Dans la nuit du 22 au 23 Mars 2013 Gregory Pariente, qui venait d’avoir 14 ans, nous a quitté à la suite d’une crise d’asthme aigue aussi brutale que rapide.
Il nous aura fallu 3 ans jour pour jour pour créer, ce qui nous paraît être la suite logique à cette épisode douloureux non seulement pour sa famille mais aussi pour ses si nombreux amis, la "Gregory Pariente Foundation".
Nous avons choisi comme emblème une phrase qui nous a paru sortir directement de la bouche de Greg : "Pour que mes potes respirent à pleins poumons" car rien n’était plus important que le bien être de ses chers amis.
Cette phrase introduit bien évidemment tout le travail que devra effectuer cette œuvre philanthropique à savoir informer à la fois les autorités publiques, le corps médical et les familles sur nos actions avec pour objectif de contribuer à réduire les conséquences possible d’un asthme qui peut sembler anodin.
Nous avons décidé de nous centrer sur l’asthme de l’adolescent qui touche près d’un adolescent sur dix. L’adolescence est une période critique de transition avec l’acquisition de l’indépendance où l’adolescent a tendance "à tout envoyer balader et parfois sa maladie avec". Ainsi en France, un adolescent décède toutes les deux semaines de son asthme. Nous allons donc nous concentrer sur une information de prévention tout particulièrement dans les milieux scolaires et sportifs (adolescents, familles et éducateurs) à l’occasion de divers parrainages.
Enfin assurer un suivi des avancées dans les domaines tels que le développement de nouvelles thérapeutiques et d’outils pour mesurer le retentissement de l’asthme en nous rapprochant des équipes de recherche centrées sur l’adolescent avec toujours cet objectif de contribuer à la prévention de ces épisodes aigus et permettre ainsi à tous les potes de Greg de continuer à respirer à pleins poumons.
On the night of March 22nd, 2013, Gregory Pariente who had just turned 14, suffered an acute asthma attack, one so severe that he did not survive.
It has taken us 3 years to the day since this most painful event to create what seems to us to be an appropriate legacy, not only for his family but also for his many friends, the "Gregory Pariente Foundation".
We have chosen as a motto a phrase which could so easily have come directly from Greg: "So my buddies can forever breathe freely" since nothing was more important to him than the welfare of his dear friends.
This motto clearly describes the aim of this charity and the work it will undertake to inform families, public authorities and the medical profession on ours actions destined to contribute to reduce the possible consequences of asthma, a condition which may be viewed by some as banal.
We decided to focus on adolescent asthma, which affects nearly one in ten adolescents. Adolescence is a critical transition period when their independence as a teenager takes hold and they might have a tendency to no longer care like they used to and disregard certain essentials, their illness included. As a result in France, a teenager dies every two weeks from asthma. We will therefore concentrate on preventive information, especially in schools and sports clubs (adolescents, families and educators) during various sponsorships.
Finally, to monitor progress in areas such as the development of new therapies and techniques to measure the impact of asthma by getting closer to adolescent-focused research teams with the goal of contributing to the prevention of severe asthma attacks and allow all of Greg's friends to continue breathing with full lungs.
Mathilde Debry de Pourquoi Docteur se penche sur l'augmentation des crises d'asthme chez les enfants et les ados de retour en classe...
Les crises d’asthme chez les enfants et les adolescents augmentent lors de la rentrée scolaire.
En cette rentrée des classes, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) alerte sur l’augmentation notable des crises d’asthme chez les enfants et les adolescents lors de cette période particulière.
Crises d’asthme: plus de passages aux urgences à la rentrée des classes
Chaque année, les deux premières semaines de rentrée des classes donnent lieu à une augmentation des crises d’asthme chez les jeunes de moins de 15 ans. "On observe un pic du nombre d'appels chez SOS médecins, un pic des passages aux urgences des hôpitaux et un pic des hospitalisations", souligne La Gregory Pariente Foundation. Les données de la surveillance épidémiologique quotidienne par les réseaux SOS Médecins et les données OSCOURS (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) font en effet foi : en 2022, entre la semaine 35 et la semaine 36, les hausses observées sont respectivement de +82 % (SOS médecins), de +169 % (Urgences) et de +33 % (Hospitalisations). "Ces données sont similaires à celles des 3 dernières années", précise l’association de patients.
Trois causes peuvent expliquer ce phénomène: l’arrêt du traitement de fond pendant les vacances, la recrudescence des épisodes d’infections virales respiratoires lors de la reprise de la vie en collectivité et l’exposition à certains allergènes à l’école et au collège.
Rentrée des classes : que faire contre "l'asthme scolaire"?
Face à la recrudescence des cas "d’asthme scolaire", la Gregory Pariente Foundation émet plusieurs recommandations:
Les parents et les jeunes doivent être encore plus attentifs aux signaux d’alerte témoins que l’asthme n’est plus contrôlé : difficultés respiratoires au quotidien, sifflement dans la poitrine voire oppression thoracique, réveil nocturne, recours plus fréquent à un inhalateur…
Il faut également reprendre le traitement de fond anti-asthmatique et le traitement contre les allergies dès que possible (en cas d’interruption de ces derniers).
Les jeunes doivent aussi se prémunir des allergènes à l’école et au collège en évitant de partager le même porte-manteau et de se frotter aux vêtements de leurs condisciples lors de bousculades dans les escaliers ou les couloirs. Ceux qui utilisent les bus scolaires doivent être encore plus vigilants en raison de la présence d’acariens, de moisissures et même parfois de traces de produits de nettoyage faute d’une bonne ventilation dans ce type de transport.
