "C'est bien, Alex, ce que tu fais". Et au 39ème kilomètre, je reprends des forces et j'accélère l'allure. Je termine bien ces trois derniers kilomètres, je retrouve vite un rythme de 6 minutes par kilomètre et je termine même à 4'20" par kilomètre sur les 500 derniers mètres. Je suis fou de joie, je suis fier et l’émotion commence à monter en sachant que dans quelques secondes, je serai un Ironman ! Le tapis rouge apparaît, l’ambiance est folle, je n’arrive pas à y croire. Je me présente à 20 mètres de l’arrivée, je cherche la cloche, mais elle a disparu. Bordel, je suis hyper déçu… Pas grave, je continue le sprint pour franchir cette ligne d'arrivée mythique, devant la mer, en 11h42, en entendant: "Alexandre, you are an Ironman!".
"Le speaker présente le projet et demande à tout le monde de faire un big up, c’est trop stylé. Un bénévole me met la médaille autour du cou, et là, toute l’émotion me submerge. Je réalise ce que je viens de faire, et je suis tellement heureux d’avoir maintenant ce magnifique message à transmettre à tous les asthmatiques. Mon père est là, juste derrière les barrières, et je l'embrasse fort. Le moment est indescriptible. Je sais que David, mon ami, est quelques minutes derrière moi et je décide de l’attendre pour le voir franchir lui aussi cette arche mythique pour la première fois. J’ai donc quelques minutes pour réaliser, être ému et rester dans l’ambiance de cette ligne d’arrivée. David franchit la ligne et c’est peut-être le moment le plus émouvant de la journée. Je suis tellement fier de le voir arriver au bout de son rêve. On se prend dans les bras pendant de longs instants. Cette émotion est inégalable, indescriptible, bordel que c'est bon et beau ! Et le plus beau, c’est que je me sens bien, pas cassé du tout. J’ai déjà envie de m’aligner sur mon prochain IM avec vous, les copains!."
"Au final, j’ai fait une course de gestion comme je le voulais pour une première. Je n’ai jamais été dans le rouge, comme le montrent les statistiques ! Je suis resté dans une zone comprise entre 140 et 148 bpm en moyenne sur chacune des épreuves, j’avais largement de la marge!."
Voilà, cette extraordinaire aventure humaine est réussie. Toute l'équipe de la GPFD félicite Alex pour avoir participé, et pour avoir terminé son IronMan. Nous sommes très fiers d'avoir un peu contribué à cette prouesse...
La série d'éducation thérapeutique sur l'asthme de l'enfant s'est enrichie de 3 nouveaux épisodes!
Après l'épisode #1, notre groupe de travail vient de publier les vidéos sur les plans d'action suivants:
Tous les épisodes sont disponibles sur la chaine Youtube.
Objectif: mieux comprendre l’asthme et favoriser l’autonomie des enfants et de leur entourage: famille, école etc....
Cette initiative provient d’un groupe de travail international de professionnels de santé, co-animé par le Dr Rola ABBOU TAAM et le Dr Clara LEVIVIEN (Hôpital Necker Enfants Malades, AP-HP, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris), sous l'égide de la Société Française de Pneumologie et Allergologie Pédiatrique et avec la participation de la Gregory Pariente Foundation (GPFD).
Ces animations ont été réalisées par la société Paroles en images.
La santé mentale est la grande cause nationale 2025, l’occasion de présenter les bénéfices de la marche et de la randomnée sur la santé mentale pour tous. Ces 2 formes d’activités physiques sont largement accessibles et reconnues pour leurs bienfaits sur la santé mentale: réduire le stress, améliorer l’humeur et atténuer les symptômes de la dépression.
Nous présentons un choix de données scientifiques les plus pertinentes sur la base des recommandations. Nous discuterons de la meilleure approche à adopter selon l’état psychologique de la personne.
C’est le sujet proposé au Dr. Françoise Pariente Ichou de la Gregory Pariente Foundattion (GPFD) par Muriel Hatem, Directrice de la Publicité et du Développement de la revue DocDuSport et ici dans un numéro spécial "Randonnées Santé".
La GPFD a à cœur de promouvoir l’activité physique adaptée pour les maladies chroniques. Elle rappelle que la HAS entend par activité physique adaptée la pratique dans un contexte d'activité du quotidien, de loisir, de sport ou d'exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.
Le but est de ramener les patients chroniques en autonomie où la marche et/ou la randonnée trouvent toute leur place.
Les chapitres abordés:
Pour conclure, 3 données clés:
En fonction de l’état pathologique et mental et de la motivation, choisir entre marche et randonnée permet d’optimiser les bienfaits pour la santé mentale. Vive le Sport Santé pour lutter contre la sédentarité!
La GPFD remercie Muriel Hatem.
La République des Pyrénées reprend le communiqué de presse de la GPFD pour alerter des dangers de la rentrée scolaire pour les ados asthmatiques:
Chaque année, la rentrée scolaire voit un pic de crises d’asthme, surtout chez les enfants. Ce phénomène s’explique souvent par l’interruption du traitement de fond pendant les vacances, la reprise de la vie collective favorisant les infections virales, et l’exposition à des allergènes (acariens, moisissures, substances volatiles) dans les locaux scolaires. Le stress lié à la rentrée pourrait également jouer un rôle aggravant.
Pour prévenir ce pic, plusieurs mesures sont recommandées: ne pas arrêter le traitement anti-asthmatique pendant l’été sans avis médical et le reprendre avant la rentrée, surveiller les signes d’alerte (sifflements, gêne respiratoire, réveils nocturnes), limiter l’exposition aux allergènes (aération, nettoyer literie, éviter le partage de vêtements), maintenir une bonne hygiène (lavage de mains, aération), pratiquer des exercices de respiration ou de relaxation pour mieux gérer le stress, faire vacciner contre la grippe et prévoir un plan d’action médicalisé à l’école.
Toute l'équipe de la GPFD remercie La République des Pyrénées pour son article.
Alice Bonvoisin de La Voix Du Nord, reprend le communiqué de presse de la GPFD pour alerter des dangers de la rentrée scolaire pour les ados asthmatiques:
Chaque rentrée scolaire, on observe un pic des crises d’asthme, particulièrement chez les enfants. Plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence: d’abord, l’abandon fréquent du traitement de fond pendant les vacances, ce qui affaiblit le contrôle de la maladie. Ensuite, la reprise de la vie collective favorise la circulation des virus respiratoires, déclencheurs d’inflammation bronchique. Les locaux scolaires jouent aussi un rôle : présence d’allergènes intérieurs (poussières, acariens, moisissures) et de composés volatils (formaldéhyde) aggravant les voies respiratoires. Le stress lié à la rentrée est aussi suspecté d’aggraver les symptômes.
Pour limiter ce phénomène, il est conseillé de reprendre le traitement avant la rentrée, d’aérer les classes régulièrement, de réduire l’exposition aux allergènes (éviter le partage de vêtements, nettoyer les locaux), ainsi que d’enseigner des techniques de respiration ou d’apaisement chez les enfants.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Alice Bonvoisin pour son article.