Les journalistes de l'agence de presse PI+ se font l'echo du communiqué de presse émis par la GPFD:
À l’occasion de la rentrée des classes, la GPFD vient de publier une liste de recommandations pour prévenir les risques d’asthme et d’allergies de rentrée scolaire, période à hauts risques pour les jeunes asthmatiques. En effet, chaque année durant les deux premières semaines de rentrée des classes, on observe un pic du nombre d’appels chez SOS médecins (+82%), des passages aux urgences (+169%) et des hospitalisations (+33%) chez les jeunes de moins de 15 ans.
Un phénomène qui s’explique notamment par l’arrêt des traitements de fond pendant l’été, mais également par le risque, moins connu, d’exposition à des allergènes à l’école et au collège.
Sur Doctissimo, Magali Régnier nous alerte et nous explique pourquoi les crises d'asthme sont plus fréquentes chez les enfants et les ados à la rentrée scolaire...
Les années précédentes, la rentrée scolaire a été marquée par un pic de crises d’asthme chez les moins de 15 ans. Survenant dans les deux semaines, ce phénomène trouve son origine dans la collectivité et l’arrêt des traitements selon les experts. Nos conseils pour éviter la crise.
En septembre, les enfants retrouvent leurs copains, leur salle de classe… et parfois malheureusement leurs crises d’asthme. Le phénomène est plus courant qu'on l’imagine : en 2022, Santé Publique France faisait état d’une hausse de 169 % de passages aux urgences pour des crises d’asthme et plus 33 % d’hospitalisations par rapport à la dernière semaine d’août. Les appels à SOS Médecin affichaient quant à eux une hausse de 82%!
Un boom des cas à chaque rentrée
L’asthme est une maladie inflammatoire des bronches qui touche seulement 10 % des enfants scolarisés. Elle se traduit par des épisodes de gêne respiratoire occasionnés par les allergènes (acariens, moisissures, pollens, poils d’animaux…), des infections respiratoires, ou des irritants respiratoires, comme la fumée ou la pollution.
En septembre, l’asthme est bien plus présent qu’à d’autres périodes de l’année. Et les parents devraient en tenir compte.
Collectivité et pause du traitement en cause
Mais pourquoi ce retour de cas concerne-t-il une fenêtre aussi étroite de 2 semaines post-rentrée scolaire ? Interrogée par nos confrères de L'Express, le Dr Françoise Pariente Ichou, responsable de la Fondation Gregory Pariente, évoque une période où se croisent plusieurs paramètres :
Eviter la crise d’asthme et réagir
Connaissant ces différents paramètres, il reste possible d’éviter la crise selon l’experte. Il est ainsi recommandé, autant que possible, de ne pas laisser ses habits en contact avec les autres vêtements dans les établissements scolaires, et de ne pas partager le même porte-manteau.
Il est également conseillé de ne pas stopper son traitement de fond pendant les vacances, et de garder une prise régulière : "Si le traitement de la crise d’asthme soulage rapidement les symptômes (dilate les bronches et améliore la respiration), il a un effet à court terme, c’est pourquoi le traitement de fond évite la survenue des crises” indiquait Assurance maladie dans un point d’information dédié à l'asthme en juin dernier. Même sans symptôme de la maladie, mieux vaut ne pas arrêter son traitement antiasthmatique ou celui de son enfant pendant l’été sans avis médical.
De petits gestes comme aérer son logement et se laver régulièrement les mains permettent aussi de diminuer l'exposition aux allergènes.
Enfin, les parents d’enfant asthmatique sont invités à redoubler de vigilance à la rentrée : sifflement dans la poitrine, oppression thoracique, réveil nocturne, recours plus fréquent à un inhalateur doivent vous emmener à consulter. Si la crise ne passe pas, les parents ne doivent pas hésiter à appeler les secours au 15.
Sources - Bulletin Santé Publique France, septembre 2022. - Asthme: pas de vacances pour le traitement de fond, site Ameli, 26 juin 2023 - Rentrée Scolaire: double alerte asthme et allergies - Communiqué de la Gregory Pariente Foundation
Dans egora.fr, Marielle Ammouche revient sur le risque surmultiplié de crise d'asthme suite à la rentrée scolaire...
La Gregory Pariente Foundation (GPFD) alerte sur les risques particuliers liés à la rentrée scolaire pour les enfants et les adolescents atteints d’asthme et/ou d’allergies.
On constate chaque année une nette augmentation des cas chez les jeunes de moins de 15 ans lors des deux premières semaines de la rentrée, se matérialisant par une augmentation des appels et passages aux urgences et des hospitalisations. Ainsi, selon les données de SOS Médecins et du réseau Oscour (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences), en 2022, entre la semaine 35 et la semaine 36, on a observé une hausse des cas de +82% (SOS médecins), +169% (Urgences) et +33% (Hospitalisations).
A cela, 3 causes principalement: l’arrêt fréquent du traitement de fond pendant les vacances, une recrudescence des épisodes d’infections virales respiratoires lors de la reprise de la vie en collectivité, et une exposition à certains allergènes à l’école et au collège.
La GPFD appelle donc à une vigilance particulière pour prévenir ces risques. Il s’agit d’être "encore plus attentifs aux signaux d’alerte témoins que l’asthme n’est plus contrôlé", de s’assurer de l’observance, que ce soit un traitement de fond anti-asthmatique ou un traitement anti-allergique, et ce dès que possible avant la rentrée scolaire.