David Bême, rédacteur en chef de Doctissimo, et le Dr. Gérald Kierzek, urgentiste et directeur médical de Doctissimo, reprennent le communiqué de presse de la GPFD pour alerter les familles des dangers de la rentrée scolaire pour les jeunes asthmatiques:
La rentrée scolaire est une période à haut risque de crises d’asthme chez les enfants et les adolescents, avec une nette recrudescence observée chaque année: les semaines 36 à 38 voient des pics d’appels à SOS-Médecins, de passages aux urgences et d’hospitalisations liées à l’asthme. Plusieurs facteurs concourent à ce phénomène: l’arrêt ou la mauvaise observance du traitement de fond pendant les vacances, la circulation accrue de virus respiratoires dès le retour en collectivité, l’exposition à des allergènes (acariens, moisissures, formaldéhyde dans les salles de classe) ainsi que le stress engendré par le retour à l’école.
Pour anticiper les crises, voici les 7 conseils clés recommandés:
Ces mesures visent à garantir une rentrée plus sûre pour les enfants asthmatiques, en réduisant le risque de crise et en assurant un suivi adapté dans le cadre scolaire.
Toute l'équipe de la GPFD remercie David Bême et le Dr. Gérald Kierzek pour leur article.
Sophie Raffin de chez Pourquoi Docteur reprend le communiqué de presse de la GPFD pour alerter les familles des dangers de la rentrée scolaire pour les jeunes asthmatiques:
Chaque année à la rentrée scolaire, on observe une nette augmentation des crises d’asthme chez les enfants de moins de 15 ans. Selon les données de Santé publique France, entre les semaines précédant et suivant la reprise, les consultations pour asthme ont crû de 75% pour SOS Médecins, 98% aux urgences, avec une hausse des hospitalisations de 35%. 
Quatre principaux facteurs de risque sont mis en avant:
L’article évoque aussi le rôle potentiel du stress lié à la rentrée: il pourrait activer une inflammation bronchique, mais aucun lien de causalité directe n’est prouvé à ce jour. 
Pour prévenir les crises à la rentrée, l'article reprend certaines des recommendations de la Gregory Pariente Foundation: être attentif aux signes d’alerte (sifflements, réveils nocturnes, usage accru d’inhalateurs), reprendre ou poursuivre les traitements de fond et ceux contre l’allergie avant la rentrée.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Sophie Raffin pour son article.
La Veille Acteurs de Santé reprend le communiqué de presse de la GPFD:
La Gregory Pariente Foundation (GPFD) alerte sur un phénomène saisonnier récurrent : le pic d’asthme observé à chaque rentrée scolaire. L’association rappelle les quatre facteurs de risque identifiés et interroge le rôle du stress dans le déclenchement des crises chez les moins de 15 ans. Elle partage également sept recommandations à appliquer avant le retour en classe.
Toute l'équipe de la GPFD remercie La Veille pour son article.
Alexandra Bresson reprend le communiqué de presse de la GPFD, pour nous donner 7 conseils pour éviter les crises d'asthme chez les ados lors des rentrées scolaires...
La rentrée scolaire provoque chaque année un pic de crises d’asthme chez les enfants et adolescents, lié à une recrudescence des infections virales (due au retour en collectivité), à l’exposition aux allergènes et au non-respect du traitement de fond pendant les vacances. L’article propose sept conseils pour anticiper ce risque:
Ces mesures visent à assurer un retour en classe plus sécurisant pour les enfants asthmatiques.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Alexandra Bresson pour son article.
Clémence Forsans reprend le communiqué de presse de la GPFD, pour tenter de prévenir les parents et les écoliers et tenter d'éviter les crises d'asthme suite à la rentrée scolaire.
Chaque rentrée scolaire est associée à une forte hausse des crises d’asthme chez les enfants : ainsi, en 2024, les passages aux urgences pour asthme chez les moins de 15 ans ont augmenté de +126 % durant la deuxième semaine de l’année scolaire, et les actes SOS Médecins de +111 %. L’article explique que cette recrudescence s’explique par plusieurs facteurs : l’arrêt du traitement de fond pendant les vacances, l’exposition à des virus dans les établissements scolaires, et le contact avec des allergènes.
Pour limiter les risques, il est conseillé de:
Toute l'équipe de la GPFD remercie Clémence Forsans pour son article.
Dorothée Duchemin reprend le communiqué de presse de la GPFD, pour prévenir les écolier et leurs parents des dangers de l'asthme lors de la rentrée scolaire.
Chaque rentrée scolaire s’accompagne d’un pic de crises d’asthme chez les enfants, comme l’observe notamment une forte augmentation des recours aux urgences et à SOS Médecins chez les moins de 15 ans. Plusieurs facteurs sont incriminés : l’abandon du traitement de fond pendant les vacances, la recrudescence des infections virales, l’exposition aux allergènes dans les classes, ou encore la présence de composés chimiques ou de moisissures dans les locaux.
Pour limiter ce phénomène, la Gregory Pariente Foundation propose sept recommandations : 1. Repérer les signes d’alerte (sifflements, difficultés respiratoires, réveils nocturnes).  2. Reprendre correctement le traitement de fond et celui des allergies avant la rentrée.  3. Limiter l’exposition aux allergènes, notamment à l’école (éviter les vêtements partagés, contacts, etc.).  4. Mettre en place des bonnes pratiques d’hygiène (lavage des mains, aération des locaux, non-partage d’objets de bouche).  5. Gérer le stress via des exercices respiratoires quotidiens en famille pour mieux contrôler l’asthme.  6. Faire vacciner l’enfant contre la grippe pour diminuer les risques d’exacerbation.  7. Présenter au directeur de l’école le plan d’action personnalisé du patient pour assurer le suivi médical sur place.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Dorothée Duchemin et Vincent Roche pour cet article infiniement repris dans la presse régionale.
Anne-Sophie Lapix, Vincent Derosier et Agathe Landais, ont interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, pour parler de l'asthme de rentrée scolaire et prévenir les parents des enfants. Voici le verbatim de cette interview :
Les médecins constatent un pic de crises d’asthme chez les enfants et les ados. Ce pic intervient lors des deux semaines qui suivent la rentrée scolaire. Les chiffres parlent d’eux-même: +60% de consultations pour crise d’asthme sur une semaine chez SOS-Médecins. Ça demande une vigilance accrue pour tous les parents d’enfants asthmatiques.*
D’autant plus pour Vanessa, mère de deux enfants asthmatiques. Pour elle, chaque rentrée scolaire est synonyme de crise d’asthme: “Typiquement, mon aîné qui est rentré en CE1 a fait une crise d’asthme au bout de deux jours. Et ça se manifeste par des quintes de toux, et des problèmes respiratoires comme s’il avait les bronches qui se refermaient. La rentrée, c’est vrai que c’est un c’est un moment qui peut être très angoissant pour nous. On est toujours un petit peu en alerte”. Et ces parents ont raison d’être vigilants, car selon Santé Publique France, les consultations chez SOS-Médecins ont effectivement bondi de 60% en une semaine. Et les admissions aux urgences pour crise d’asthme ont été multipliées par deux en une semaine.
Comment explique-t-on que les poumons des plus jeunes sifflent toujours à la même période?
Première explication: c’est le stress. Ensuite il y a les virus qui se transmettent plus facilement dans les classes. Mais il y a aussi l’exposition des allergènes intérieurs, comme les acariens ou les moisissures.
Des facteurs de risques qui pourraient être atténués selon le docteur Françoise Pariente Ichou. Elle est microbiologiste: “Il faut aérer, aérer, aérer le maximum avant l’arrivée des enfants, pour éviter cette pollution intérieure”.
On estime que dans une classe de 30, il y a trois à quatre enfants asthmatiques. Ce geste simple pourrait donc leur éviter de faire des crises d’asthme.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Anne-Sophie Lapix, Vincent Derosier et Agathe Landais pour leur chronique très importante pour les enfants et les parents.
L'interview commence à partir de 19'10"
Yasmina Kattou, spécialiste santé d'Europe1, a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, pour approfondir le sujet de l'asthme lors de la rentrée scolaire. Voici le verbatim de cette interview :
Vous êtes peut-être sur la route de l'école avec dans le cartable des enfants le goûté et un bronchodilatateur. Ce médicament pour traiter les crises d'asthme qui sont en forte augmentation pour cette rentrée.
C’est la rentrée scolaire qui rime avec le retour de l’asthme. Des crises d’asthme dont le nombre explose chez les moins de 15 ans. L’année dernière, Santé Publique France avait enregistré une hausse de 126% du nombre de passages aux urgences. Une tendance qui se confirme encore Yasmina Kattou. Il faut savoir qu’en France 10% des enfants font de l’asthme. Ils étaient deux fois plus à faire appel à SOS-Médecins la semaine dernière. On pourrait pourtant l’éviter. Chaque été, beaucoup d’enfants et surtout d’adolescents abandonnent leur traitement contre l’asthme pendant les vacances. Sauf que l’état respiratoire ne se dégrade pas immédiatement, mais les crises réapparaissent quelques semaines plus tard, au moment de la rentrée scolaire. Et qui dit rentrée, dit vie en collectivité et transmission des premiers virus respiratoires. Des infections qui augmentent le risque de faire une crise d’asthme.
Enfin autre explication, la pollution à l’intérieur même des classes. Françoise Pariente Ichou est responsable scientifique de la Gregory Pariente Foundation : "L'exposition aux formaldéhydes contenus dans certains matériaux d'école est sujet à créer ces crises d'asthme ainsi que les moisissures aussi responsables de ces allergies. Donc l’aération des classes est absolument essentielle.
Dernier élément à prendre en compte : le stress des enfants qui peut provoquer des crises. Pour les limiter, FPI recommande des exercices de respiration : inspirer quatre secondes et expirer sur six secondes. Cela permet de détendre le système nerveux des enfants, comme des adultes.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Yasmina Kattou pour son interview claire et tout à fait à propos.
L'interview commence à partir de 5'50"
Pauline Fréour du Figaro a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, pour approfondir le sujet de l'asthme lors de la rentrée scolaire.
Pourquoi les risques augmentent-ils à cette période de l’année? Quelles précautions?
Le Figaro fait ressortir que:
"Tout d’abord, les vacances d’été sont souvent synonymes de relâchement dans le suivi des traitements préventifs, comme les corticoïdes inhalés. Quand le programme de la journée est moins régulier, que l’on suspend certaines contraintes du quotidien, la prise de médicaments a tendance à suivre le même chemin. Au point que les pneumologues proposent parfois de les interrompre pour l’été, selon le profil de risque du patient. Attention, il ne faut pas l’interrompre sans l’aval du médecin! Et surtout, il est impératif de reprendre complètement le traitement de fond avant le retour à l’école, dans l’idéal au moins huit jours avant la rentrée".
"Il faut arriver bien protégé, et ne surtout pas attendre que l’enfant commence à tousser ou siffler pour redémarrer. Car l’asthme est une cascade: si on permet à l’inflammation de s’installer, il va falloir beaucoup plus de temps et de traitements pour remonter la pente », résume le Dr Marc Sapène, vice-président de l’association Asthme et allergies".
"En parallèle, à l’école, l’enfant reprend brutalement contact avec plusieurs facteurs de risque. Les virus respiratoires se remettent à circuler allègrement dans cet environnement de collectivité ; un lavage régulier des mains, voire le port du masque deux ou trois semaines, si le médecin le conseille, peuvent aider à s’en prémunir. Le climat chaud et humide du début d’automne favorise aussi la présence d’acariens, impliqués dans 70 % des asthmes allergiques ; et la promiscuité entre enfants, qui se frottent les uns aux autres en jouant ou partagent des portemanteaux, accélère leur circulation via les vêtements."
"Enfin, les établissements scolaires, restés fermés tout l’été, peuvent présenter un taux plus élevé de substances volatiles irritantes et de moisissures dans l’air qu’à l’ordinaire. Sans oublier la circulation de certains pollens d’automne, comme l’ambroisie, très allergène. C’est pourquoi Santé publique France plaide pour une amélioration de la ventilation et de l’aération des salles de classe".
Rôle du stress? Le stress active le système sympathique, ce qui génère une inflammation bronchique accrue et perturbe le contrôle de l’asthme. Chez l’enfant, la relation entre asthme et stress est bidirectionnelle, constituant un véritable cercle vicieux.
Qu’en est-il du stress chez les jeunes asthmatiques à la rentrée scolaire? À ce jour, pas de lien direct établi, ni dans les données officielles publiées par SPF, ni dans des études cliniques randomisées publiées.
Par contre un lien indirect est observé par 2 pics synchrones relevés par le réseau SOS-Médecins, le pic d’asthme entre S35 et S37 et un pic d’angoisse en 2024 chez le 11-17 ans: +60% entre S36-38 et Août.
Une cause potentielle qui demande à être étayée!
Le Figaro conclut par:
"En attendant, le Dr Françoise Pariente Ichou conseille aux parents de jeunes asthmatiques de préparer la rentrée avec des exercices respiratoires quotidiens simples, pour se détendre avant le coucher : 4 secondes d’inspiration par le nez, puis 6 secondes d’expiration par la bouche. Moment de complicité et meilleur sommeil à la clé, assure-t-elle".
"Et comme la rentrée n’est qu’une étape sur la longue route de l’année scolaire, les deux médecins encouragent fortement à faire vacciner ces enfants contre la grippe saisonnière, car ils sont davantage à risque de complications comme la pneumonie."
Toute l'équipe de la GPFD remercie Pauline Fréour pour ce superbe article particulièrement pertinent.
Chaque année, après la rentrée scolaire, les semaines 36 à 38 donnent lieu à un pic de crises d’asthme chez les moins de 15 ans que l’on objective par un pic du nombre d'appels chez SOS médecins, un pic des passages aux urgences des hôpitaux et un pic des hospitalisations après passage aux urgences.
L’an dernier, le pic de crises d'asthme a atteint un niveau inédit, dépassant largement les trois années précédentes selon Santé Publique France (SPF). Les bulletins hebdomadaires par les réseaux SOS Médecins et OSCOURS (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) de SPF montrent :
À ce jour, aucune preuve causale directe ne permet d’affirmer que le stress spécifiquement lié à la rentrée scolaire provoque des exacerbations (crises) d’asthme chez l’enfant. En effet, aucune donnée officielle publiée par Santé publique France, ni aucune publication d’études cliniques menées avec une méthodologie appropriée ne met en évidence de lien direct. En revanche, un lien indirect apparaît en 2024 : le réseau SOS Médecins a relevé deux pics concomitants:
Les parents et les jeunes doivent être encore plus attentifs aux signaux d’alerte témoins que l’asthme n’est plus contrôlé (difficultés respiratoires au quotidien, sifflement dans la poitrine, voire oppression thoracique, réveil nocturne, recours plus fréquent à un inhalateur...).
et le traitement contre les allergies (en cas d’interruption de ces derniers).