Il s’agit aussi d’éviter tout risque d’exposition à des allergènes à l’école et au collège. Ce risque "est important mais encore trop mal connu, détaille la GPFD… Les jeunes doivent s’en prémunir en évitant de partager le même porte-manteau, de se frotter aux vêtements de leurs condisciples lors de bousculades dans les escaliers ou les couloirs, par exemple, deux causes de transfert des allergènes. Ceux qui utilisent les bus scolaires doivent être encore plus vigilants en raison de la présence d’acariens, de moisissures et même de traces de produits de nettoyage faute d’une bonne ventilation".
Enfin, les enseignants et surtout le personnel de l’infirmerie doivent être spécifiquement informés de l’asthme/allergie de l’élève.
Sources: Communiqué de la Fondation Grégory Pariente.
Le JIM.fr se fait l'echo de notre communiqué de presse au sujet de la rentrée scolaire qui est une double alerte asthme et allergies...
À l’approche de la rentrée scolaire, la Fondation Grégory Pariente, consacré à la sensibilisation à l’asthme sévère, alerte la population sur une probable augmentation des crises d’asthme. Chaque année, la rentrée scolaire est en effet marquée par une hausse des passages aux urgences pour crise d’asthme, de 169 % l’an dernier. Le Dr Françoise Pariente Ichou, membre de la fondation, appelle les enfants à reprendre leur traitement (souvent interrompu pendant les vacances) le plus tôt possible et préconise d’éviter de laisser ses vêtements en contact avec ceux des autres élèves pour éviter la diffusion des allergènes.
Le nombre de passages aux urgences pour crises d’asthme a augmenté de 169 % en septembre 2022, chez les enfants de moins de 15 ans. Selon Santé publique France qui publie ces données mercredi, cette résurgence des crises d’asthme avait également entraîné 33 % des hospitalisations par rapport à la même période. dernière semaine d’août.
Ce phénomène est le même chaque année à la rentrée, avec un pic de crises survenant deux semaines après la rentrée.
Chaque année, durant les deux semaines qui suivent la rentrée scolaire, on constate un pic de recours aux soins d’urgence pour l’asthme, chez les enfants de moins de 15 ans. – Santé publique France
Retour à la vie communautaire
Pour Santé Publique France, cette augmentation s’explique de deux manières : un arrêt des traitements spécifiques durant l’été, et un retour à une vie associative qui facilite la circulation des virus et allergènes à l’origine des crises.
Il existe des moyens simples pour réduire le risque, selon Françoise Pariente Ichou, médecin responsable de la fondation Grégory Pariente. «La reprise du traitement est la base» rappelle-t-elle à franceinfo, ajoutant que les enfants à risque peuvent aussi “éviter de laisser ses vêtements avec ceux des autres, car on sait que les allergènes passent d’une couche à l’autre”.
“Comme on sait qu’il y aura une multiplication des crises, il faut savoir les identifier pour bien les gérer“, Elle ajoute. Au moindre signe annonciateur – sifflement dans la poitrine, difficultés respiratoires – l’enfant doit utiliser un bronchodilatateur, et si la crise ne passe pas, il convient alors d’appeler le 15.
Quatre millions de personnes sont touchées par l’asthme en France, selon l’Inserm, et 5 % d’entre elles sont sujettes à des crises sévères.
La rhinite allergique est une maladie chronique qui commence le plus souvent dans l’enfance ou l’adolescence, et elle persiste à l’âge adulte. Elle est loin d’être anodine...
La rhinite allergique peut être un véritable handicap. Elle affecte la qualité de vie des jeunes. L'obstruction nasale, la rhinorrhée, les difficultés respiratoires, et l’irritation des yeux en cas de conjonctivite associée, rendent l’endormissement difficile et provoquent des réveils nocturnes, ce qui raccourcit d’autant la durée du sommeil. Quant à sa qualité, elle peut être fortement dégradée. Dans la journée, la fatigue peut altérer la concentration, induire une somnolence ou au contraire une agitation ou de l’hyperactivité, empêchant une scolarité normale.
Le taux d’absentéisme des enfants ayant une rhinite allergique a été peu évalué mais pourrait atteindre 20% d’entre eux. Plusieurs études suggèrent une association entre difficultés scolaires et sévérité de la rhinite allergique, ainsi qu’entre l’augmentation des pollens et la baisse des performances scolaires.
Une étude britannique a même montré que les élèves souffrant de rhinite allergique avaient plus fréquemment de moins bons résultats au certificat général de fin d’études secondaires ayant lieu entre mai et juin qu’aux examens blancs organisés l’hiver, que les élèves n’ayant pas de rhinite allergique.
En France, son impact sur les performances scolaires, en particulier chez les plus jeunes, mériterait d’être plus étudié…
THAU INFO se penche aussi sur l'augmentation des crises d'asthme lors de la rentrée scolaire:
À chaque rentrée scolaire, les courbes s'affolent chez les moins de 15 ans avec un pic observé environ deux semaines après. L'an dernier, Santé publique France a relevé une hausse de 169% de passages aux urgences pour des crises d'asthme début septembre et plus 33% d'hospitalisations par rapport à la dernière semaine d'août.
En cause, il y a l'arrêt des traitements pendant les vacances d'été, mais aussi le retour à l'école en collectivité, avec des virus qui circulent et des allergènes qui peuvent déclencher les crises.
Les moyens pour tenter de les éviter sont assez simples, selon la microbiologiste Françoise Pariente Ichou, médecin responsable de la Fondation Gregory Pariente, créée pour sensibiliser sur le sujet de la prévention. Il faut éviter, par exemple, de laisser ses vêtements en contact avec les autres vêtements à l’école et au collège "parce qu’on sait qu’il y a des allergènes qui passent d’un manteau à l’autre", explique Françoise Pariente Ichou.