Instaurer une courte routine du soir avec son enfant, avec des exercices de respiration lente (par exemple inspirer 4 secondes par le nez, expirer 6 secondes par la bouche), peut aider à réduire le stress lié à la rentrée scolaire. Au-delà de ses effets apaisants, l’entraînement structuré de la respiration, comme celui des muscles inspiratoires (IMT), a montré dans une méta-analyse récente une amélioration significative de la fonction respiratoire et du contrôle de l’asthme chez les enfants asthmatiques(5). Cette pratique contribue à une meilleure tolérance à l’effort, à un apaisement du système nerveux autonome, et renforce le lien parent- enfant avant le sommeil.
Trop peu connue, elle est fortement recommandée chez les enfants asthmatiques pour éviter un risque d’exacerbations sévères, de pneumonie ou de forme grave de grippe: * Le risque est 3 fois plus élevé chez les enfants infectés par un virus respiratoire que ceux sans infection virale(6) * Le risque est 40 fois plus élevé de développer une pneumonie chez les enfants asthmatiques hospitalisés pour grippe par rapport aux enfants non asthmatiques, et le taux de mortalité était 3 fois plus élevé chez les enfants avec une pneumonie (0,9% contre 0,3%)(7) * L’asthme est la première comorbidité chez les patients hospitalisés pour grippe(8), en particulier chez les enfants comme le confirme le CDC(9)
À l’échelle mondiale, The Lancet Commission (2025) rappelle que les adolescents représentent 24% de la population mondiale, mais ne reçoivent que 2,4% des financements globaux en santé(1).
Décrochage du suivi médical à partir de 10-12 ans. "Le pédiatre est le spécialiste des enfants de la naissance jusqu’à leurs 18 ans. Pourtant, à partir de 10-12 ans, beaucoup de jeunes décrochent du suivi pédiatrique. C’est une tranche d’âge très intéressante et souvent oubliée" - Dr. Andreas Werner, pédiatre et past-président de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire).
Cette année encore, le vaccin nasal, pourtant plus adapté aux enfants (car évitant les aiguilles), recommandé préférentiellement par la HAS, ne sera pas disponible en France. Pourquoi ? Aucun accord sur le prix entre le laboratoire et les autorités n’a été trouvé. La GPFD avec 90 autres associations et 20 sociétés pédiatres, conduites par l'AFPA, se mobilisent sur cette priorité de santé publique en période d’arbitrage des dépenses de santé(7).
Il est temps d’élargir la prévention par:
Une révision de l’évaluation de l’ASMR en intégrant notamment les preuves disponibles dans la sous population des jeunes asthmatiques devraient débloquer la situation.
Bibliographie:
Organisé cette année dans le cadre des festivités du 80e anniversaire du Club du TC Source à Deuil-La-Barre, le traditionnel tournoi jeunes s’est tenu le 21 juin dernier.
Et depuis 10 ans, la Gregory Pariente Foundation parraine ce tournoi à chaque édition. C'est bien sûr l'occasion d'oeuvrer pour la prévention de l’asthme chez les adolescents. Tous les renseignements à ce sujet sont disponibles sur le site.
C'est l'occasion:
Tout est possible à condition de respecter les règles du jeu...
Pour finir nous insistons sur le message emblématique de la GPFD: "Asthme et sport sont bénéfiques aux jeunes asthmatiques à condition que l’asthme soit bien contrôlé".
La GPFD remercie tout l'encadrement du TCS, Olivier Lévy, président et Jean-Pierre Karsenty, vice-président trésorier général. Remerciements particuliers pour Fabrice Routtier, directeur sportif, pour son interview dans le cadre de notre projet fil rouge JOP. Merci pour son organisation des stages d’activités physiques adaptés pour des groupes de patients chroniques dont des asthmatiques et des diabétiques.
Parmi les axes majeurs portés dans ce texte:
Dans une tribune publiée hier dans le journal Le Monde, le Collectif Droit à Respirer appelle à la mise en place d’un plan national santé respiratoire, structuré, ambitieux et soutenu politiquement à l’horizon 2030.
Faire de la santé respiratoire une priorité de santé publique, c’est notre engagement. Ensemble, mobilisons-nous!
Le Dr. Françoise Pariente Ichou (FPI) répond aux questions de Pauline Bouillet sur le site Medisite.fr
1ère question (qui est véritablement récurrente): est-ce vrai qu’il faut éviter de faire du sport quand on est asthmatique ou atteint d’une autre maladie respiratoire chronique? C’est exactement l’inverse si l’asthme est bien contrôlé. FPI nous rappelle tous les bénéfices physiques, physiologiques et sociaux de la pratique sportive.
2ème question: quel sport choisir quand on est concerné par une maladie respiratoire chronique? Pour FPI, il vaut mieux parler des sports que l’on ne recommande pas aux patients et pourquoi, sachant qu’il n’y a aucune contre-indication formelle pour l’asthme. Pour la BPCO et la fibrose pulmonaire, la limitation dépend surtout du stade de gravité de la maladie.
3ème question: peut-on devenir un athlète de haut niveau en étant atteint d’asthme? FPI nous présente trois athlètes qui ont partagé leurs expériences avec la GPFD:
Nous vous laissons également découvrir les 4 recommandations que FPI nous livre pour pratiquer son sport préféré en toute sécurité, sachant qu’un bilan préalable avec son médecin est recommandé.
Comme chaque année, la presse régionale relaie fortement les articles concernant le communiqué de presse que produit la Gregory Pariente Foundation pour la Journée Mondiale de l'Asthme. Cette année, l'accent a été mis sur l'importance de la pratique d'un sport pour les malades...
L’asthme est une maladie respiratoire chronique causée par une inflammation des bronches, entraînant toux, essoufflement et oppression thoracique. Les crises peuvent être déclenchées par des allergènes ou l’effort physique. Dans l’asthme d’effort, l’hyperventilation prolongée liée à l’activité provoque une déshydratation et un refroidissement des bronches. Selon un sondage Ifop-Sanofi, 46 % des asthmatiques estiment que la maladie impacte négativement leur pratique sportive. Pourtant, malgré les craintes (notamment chez les asthmatiques sévères), l’activité physique est non seulement possible, mais recommandée, car elle améliore la capacité pulmonaire, renforce les muscles respiratoires et augmente la tolérance à l’effort.
L’exemple d’Alexandre Marchand, asthmatique participant à l’Ironman des Sables d’Olonne, illustre que l’on peut viser de grandes performances avec un bon contrôle de la maladie. La fondation Gregory Pariente rappelle trois règles essentielles : préparer son souffle (bronchodilatateur avant l’effort, échauffement, techniques respiratoires), développer l’endurance cardio-respiratoire (améliorer la VO2max et respecter les temps de récupération) et adapter la pratique (prendre en compte les conditions climatiques, s’hydrater correctement, avoir un suivi médical régulier). Ainsi, l’asthme ne doit pas être vu comme un frein, mais comme un facteur à gérer pour permettre une activité physique saine et ambitieuse, même à haut niveau.
Dorothée Duchemin et Emmanuel Ducreuzet de DestinationSanté nous expliquent et soulignent que, malgré les craintes de nombreux asthmatiques concernant l’activité physique, le sport est non seulement compatible avec l’asthme, mais également bénéfique lorsque la maladie est bien contrôlée. Il améliore la capacité pulmonaire, renforce les muscles respiratoires et augmente la tolérance à l’effort.