Alerter le 15 si le traitement ne calme pas la crise
De plus, les enfants arrêtent souvent de prendre leur traitement pendant les vacances d’été. "Reprendre le traitement, c’est quand même la base"
Ouest France se fait l'éco du communiqué de presse de la GPFD pour nous allerter des crises d'asthme qui vont reprendre lors de la rentrée scolaire: "Santé publique France a annoncé ce mercredi que les crises d’asthme pourraient connaître un énorme pic à la rentrée 2023.
Ils ne sont même pas retournés sur les bancs de l’école que cette nouvelle va déjà les inquiéter… En effet, les jeunes qui vont effectuer leur rentrée 2023 pourraient connaître un moment compliqué. Notamment à cause du pic de crises d’asthme qui pourrait arriver.
LES JEUNES ONT DROIT À PLUS DE VACANCES?
Mais avant d’évoquer ces crises d’asthme pour la rentrée, encore faut-il savoir à quel moment les jeunes vont retourner à l’école. En effet, comme l’a annoncé Emmanuel Macron, la rentrée se fera le 4 septembre prochain. Toutefois, certains ont espéré un report.
Car depuis quelques jours, une rumeur annonce que la rentrée va finalement se faire le 18 septembre. Il s’agit d’une rumeur qui a vu le jour sur TikTok et qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis quelque temps. Toutefois, tout serait faux.
En effet, nos confrères de BFMTV n’ont pas manqué de rappeler que cette histoire n’a ni queue ni tête et que la rentrée va bel et bien se faire le 4 septembre. Reste à savoir si les élèves se verront prêts à rentrer.
Et nous faisons notamment allusion aux fournitures scolaires. Car depuis plusieurs mois, le prix de celles-ci n’ont cessé d’augmenter. De fait, certaines communes tentent d’aider les parents avec différentes bourses pour payer le matériel.
Entre ces aides et les allocations CAF, le pays fait tout pour alléger le porte-feuille des Français. Mais peut-être que celui-ci va en prendre à nouveau un coup dans les prochaines semaines. Et, ce, dès le début de la rentrée 2023.
Il se pourrait en effet que les parents se rendent en masse dans les pharmacies. Simplement dans le but de trouver des médicaments pour leurs enfants. Et notamment ceux qui souffrent d’asthme. Etant donné que des pics se voient prévus pour les prochains jours.
UNE RENTRÉE MARQUÉE PAR UNE AUGMENTATION DE L’ASTHME
C’est en tout cas ce que notent nos confrères de France Bleu. Le média a en effet relayé une étude menée par Santé Publique France. Et celle-ci ne semble pas encourageante au niveau des pics d’asthme à prévoir.
Selon eux, le nombre de passages aux urgences pour des crises d’asthme a augmenté de 169% en septembre 2022, chez les moins de 15 ans. Rien de bon avant la rentrée… De plus, «cette recrudescence des crises d’asthme avait également entraîné 33% d’hospitalisations… par rapport à la dernière semaine d’août».
Toutefois, nos confrères notent que ce phénomène serait le même chaque année. Du moins, lorsque la rentrée approche. Le pic de crises arriverait seulement 15 jours après le retour des élèves à l’école. Mais pour quelle raison?
Deux faits l’expliquent d’après Santé Publique France: «un arrêt des traitements spécifiques pendant l’été, et un retour à la vie en collectivité qui facilite la circulation des virus et des allergènes à l’origine des crises».
Françoise Pariente Ichou, médecin responsable de la fondation Gregory Pariente, explique que l’on peut endiguer le problème. «Reprendre le traitement, c’est la base. Les enfants à risques peuvent aussi éviter de laisser leurs vêtements avec ceux des autres, car on sait que des allergènes passent d’un manteau à l’autre». A-t-elle indiqué.
ICI se penche aussi sur le pic de crises d'asthme lors de la rentrée scolaire... Le phénomène se reproduit année après année. Il est donc aisé de se prémunir et de minimiser les risques.
"Un pic de crises d'asthme survient chaque année début septembre chez les moins de 15 ans, selon Santé publique France ce mercredi, qui appelle à la vigilance et rappelle les bons gestes à connaître.
Le nombre de passages aux urgences pour des crises d'asthme a augmenté de 169% en septembre 2022, chez les moins de 15 ans. Selon Santé Publique France, qui publie ce mercredi ces données, cette recrudescence des crises d'asthme avait également entraîné 33% d'hospitalisations par rapport à la dernière semaine d'août.
Ce phénomène est le même chaque année au moment de la rentrée scolaire, avec un pic de crises qui survient quinze jours après le retour à l'école.
Retour à la vie en collectivité
Pour Santé Publique France, cette hausse s'explique de deux manières : un arrêt des traitements spécifiques pendant l'été, et un retour à la vie en collectivité qui facilite la circulation des virus et des allergènes à l'origine des crises.
Il y a des moyens simples de réduire les risques, selon Françoise Pariente Ichou, médecin responsable de la fondation Gregory Pariente. "Reprendre le traitement, c'est la base", rappelle-t-elle à franceinfo, ajoutant que les enfants à risques peuvent aussi "éviter de laisser leurs vêtements avec ceux des autres, car on sait que des allergènes passent d'un manteau à l'autre".
"Comme on sait qu'il va y avoir une augmentation des crises, il faut savoir les repérer pour bien les gérer", ajoute-t-elle. Au moindre signe d'alerte - sifflement dans la poitrine, difficulté à respirer - l'enfant doit utiliser un bronchodilatateur, et si la crise ne passe pas il est alors conseillé d'appeler le 15.
Quatre millions de personnes sont concernées par l'asthme en France, selon l'Inserm, et 5% d'entre elles sont sujettes à des crises graves."
Anne-Laure Dagnet (Radio France) s'intéroge sur le pic de crises d'asthme lors de la rentrée scolaire: "Chaque année, quand sonne l’heure de retourner à l’école, Santé Publique France enregistre un pic de crises d’asthmes chez les moins de 15 ans qui entraînent une recrudescence d'hospitalisations."
À chaque rentrée scolaire, les courbes s'affolent chez les moins de 15 ans avec un pic observé environ deux semaines après. L'an dernier, Santé publique France a relevé une hausse de 169% de passages aux urgences pour des crises d'asthme début septembre et plus 33% d'hospitalisations par rapport à la dernière semaine d'août.
En cause, il y a l'arrêt des traitements pendant les vacances d'été, mais aussi le retour à l'école en collectivité, avec des virus qui circulent et des allergènes qui peuvent déclencher les crises.
Les moyens pour tenter de les éviter sont assez simples, selon la microbiologiste Françoise Pariente Ichou, médecin responsable de la Fondation Gregory Pariente, créée pour sensibiliser sur le sujet de la prévention.
Il faut éviter, par exemple, de laisser ses vêtements en contact avec les autres vêtements à l’école et au collège "parce qu’on sait qu’il y a des allergènes qui passent d’un manteau à l’autre", explique Françoise Pariente Ichou. Alerter le 15 si le traitement ne calme pas la crise.
De plus, les enfants arrêtent souvent de prendre leur traitement pendant les vacances d’été. "Reprendre le traitement, c’est quand même la base", insiste le médecin qui incite également à être attentifs aux signes précurseurs. "On sait qu’il va y avoir une augmentation de crises d’asthme, donc il est indispensable de savoir les repérer pour bien les gérer", note-t-il.
Ainsi, au moindre signe d'alerte, sifflement dans la poitrine, difficulté à respirer, toux sèche nocturne, l'enfant doit utiliser un bronchodilatateur. Si la crise ne passe pas, les parents ne doivent pas hésiter à appeler les secours au 15.
L'Express reprend l'article de la GPFD pour alerter quant au pic de crises d'asthme consecutif au retour à l'école et en communauté après une longue période de vacances.
Chaque année, les courbes s’affolent. Au cours des deux semaines qui suivent la rentrée scolaire, on observe un "pic des recours aux soins d’urgence pour asthme, chez les enfants de moins de 15 ans", déclarait Santé publique France dans un point épidémiologique datant de septembre 2022. L’année dernière, l’agence relevait une hausse de 169 % de passages aux urgences pour des crises d’asthme et plus 33 % d’hospitalisations par rapport à la dernière semaine d’août 2022. À cela, s’ajoutait un pic du nombre d’appels chez SOS médecins (+ 82 %). Des données similaires à celles des trois dernières années.
Pour rappel, l’asthme est une maladie inflammatoire des bronches qui touche environ 10 % des enfants scolarisés. Elle se traduit par des épisodes de gêne respiratoire. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ces crises : les allergènes (acariens, moisissures, phanères d’animaux, pollens…), les infections respiratoires, ou les irritants respiratoires (pollution de l’air, fumée de tabac). "Chaque année, on observe au cours des deux semaines qui suivent la rentrée scolaire, une montée, puis un pic de crises d’asthme en France. Pourtant, ce phénomène n’est pas inéluctable", assure à L’Express le Dr Françoise Pariente Ichou, responsable de la Fondation Gregory Pariente, qui œuvre en faveur de la prévention de l’asthme chez l’adolescent.
Alors, comment expliquer la hausse des crises d’asthme lors de la rentrée scolaire ? Tout d’abord, elle peut être liée au retour à la collectivité. En septembre, l’enfant doit se rasseoir sur les bancs de l’école et se mélanger à nouveau avec ses camarades de classe. Il est donc davantage exposé à des virus qui peuvent entraîner des infections respiratoires favorisant la venue de nouvelles crises. La rentrée scolaire est souvent synonyme d’émotions fortes qui peuvent exacerber les crises respiratoires. "Les crises d’asthme apparaissent lorsque revient la période automnale, plus humide, et les symptômes s’accentuent avec le stress de la vie quotidienne", affirme l’association Asthme & Allergies sur son site.
"Parmi les trois causes identifiées, il y a l’exposition à des allergènes à l’école et au collège. C’est un facteur moins connu. Les appartements contiennent des particules allergisantes (acariens, moisissures) qui se collent sur les vêtements des enfants. Si les enfants ou adolescents frottent leurs vêtements, comme en partageant le même porte-manteau ou en se bousculant dans les escaliers, il y a un transfert des allergènes qui peut se faire sur son copain asthmatique, il est alors automatiquement exposé", poursuit Françoise Pariente Ichou. Pour éviter ce cas de figure, il est recommandé de ne pas laisser ses habits en contact avec les autres vêtements dans les établissements scolaires. Concrètement, il s’agit de ne pas partager le même porte-manteau. La vigilance est aussi de mise pour ceux qui prennent le bus scolaire.
L’arrêt du traitement de fond
Par ailleurs, Santé publique France mentionne le rôle joué par l’arrêt du traitement de fond. En effet, le départ en vacances est souvent synonyme de rupture avec le quotidien, d’où la tentation de rompre avec les bonnes habitudes. "Certains adolescents ont tendance à être moins observants. Ils veulent être plus indépendants et oublient fréquemment de prendre leur traitement de fond de façon régulière, parfois même pendant les vacances", analyse Françoise Pariente Ichou. L’adolescence est aussi pour certains une période de "lune de miel" : ayant moins de symptômes que pendant la petite enfance, l’adolescent ne voit plus l’intérêt de prendre son traitement de fond tous les jours.