Pour pratiquer en toute sécurité, trois conditions sont essentielles : préparer le souffle avec un bronchodilatateur et un échauffement adapté ; développer l’endurance aérobie pour améliorer la VO2max ; et respecter les temps de récupération pour éviter la fatigue. Le parcours d’Alexandre Marchand, asthmatique participant à un Ironman, illustre qu’avec une bonne gestion, l’asthme ne limite pas les ambitions sportives.
Le GPFD est citée dans le texte et dans les sources... Merci à toute l'équipe de DestinationSanté.
Loin d’être un obstacle, le sport est bénéfique pour les asthmatiques. Il améliore la capacité respiratoire, la résistance à l’effort et contribue à une meilleure qualité de vie. Toutefois, plusieurs conditions doivent être réunies, rappelle la Gregory Pariente Foundation (GPFD), à l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme.
L’article du Figaro est très clair: Un vaccin nasal pour les enfants et adolescents de 2 à 17 ans existe. Mais il risque de ne pas être disponible pour la prochaine épidémie de grippe.
Peut-on imaginer que la Haute Autorité de Santé recommande depuis décembre 2024, l’usage préférentiel du vaccin nasal pour la vaccination contre la grippe chez les enfants à partir de 2 ans compte de sa meilleure acceptabilité chez l’enfant du fait de la non-utilisation d’aiguilles? Et lire l’avis de la Commission de Transparence, donner certes son feu vert au remboursement, mais l’assortir d’une ASMR 5, (ce qui équivaut à dire que ce vaccin n’apporte aucun progrès thérapeutique dans la stratégie de vaccination contre la grippe).
Cet avis freine donc de fait l’obtention d’un accord pour le prix entre les parties concernées.
Un collectif réunissant scientifiques et praticiens pédiatriques mais aussi représentants des patients, des parents et des enfants, doivent-ils, lancer une alerte de santé publique pour que cette situation se débloque dans les heures à venir? Et permettre que ce vaccin nasal, soit disponible pour une intégration à temps dans la prochaine campagne de vaccination et dans les pharmacies de France?
Peut-on imaginer une exception française? Ce vaccin nasal est déjà disponible dans 24 autres pays en Europe.
Si cette ASMR 5 pèse lourd dans la balance, ne peut-on pas la rééquilibrer par un avantage attendu au niveau sanitaire sociétale et même économique? L’expérience dans certains autres pays est incontestablement positive. A-t-on un moindre doute d’atteindre des résultats similaires comme ceux parfaitement documentés en Angleterre?
En tant que Gregory Pariente Foundation, nous nous devons d’appuyer cette demande pour que les enfants vulnérables, dont les premiers sont les enfants et adolescents asthmatiques, puissent être vaccinés avant la prochaine épidémie de grippe.
Le vaccin nasal contre la grippe, recommandé dès l’âge de 2 ans par la Haute Autorité de Santé (HAS), demeure indisponible en France malgré ces nombreux avantages: administration facile, meilleure acceptabilité chez les enfants, et double réponse immunitaire.
Le Fluenz, vaccin intranasal, stimule à la fois l’immunité humorale et locale des muqueuses, offrant une protection renforcée, particulièrement efficace chez les enfants. Pourtant, bien que la HAS recommande l’usage préférentiel du vaccin intra-nasal compte tenu de sa meilleure acceptabilité du fait de la non-utilisation d’aiguille, la Commission de la Transparence n’a pas reconnu d’amélioration du service médical rendu par rapport aux vaccins injectables, freinant sa commercialisation via une évaluation de l’ASMR de niveau V.
En effet, c’est sur cet avis que le Comité économique des produits de santé (CEPS) fonde la négociation de prix.
Un collectif de pédiatres et d’associations de patients (la GPFD...) alerte sur l’urgence d’introduire ce vaccin en France, notamment pour protéger les enfants vulnérables et améliorer la couverture vaccinale. Praticiens et représentants des patients, parents et enfants dénoncent un retard préjudiciable face à une dernière épidémie de grippe particulièrement sévère qui pourrait se reproduire en 2025/2026.
L’asthme, qui touche 4 millions de Français, n’est pas incompatible avec le sport ; au contraire, l’activité physique est bénéfique. Elle améliore le souffle, réduit les crises, et renforce le corps. Même en cas d’asthme induit par l’effort, le sport reste recommandé avec certaines précautions: bien s’échauffer, garder son traitement à portée, bien s’hydrater et adapter la pratique selon la météo et la pollution. Les sports d’endurance sont à privilégier, tandis que l’équitation ou la plongée sont moins conseillés. L’essentiel est de bien contrôler son asthme et d’écouter son corps pour pratiquer en toute sécurité.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme, l’article de LINFO.re souligne que l’activité physique, loin d’être déconseillée, peut être bénéfique pour les asthmatiques. Elle améliore la capacité respiratoire, réduit l’inflammation bronchique et aide à gérer le stress.
Même si l’effort peut déclencher des crises, des précautions comme l’utilisation d’un bronchodilatateur avant l’exercice, un bon échauffement et une hydratation adéquate permettent de pratiquer en sécurité. Il est recommandé d’éviter les activités par temps extrême ou en cas de forte pollution.
Des sports comme la marche rapide, le vélo ou la randonnée sont privilégiés, tandis que des disciplines comme la plongée ou l’équitation peuvent poser problème. L’essentiel est de bien contrôler son asthme pour profiter des bienfaits du sport.
Le Dr. Françoise Pariente Ichou de la Gregory Pariente Foundation est citée comme référente. Merci à la rédaction de Linfo.re.
L’article de Destination Santé souligne que la bronchoconstriction induite par l’effort, souvent associée à l’asthme, peut également toucher des enfants non asthmatiques. Environ 10 % d’entre eux présentent des symptômes respiratoires après une activité physique, probablement en raison d’une hyperréactivité bronchique latente liée à des facteurs environnementaux ou génétiques. Chez les enfants asthmatiques, l’exercice déclenche des symptômes dans 50 à 90 % des cas, indiquant souvent un asthme mal contrôlé. La méconnaissance de ce phénomène peut conduire à une limitation injustifiée de l’activité physique, affectant les performances et la qualité de vie des enfants. Il est donc essentiel de reconnaître et de traiter adéquatement ces symptômes pour permettre une pratique sportive sans risque. L'artcile site la GPFD dans ses sources... Merci Hélène, merci Emmanuel.
Très intéressante chronique santé sur RTL où Aline Perraudin démonte une croyance qui a la vie dure: le sport serait contre indiqué lorsqu'on est asthmatique. Et bien sûr, c'est faux... L’activité physique est même un traitement complémentaire de l’asthme. Il permet de renforcer ses capacités respiratoires, d’améliorer son souffle de diminuer l'inflammation des bronches et de réduire la fréquence des crises... 3 minutes instructives.
Paris, le 28 avril 2025 - Un an après l’année olympique, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) dévoile son nouveau clip ”Le souffle, c’est pas du vent” et lance avec fierté sa campagne 2025 en donnant la parole à Alexandre Marchand, un jeune triathlète asthmatique qui portera les couleurs de la GPFD lors de l’Ironman des Sables-d’Olonne, le 22 juin prochain. Dans ce reportage, il démontre qu’avec un entraînement adapté et en respectant certaines règles, terminer un Ironman est possible, même lorsqu’on est asthmatique.