Début juin, l’Assurance maladie soulignait, dans un point d’informations dédié, l’importance de continuer son traitement pendant la période estivale. Elle constatait que son arrêt temporaire n’était pas souhaitable, car il pouvait avoir des conséquences sur le contrôle de l’asthme. "Si le traitement de la crise d’asthme soulage rapidement les symptômes (dilate les bronches et améliore la respiration) il a un effet à court terme, c’est pourquoi le traitement de fond évite la survenue des crises : il soigne l’inflammation des bronches", rappelait-elle. Même sans symptôme de la maladie, il est fortement déconseillé d’interrompre son traitement anti-asthmatique ou celui de son enfant pendant l’été sans avis médical.
Le traitement de fond permet de conserver un contrôle sur la maladie. "Il s’inscrit dans une démarche globale associant une éducation thérapeutique de l’enfant et de son entourage", insistait de façon formelle Santé publique France. En septembre 2022, l’organisation ajoutait que les recommandations concernant la prise en charge de l’asthme restaient insuffisamment suivies.
"On n’alerte jamais assez en amont"
"Chez les enfants, dans 80 % des cas, l’asthme est relié à une allergie", continue Françoise Pariente Ichou, et donc "ils ont un traitement de fond et un traitement contre leur(s) allergies et en cas d’arrêt, il faut les reprendre immédiatement". Chaque année, la Gregory Pariente Foundation mise sur l’éducation et la prévention pour éviter ces pics d’asthme en septembre : "Si les parents et les enfants étaient informés avant chaque rentrée, ils seraient plus vigilants à repérer le moindre signe qu’une crise d’asthme arrive. On n’alerte jamais assez en amont, il faudrait probablement faire des campagnes d’information à grande échelle, huit jours avant la rentrée comme des spots télé, répétés durant une semaine."
Les parents sont invités à redoubler de vigilance face aux difficultés respiratoires de leur enfant asthmatique : sifflement dans la poitrine, voire oppression thoracique, réveil nocturne, recours plus fréquent à un inhalateur… L’objectif étant de reconnaître le plus tôt possible les symptômes qui indiqueraient une aggravation de son asthme. À quelques jours de la rentrée des classes, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) a partagé sur son site sa liste de recommandations dans cette période à hauts risques pour les jeunes asthmatiques. Parmi les bons réflexes à retenir durant cette rentrée : aérer régulièrement à l’intérieur pour limiter les allergènes et transmettre à son enfant l’habitude de se laver les mains régulièrement pour éviter la transmission des virus. Enfin, il est également possible de prendre rendez-vous chez son médecin afin d’obtenir un bilan respiratoire complet.
Depuis un bon moment, Santé Publique France note chaque année un pic de crises d'asthme avec des hospitalisations en hausse peu après la rentrée des classes. Les raisons sont facilement identifiables: - Souvent, les ados ne prennent pas parfaitement leur traitement durant les vacances... Ils arrivent donc début Septembre mal armés. - Le retour à l’école et en collectivité met innévitablement les ados en contact avec de nombreux virus et de nombreux allergènes.
Il y a des moyens assez simples pour éviter les crises graves: - Il faut impérativement reprendre son traitement de fond. - Il ne faut pas mélanger ses vêtements (Manteaux...) avec ceux des autres...
Au moindre signe d’alerte: sifflement dans la poitrine, difficultés à respirer, l’enfant doit utiliser un bronchodilatateur. Si la crise d’asthme ne passe pas, il faut appeler le 15.
L’asthme et les allergies de rentrée scolaire, c’est quoi ? Et comment lutter contre?
À J-7 de la rentrée des classes, la GPFD fait le point et rappelle que comme chaque année, une hausse des crises d’asthme chez les moins de 15 ans est attendue dans les deux premières semaines de reprise des classes.
Ce phénomène semble inéluctable depuis des années, mais il ne le sera plus si les parents ou les jeunes s’assurent DÈS AUJOURD'HUI de la bonne prise quotidienne du traitement de fond (voire du traitement contre les allergies) et surtout de la reprise de ce(s) dernier(s) s’il(s) a/ont été interrompu(s) ou pris irrégulièrement pendant les vacances. Les autres recommandations figurent ci- dessous dans le communiqué.
Alors soyez vigilants en étant plus attentifs au moindre signe de difficultés respiratoires dans les gestes de la vie quotidienne!
Paris, le 28 août 2023 - La Gregory Pariente Foundation (GPFD) alerte sur le double risque que constitue l’asthme de rentrée scolaire et le risque, moins connu, d’exposition à des allergènes à l’école et au collège. Chaque année, les deux premières semaines de rentrée des classes (Semaine 36 à 38) donnent lieu à une augmentation des crises d’asthme chez les jeunes de moins de 15 ans. On observe un pic du nombre d'appels chez SOS médecins, un pic des passages aux urgences des hôpitaux et un pic des hospitalisations. Les données de la surveillance épidémiologique quotidienne par les réseaux SOS Médecins et les données OSCOURS (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) par Santé Publique France font foi : en 2022, entre la semaine 35 et la semaine 36, les hausses observées sont respectivement de +82% (SOS médecins), de +169% (Urgences) et de +33% (Hospitalisations). Ces données sont similaires à celles des 3 dernières années.
Arrêt du traitement de fond pendant les vacances.
Recrudescence des épisodes d’infections virales respiratoires lors de la reprise de la vie en collectivité.
Exposition à certains allergènes à l’école et au collège.
Vigilance : les parents et les jeunes doivent être encore plus attentifs aux signaux d’alerte témoins que l’asthme n’est plus contrôlé : difficultés respiratoires au quotidien, sifflement dans la poitrine voire oppression thoracique, réveil nocturne, recours plus fréquent à un inhalateur...
Observance : reprendre le traitement de fond anti-asthmatique et le traitement contre les allergies dès que possible avant la rentrée scolaire (en cas d’interruption de ces derniers).
Évitement : le risque d’exposition à des allergènes à l’école et au collège est important mais encore trop mal connu... Les jeunes doivent s’en prémunir en évitant de partager le même porte-manteau, de se frotter aux vêtements de leurs condisciples lors de bousculades dans les escaliers ou les couloirs, par exemple, deux causes de transfert des allergènes. Ceux qui utilisent les bus scolaires doivent être encore plus vigilants en raison de la présence d’acariens, de moisissures et même de traces de produits de nettoyage faute d’une bonne ventilation.
La GPFD intervient à chaque remise des prix du tournois des jeunes du TCS depuis 10 ans. C'est une superbe occasion de parler directement aux ados de l'asthme. C'est le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, qui s'est chargée du discours et des explications. Et comme à chaque fois, elle a été particulièrment suivie... ça a été l'occasion de rappeler quels points importants:
Devant un public composé de jeunes sportifs, d'éducateurs sportifs, de parents et d’organisateurs du Tennis Santé, le Dr. Françoise Pariente Ichou a su capter l’attention de tous :
La GPFD, membre du collectif des 31 organisations Des États Généraux de la Santé Respiratoire, s’applique à participer au succès des 3ème EGSR sous la direction du Pr. Chantal Raherison.
À l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques, le thème de l’Activité Physique et maladies respiratoires est retenu pour 2024, l’occasion de réunir le plus grand nombre d’acteurs impliqués dans la réussite de la mise en place tant organisationnelle que financière de ce « Sport Santé »au plan national pour tous les malades respiratoires chroniques
Les 2 messages clés de la GPFD:
"le sport est bénéfique à l’asthmatique à condition que son asthme soit contrôlé par un traitement de fond bien suivi selon les recommandations de son médecin et l’inhalation de son broncho-dilatateur 10 a 15 mn avant de démarrer son sport, d’avoir réalisé un bon échauffement et d’être prudent voir de remettre son activité sportive si possible lors des pics de pollution ou par grand froid ou grand chaud, sans oublier l'indispensable visite chez un pneumologue pour tout adolescent chez qui un asthme a été diagnostiqué".
"Le match se gagne grâce à la force du collectif, l’ensemble de la chaine de soins et sans oublier le rôle fondamental des copains pour motiver leur potes asthmatiques à bien prendre leur traitement".
Au nom de la GPFD, le Dr. Françoise Pariente Ichou et M. Pierre Pariente, fondateur tiennent à remercier M.Olivier Levy et M. Jean-Pierre Karsenty respectivement président et vice président du Tennis Club de la Source. Merci pour leur témoignage de soutien aux actions de prévention de la GPFD à destination des jeunes asthmatiques.
On y parle du rôle essentiel des sportifs de haut niveau, des éducateurs sportifs, des professeurs, des médecins et des acteurs du soins pour porter le message "Asthme et Sport" sont compatibles et bénéfiques...
Christèle Gautier conclut en mettant en valeur le rôle essentiel des sportifs de haut niveau asthmatique pour porter ces messages avec les éducateurs sportifs, les professeurs, les médecins, les acteurs du soin.
Thomas Busser, sportif de haut niveau en aviron, nous explique son parcours d’asthmatique, la chance qu'il a eu d'être bien pris en charge par ses différents médecins vers le Pneumologue, ses difficultés, jeune, avec les copains "c'est le dopé entendait-il".
Sa recommandation: "être bien suivi, toujours chercher à s'exprimer librement sur ses signes respiratoires, pour que l’asthme une fois diagnostiqué puisse être bien pris en charge et prendre régulièrement son traitement pour pouvoir faire presque tout ce que l'on veut".
Mais quel témoignage! C'est vivant, c'est du vécu, c'est précis, on y parle de tout, rien n'est évité, il y a les problèmes et les solutions. Tout est parfaitement expliqué, sans détour, et tout ça avec un sourire dévastateur...
Léa est asthmatique depuis toujours. Les premiers signes de la maladie arrivent rapidement. Vers l'âge de 6 ans, elle se souvient de ses crises, lorsqu'elle commence la natation et le water-polo.
Sa maman est elle aussi asthmatique. Lors de la première crise, c'est elle qui lui porte secours avec son bronchodilatateur qui ne la quitte jamais, heureusement. Le diagnostic tombe rapidement: c'est de l'asthme...
Au départ, elle soigne ses crises avec son bronchodilatateur. Mais avec l'évolution de la maladie et les crises nocturnes, le traitement par corticoïde devient incontournable.
Léa passe de l'asthme d'effort à l'asthme sévère, et aux traitements à base de corticoïdes. Ce n'est pas facile, elle prend du poids et les moqueries augmentent encore...
Forcément, elle n'a plus trop envie de prendre ce traitement qui l'isole socialement... Les médecins lui suggèrent alors d'arrêter le sport... C'est encore pire... Mais Léa cumule les mauvais points: le sport, la piscine, le chlore...
Vers l'âge de 15 ans, elle change de pneumologue, et ça change tout... Léa dit que sa nouvelle pneumologue lui a sauvé la vie en la dirigeant vers les biothérapies. "Elles ont donné du souffle à ma vie".