Selon une enquête réalisée avant l’année olympique, 68% des asthmatiques pensent que l’asthme est un handicap à l'accès au sport de haut niveau(1). Pourtant, Alexandre Marchand ne souhaite pas attendre la publication des résultats sur l’impact des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sur les pratiques sportives des asthmatiques, pour délivrer son message.
Un reportage pour sensibiliser, informer et encourager. Le 22 juin prochain, Alexandre, 35 ans, atteint d’asthme allergique et d’effort depuis l’enfance, participera à l’un des défis les plus exigeant du calendrier sportif : l’Ironman des Sables- d’Olonne, un triathlon XXL comprenant 3,8km de natation, 180,2km de cyclisme et 42,195km de course à pied. Il a un double défi:
Bien plus qu’un simple témoignage, la vidéo diffusée sur le site et les réseaux sociaux de la GPFD, met en lumière:
Loin d’être un obstacle, le sport est bénéfique pour les asthmatiques. Il améliore la capacité respiratoire, la résistance à l’effort et contribue à une meilleure qualité de vie. Toutefois, plusieurs conditions doivent être réunies:
Tandis que la HAS recommande ”son utilisation préférentielle chez l’enfant à partir de 2 ans pour sa meilleure acceptabilité du fait de la non-utilisation d’aiguille(2)”, la Commission de Transparence au sein de la HAS a nuancé son ”avis favorable au remboursement” en considérant que ”le vaccin n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR) par rapport aux autres vaccins recommandés dans la prévention de la grippe saisonnière chez les enfants et adolescents avec et sans comorbidités âgés de 2 à 17 ans révolus selon les recommandations en vigueur de la HAS(1)”.
20 sociétés pédiatriques et 91 associations de patients se sont récemment constituées en collectif pour exprimer leur incompréhension et inquiétude(3). À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme, deux d’entre elles, la GREGORY PARIENTE FOUNDATION, association de patients dédiée aux jeunes asthmatiques, et l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) souhaitent alerter plus particulièrement sur les risques spécifiques chez les jeunes asthmatiques de 2 à 17 ans.
Sachant que 85% des parents ignorent encore l’existence d’un vaccin antigrippal par voie nasale contre la grippe et que 50% des parents seraient (encore) plus favorable à la vaccination avec ce mode d’application(6,7), ces associations insistent, avec la HAS, sur la nécessité de mettre en place dans les plus brefs délais un dispositif d’information des professionnels de santé et des parents(5) , en prévention de la prochaine épidémie de grippe 2025/2026.
Alors que l’asthme est une pathologie à risque avec une recommandation forte, la couverture vaccinale en France chez cette population reste insuffisante:
Françoise Pariente Ichou, Responsable scientifique, Gregory Pariente Foundation
Andreas Werner, Pédiatre, Président de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire
En tenant des dates couvertes par ce bilan, les enfants des 3 zones sont en vacances.
En semaine 16 pour les 2-14 ans et concernant les maladies respiratoires:
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ ASTHME chez les 2-14 ans, en cette période de vacances de printemps pour les 3 zones, les recours aux urgences pour asthme sont en baisse cette semaine mais comparables aux trois années antérieurs. Les actes par SOS-Médecins sont également en baisse par rapport à la semaine précédente, et comparables aux trois années précédentes.
LES ALLERGIES chez les 2-14 ans: les recours aux urgences et les actes par SOS-Médecins pour Allergie sont également en baisse mais comparables aux trois années antérieures.
Nous rappelons nos conseils, surtout pour les enfants de la zone B qui vont reprendre le chemin de l’école et dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
En tenant compte des dates couvertes par ce bilan, en semaine 15 pour les 2-14 ans et concernant les maladies respiratoires:
EN SYNTHÈSE CONCERNANT:
Nous renouvelons nos conseils, surtout pour les populations à risque de crises plus graves ou sévères (poly allergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque):
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Cet avis de la Commission de Transparence interpelle:
Les praticiens et les patients demandent qu’au minimum une amélioration mineure du service médical rendu dans la stratégie vaccinale contre la grippe saisonnière des enfants et adolescents de 2-17 ans révolus soit reconnue et prise en compte par les autorités compétentes dans les étapes ultérieures pour assurer la mise à disposition du vaccin nasal trivalent, malgré l'avis de la Commission de Transparence, dans l’intérêt des enfants et adolescents.
Car, outre les données positives reconnues par la Commission de Transparence dans l’évaluation de l’ASMR dans la stratégie de prise en charge, la HAS dans son avis du 12 décembre 2024 recommande que cette forme trivalente, vivant atténué nasal de ce vaccin (transition de la forme quadrivalente en forme trivalente) soit utilisée préférentiellement pour la vaccination antigrippale des enfants à partir de 2 ans, compte tenu de sa meilleure acceptabilité chez l’enfant du fait de la non-utilisation d’aiguille et intégrée à la stratégie de vaccination contre la grippe saisonnière pour la campagne hivernale 2025/2026. Voici le lien vers la recommendation de la HAS
Les jeunes patients ont besoin de ce vaccin trivalent pour la saison hivernale 2025/2026. D’où l’urgence de sa mise sur le marché pour eux-même et pour protéger leurs proches, notamment les bébés, les personnes fragiles ou immunodéprimées, les personnes âgées et les malades chroniques dont nos patients chroniques respiratoires pour lesquels le Collectif Droit à Respirer (la GPFD est membre) oeuvre.
Merci aux 20 associations et sociétés savantes françaises de pédiatrie et aux 91 associations de patients unis et signataires du communiqué ci-dessous, publié par l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire).
En tenant des dates couvertes par ce bilan, les enfants de la zone B sont en vacances depuis le samedi 5 Avril, ceux de la zone C le seront le 12 Avril et ceux de la zone A le seront le 19 Avril,
En semaine 14 pour les 2-14 ans et concernant les maladies respiratoires:
EN SYNTHÈSE:
Nous rappelons nos conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères (poly allergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque):
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Le Président de GSK France, M. Thibault Desmaret, fait un retour sur la 1ère édition des "Rendez-Vous Patients de GSK" du 9 octobre 2024 où des représentants d’associations de patients, dont la Gregory Pariente Foundation (GPFD), des patients experts et des professionnels de santé ont aborder des questions clés:
Plongez au cœur de ces échanges avec nos podcasts. Cliquer sur le bouton ci-dessous...
Les chiffres de Santé Publique France (SPF) pour la semaine 13 (du 24 au 30 Mars 2025) sont disponibles.
En tenant compte des dates couvertes par ce bilan, les enfants de la zone B seront en vacances ce samedi 5 avril, ceux de la zone C seront en congés le 12 Avril, et ceux de la zone A le seront le 19 Avril.
En semaine 13 pour les 2-14 ans et concernant les maladies respiratoires:
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ASTHME chez les 2-14 ans, à l’approche des vacances de printemps qui vont s’étaler sur 3 semaines selon les zones B, C et A, les recours aux urgences sont en baisse légère et les actes par SOS-Médecins sont stables par rapport à la semaine précédente, et comparables aux trois années précédentes.
IL N’A PAS ÉTÉ OBSERVÉ DE PIC d’ASTHME de RENTRÉE de VACANCES d’HIVER chez les enfants par le réseau Oscour (les urgences) et peut-être qu’un mini pic par le réseau SOS médecins s’est amorcé mais à confirmer la semaine prochaine.
À noter que cette semaine, pour L’ASTHME chez les 15 ans et plus, on retient une hausse faible des passages aux urgences pour crise d’asthme (+13% soit +144 passages), mais une stabilité pour les actes par SOS-Médecins. Cette semaine reste comparable aux 3 années antérieures.
Nous rappelons néanmoins nos conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
En tenant compte des dates couvertes par ce bilan, l’ensemble les enfants de France ont repris le chemin de l’école (recul de 4 semaines pour la zone C, de 3 semaines pour la zone B et de 2 semaines pour la zone A), on ne parle plus d’asthme de rentrée scolaires d’hiver.
En semaine 12 pour les 2-14 ans et concernant les maladies respiratoires:
Par le réseau Oscours:
Par le réseau SOS médecin:
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ASTHME chez les 2-14 ans:
IL N’A PAS ÉTÉ OBSERVÉ DE PIC d’ASTHME de RENTRÉE de VACANCES d’HIVER.
Nous rappelons néanmoins nos conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
En tenant des dates couvertes par ce bilan, l’ensemble des enfants de France ont repris le chemin de l’école (recul de 3 semaines pour la zone C, de 2 semaines pour la zone B et de 1 semaine pour la zone A).
En semaine 11, pour les 2-14 ans, et concernant les maladies respiratoires:
Par le réseau Oscour:
Par le réseau SOS-Médecin:
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ASTHME chez les 2-14 ans: En lien avec la rentrée scolaire pour l’ensemble des zones B, C et A, les recours aux urgences et les actes par SOS-Médecins sont en légère hausse par rapport à la semaine précédente, et comparables aux trois années précédentes. La hausse globale sur deux semaines reste modérée.
Nous rappelons nos conseils, car nous ne savons pas si un pic retardé pourrait survenir et ceci surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Les chiffres de Santé Publique France (SPF) pour la semaine 10 (du 3 au 9 Mars 2025) sont disponibles.
En tenant compte des dates couvertes par ce bilan, les enfants des Zones B et C, ont repris le chemin de l’école depuis respectivement 2 et 1 semaines. Pour les enfants de la zone A, le retour à l’école, c’est demain.
En semaine 10, pour les 2-14 ans, et concernant les maladies respiratoires:
Par le réseau Oscours:
Par le réseau SOS-Médecins:
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ ASTHME chez les 2-14 ans: En lien avec la rentrée scolaire pour les zones B et C, les recours aux urgences et les actes par SOS-Médecins sont en légère hausse par rapport à la semaine précédente, et comparables aux trois années précédentes
Nous rappelons nos conseils, d’autant plus que le RETOUR en COLLECTIVITÉ a DÉMARRÉ depuis 15 jours pour la zone B et depuis 8 jours pour la zone C et que la zone A se prépare à la rentrée le 10 mars, ceci surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Sur les 3 zones A, B et C, seuls les enfants de la zone B ont repris le chemin de l’école depuis 1 semaine.
En semaine 9, pour les 2-14 ans et concernant les maladies respiratoires:
On observe également à tous les âges une diminution des actes pour bronchite aiguë (-19% soit -869 actes) et pour pneumopathie (-13% soit -190 actes), ainsi que pour infections des voies respiratoires hautes uniquement chez les enfants (-16% soit -1 889 actes).
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ASTHME chez les 2-14 ans:
Nous ne pouvons néanmoins que renouveler nos conseils, d’autant plus que le RETOUR en COLLECTIVITÉ a DÉMARRÉ depuis 8 jours pour la zone B et que la zone C se prépare à la rentrée le 3 Mars. Ceci surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères (Polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque):
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Dans les 3 zones A, B et C, les enfants n’ont pas repris le chemin de l’école.
En semaine 8, d’une façon général, concernant les maladies respiratoires:
Par le réseau Oscours: Les passages pour grippe/syndrome grippal poursuivent leur baisse pour la 4ème semaine consécutive dans toutes les classes d’âge (-28% soit -3187 passages). Les passages en lien avec les autres pathologies respiratoires sont stables ou en baisse. On note cependant une légère hausse des passages pour coqueluche chez les enfants (19 passages en S08 contre 6 passages en S07).
Par le réseau SOS-Médecins: Les actes pour grippe/syndrome grippal poursuivent leur baisse pour la 4ème semaine consécutive, dans toutes les classes d’âge (-37% soit -2032 actes par rapport à la semaine précédente). Les actes en lien avec les autres pathologies respiratoires sont stables ou en baisse, à l’exception, chez les 75 ans et plus, d’une hausse des actes pour bronchite aiguë (+20%, soit +86 actes) et pour infections des voies respiratoires hautes (+10%, soit +34 actes).
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ASTHME chez les 2-14 ans:
Nous ne pouvons néanmoins que renouveler nos conseils, d’autant plus que le RETOUR en COLLECTIVITÉ APPROCHE pour la zone C et surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
L’analyse du retentissement des vacances d’hier va être délicate à faire car la France est coupée en 3 zones A, B et C.
En semaine 7, d’une façon générale, la grippe/syndrome grippal poursuit sa baisse pour la troisième semaine consécutive, avec une diminution des recours dans les 2 réseaux. Malgré ce recul, les niveaux restent supérieurs à ceux des années précédentes, notamment chez les enfants de 2 à 14 ans Parmi les autres indicateurs respiratoires, on observe aux urgences une stabilisation chez les adultes, tandis que la baisse se poursuit chez les moins de 15 ans, surtout les 2-14 ans.
Par le réseau Oscours, les passages pour grippe/syndrome grippal poursuivent leur baisse dans toutes les classes d’âges (-15% soit -1947 passages), avec une diminution plus marquée chez les 2 à 14 ans. Malgré cette tendance à la baisse, leur niveau demeure supérieur à celui des années précédentes, en particulier chez les enfants. Parmi les autres indicateurs respiratoires, chez les 2-14 ans, la baisse se poursuit.
Par le réseau SOS-Médecin, les actes pour grippe/syndrome grippal poursuivent leur recul pour la 3ième semaine consécutive dans toutes les classes d’âge (-21% soit -4 482 actes par rapport à la semaine précédente). Ils représentent 18% de l’activité chez les enfants et les adultes et bien qu’en replis restent à un niveau supérieur aux 3 dernières années. Parmi les autres pathologies respiratoires, la baisse se poursuit principalement chez les 2-14 ans.
EN SYNTHÈSE CONCERNANT l’ASTHME chez les 2-14 ans:
Nous ne pouvons néanmoins que renouveler nos conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
L’analyse du retentissement des vacances d’hier va peut-être être difficile à analyser car la France est coupée en 3 zones A, B et C pour les dates des vacances:
Observons en semaine 6, chez les 2-14 ans:
L’accent est à mettre sur l’indication GRIPPE/SYNDROME GRIPPAL. Cette année, la grippe chez les enfants est très active en ce début d’hiver. Heureusement et enfin les chiffres sont en baisse:
Pour les autres indicateurs respiratoires chez les 2-14 ans, mais aussi dans toutes les autres classes d’âge:
Les passages aux urgences se stabilisent (bronchite aiguë et pneumopathie chez les enfants) ou sont en diminution (bronchite aiguë et pneumopathie chez les adultes, pathologies des voies respiratoires hautes, suspicion de Covid-19 et crise d’asthme dans toutes les classes d’âges) par rapport à la semaine précédente:
les actes enregistrés par SOS-Médecins se stabilisent( pathologie des voies respiratoires, bronchite, aiguë, crise d’asthme suspicion de COVID-19) ou sont en diminution (pneumopathie et bronchiolite) par rapport à la semaine précédente dans toutes les classes d’âge.
EN SYNTHÈSE CONCERNANT L’ASTHME:
Nous ne pouvons néanmoins que renouveler nos conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
La rentrée scolaire de Noël est derrière nous. Nous confirmons NE PAS AVOIR OBSERVÉ de PIC d’ASTHME pour cette rentrée scolaire de Noël.
Les courbes de Santé Publique France (SPF) concernant l’asthme en cette semaine 5 redeviennent semblables à celles des trois années antérieures.
Dans les deux réseaux, OSCOUR et SOS-Médecin, chez les 2-14 ans. Les recours pour asthme se STABILISENT ainsi que pour de nombreux indicateurs respiratoires à l’exception:
À noter que les crises d’asthme chez les 15-64 ans sont en légère hausse par SOS médecins (+9%, 54 actes), mais stables pour les passages au urgences.
Nous ne pouvons néanmoins que renouveler nos conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Troisième semaine de rentrée scolaire scolaire après Noël 2024-2025:
Grâce au réseau OSCOURS, on note une AUGMENTATION MODÉRÉE des passages aux urgences pour CRISES d’ASTHME (+20%, soit 625 passages de tout âge): L’activité pour le reste du Respiratoire est marquée par:
Grâce au réseau SOS médecins, on note une AUGMENTATION MODÉRÉE des appels pour crise d’asthme tout âge (+17%, soit 69 actes): L’activité pour le reste du respiratoire est marquée par:
Si l’on regarde les données comparatives de cette semaine par rapport aux 3 années précédentes pour les crises d’asthme:
Les données de cette année interpellent. Pas de pic d'asthme à la rentrée après 15 jours de vacances... C'est une rentrée bien différente de celles observées les trois années précédentes.
Nous ne pouvons néanmoins que renouveler nos 3 conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères : polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Pour cette deuxième semaine de rentrée scolaire de Noël chez les 2-14 ans:
Ces informations sont importantes: Malgré l’augmentation des crises d’asthme cette semaine dans les 2 réseaux on ne peut toujours pas parler de PIC d’asthme de RENTRÉE SCOLAIRE des VACANCES DE NOËL.
Si l’on regarde les données comparatives de cette semaine par rapport aux 3 années précédentes:
Difficile de tirer des conclusions au vu des données de cette semaine. TOUS LES INDICATEURS RESPIRATOIRES, chez les MOINS de 15 ANS sont EN HAUSSE et LA PROBLÉMATIQUE EST SURTOUT PORTÉE par les ÉPISODES de GRIPPE / SYNDROME GRIPPAL
Nous ne pouvons que renouveler nos 3 conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères : polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque:
Nous ne maîtrisons pas tout manifestement, et continuons à creuser le sujets pour être le plus pertinent possible.
En attendant SUIVEZ CES RECOMMANDATIONS, et à la semaine prochaine.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
La Gregory Pariente Foundation est très fière d’être partenaire de ce très beau projet sur le thème de l’Asthme de l’Enfant et de l’Adolescent.
Ce projet est réalisé grâce a un partenariat entre l’Hôpital Necker Enfants Malades, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, la société savante SP2A et la Gregory Pariente Foundation.
Il est piloté par le Dr. Rola Abou Taam (pneumo-pédiatre) et Clara Levivien (Pharmacien Assistant Spécialiste - Pharmacie Clinique - Service de Pneumologie Pédiatrique), toutes deux à l’Hôpital Necker Enfants Malades à Paris, aidés par un groupe de travail national de pneumo pédiatres et acteurs de l’ETP en France (45 membres) pour élaborer les sujets à traiter en vidéos.
Nous sommes tous concernés par l’asthme chez les jeunes. Nous allons pouvoir suivre cette série de vidéos d’éducation thérapeutique (ETP) à destination des patients, de leurs parents mais aussi des collègues médecins, pharmaciens ou autre d’intervenants en éducation thérapeutique.
Le titre ne laisse aucun doute: Asthme Academy. Ce sont des dessins animés developpés pour capter l'attention d'un large public, grâce notament à un format qui retient l'attention, quelque soit l'âge du spectateur.
Le 1er épisode est consacré à la reconnaissance des signes d’une crise d’asthme (tant chez un nourrisson que chez un enfant ou un adolescent). Cet épisode est important car le thème retenu est extrêmement original dans sa forme: les différents signes d’une crise d’asthme produits par les différents personnages sont des sons authentiques de jeunes patients atteints d’asthme.
Pour cette semaine de rentrée scolaire de Noël:
Ces informations sont importantes: NOUS N’OBSERVONS PAS POUR l’INSTANT de PIC d’asthme de RENTRÉE SCOLAIRE de NOËL à la différence des rentrés scolaires des grandes vacances et des vacances de Toussaint.
Si l’on regarde les données des 3 années précédentes: 2021-2022 et 2023-2024 étaient dans le même sens que cette année, mais 2022-2023 était à l’opposé.
C’est une EXCELLENTE NOUVELLE. Néanmoins, restons vigilants car il arrive parfois que le pic de crises d’asthme soit retardé.
Nous ne pouvons que renouveler nos 3 conseils, surtout dans les populations à risque:
Nous ne maîtrisons pas tout manifestement, donc continuons à creuser le sujet pour être le plus pertinent possible. En attendant SUIVEZ CES RECOMMANDATIONS, et à la semaine prochaine.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 2 bulletins qui accompagnent cet article:
Cette année, comme les trois années précédentes, le nombre de crises d’asthme relevées par les réseaux SOS Médecins et Oscours (passages aux urgences et hospitalisations post passage aux urgences) est en baisse notable pendant ces 2 semaines chez les moins de 15 ans.
Cette information est intéressante: sous réserve de confirmation des mêmes tendances pendant d’autres périodes de vacances scolaires, l’ABSENCE de VIE à l’ÉCOLE pour les enfants de moins de 15 ans se solde par MOINS de crises d’ASTHME, justifiant l’appel à SOS médecins ou un passage aux urgences.
Les HYPOTHÈSES concernant cette observation mérite une ample analyse pour ne pas se cantonner aux hypothèses plausibles: - Moins de vie en collectivité à l’école donc moins d’échanges de virus ou l’allergènes entre les moins de 15 ans - Moins de contact avec la pollution de l’air dans les écoles par défaut d’aération - Moins de contact avec les moisissures présentes dans les écoles, moins de contact avec certains matériaux dans les classes. Le formaldéhyde est identifié. - Quid d’autres facteurs?
Nous devons craindre avec la rentrée scolaire des vacances de Noël une reprise à la hausse du nombre de crises d’asthme dont certaines peuvent être plus graves ou plus sévères dans les populations à risque (polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé notamment chez les grands et petits adolescents à risque )
Nous ne pouvons que renouveler nos 3 conseils, surtout dans les populations à risque:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les 4 bulletins qui accompagnent cet article: - Les bulletins hebdomadaires du réseau SOS-Médecins en semaine 52/2024 et 1/2025 - Les bulletins hebdomadaires du réseau OSCOURS en semaine 52/2024 et 1/2025
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