Pouvoir diminuer son traitement de fond grâce à une piqure chaque mois change tout, jusqu’à pouvoir arrêter le traitement de fond.
Son message aujourd'hui: "Je ne prenais pas mon traitement lorsque j'étais petite... trop d'exclusion, trop de moqueries... Mais c'était une erreur. Je vous conseille de prendre votre traitement. Mais aussi de faire du sport. Amusez-vous dans le sport... Vous allez vous épanouir"...
Léa brille par sa bonne humeur, son franc-parlé, son sourire... C'est une incroyable ambassadrice positive pour cette maladie et la GPFD. Merci Léa 🤩🤩🤩
Christèle Gautier nous explique ce qu’est la Stratégie Nationale Sport Santé et l’élaboration des politiques publiques du sport : en quoi le sport peut aider à mieux vivre en société à mieux s’émanciper, à mieux éduquer, à être en meilleure santé, à davantage inclure, à favoriser l'attractivité des territoires…
Avec l'ensemble des acteurs concernés, aider à opérer un renversement vers le préventif en intégrant notamment dans le quotidien de chacun, à tout âge, une routine d'activité physique parfois adapté pour, chaque jour grandir en bonne santé.
Il y a d'une part le combat contre l'inactivité et la sédentarité et d’autre part l'engagement vers une activité sportive de son choix dans un club ou ailleurs car la santé physique, c'est la santé mentale, c'est la santé sociale.
Enfin permettre aux jeunes de s'épanouir et en s'épanouissant de davantage respecter l’autre.
Presse Agence: "À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme 2023, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) s’associe à plusieurs athlètes de haut niveau asthmatiques – Alain BERNARD, double champion du monde olympique de natation, Louis SAHA, vice-champion du monde de football, Thomas BUSSER, recordman du monde d’endurance en aviron sur ergomètre – ainsi qu’à des pneumologues experts pour mettre en lumière les bénéfices d’une pratique sportive régulière dans la gestion de l’asthme.
Dans ce cadre, elle dévoile une vidéo exclusive, avec des témoignages éclairants pour sensibiliser le grand public sur les dangers de l’asthme de l’adolescent et démontrer, qu’avec une prise en charge adaptée, sport et asthme forment une combinaison gagnante...
On dit parfois à un adolescent asthmatique "Prends en charge ton asthme" parce qu’on le croit suffisamment grand physiquement pour se prendre en charge.
Le Pr. Camille Taillé nous met en garde "Il ne faut pas être exigeant trop vite ou trop tôt et savoir accompagner le jeune dans cette autonomisation progressive" ; elle nous éclaire sur ce que veut dire concrètement "Prendre sa maladie en main".
Le Pr. Louis-Jean Couderc nous donne son avis sur les sports autorisés et ceux qui ne le sont pas ! Il commence à répondre à cette question par cette phrase essentielle : "Le jeune va s’équiper en matériel, et moi en tant que médecin, mon rôle est de l'équiper au plan respiratoire pour qu’il puisse faire le sport qu’il veut faire, dans des bonnes conditions de sécurité"…
Le Pr. Gilles Garcia revient sur les conséquences pour les jeunes de cette période Covid où l’activité physique a été largement réduite.
Double champion olympique en natation (2008 et 2012), Alain Bernard a reçu un diagnostic d'asthme durant son adolescence. Une maladie chronique qui ne l'a pas empêché de devenir un athlète de haut niveau. "Les symptômes se manifestaient surtout à l'entraînement, surtout si les exercices étaient intensifs, parfois dans des anciennes piscines pas très bien ventilées. J'y étais plus sensible que mes collègues, et c'était un peu rageant. Je me demandais pourquoi j'avais de l'asthme, et pas eux" raconte-t-il dans une conférence sur l'Asthme et les Sportifs de Haut Niveau organisée le 1er mai 2023 par la Gregory Pariente Fondation (GPFD)...
Dans cet épisode, le Pr. Louis-Jean Couderc et Mme. Christèle Gautier abordent chacun, l’un en pneumologue, l’autre en tant que Chef de projet Stratégie Nationale Sport Santé, le problème de la rétention de la parole des jeunes. Comment pouvons nous les aider à s’exprimer, au plan respiratoire mais aussi au niveau de leur stress, qu’il soit lié au sport ou non.
Europe1: "C’est une maladie respiratoire chronique qui concerne au moins 4 millions de Français... Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le sport n’est absolument pas déconseillé aux asthmatiques. Bien au contraire. On peut être asthmtique et faire du sport. Grâce au sport les asthmatiques travaillent les muscles qui sont tout autour des poumons comme le diaphragme. Une activité physique quotidienne leur permet d’augmenter leur capacité pulmonaire".
Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la Gregory Pariente fondation: "ça améliore le souffle, ça améliore la fonction respiratoire,ça permet de contrôler sa maladie et s’améliore la qualité de vie.
Il suffit de respecter quelques précautions avant une séance de sport et d'avoir son traitement de secours sur soi. Il faut insuffler une à deux bouffées 10 minutes avant l’exercice et on adapte l’effort à ce qu’on est capable de faire. La course à pied, la natation, le foot. Tous les sports sont autorisés. Il faut en revanche éviter les entraînements en extérieur lors des pics de pollution et période de grand froid ou encore de fortes chaleurs ". Attention, une seule activité reste toujours formellement interdite: la plongée sous-marine avec bouteille…
Le Pr. Louis-Jean Couderc répond à la question: "qu’est ce que l’asthme d’effort? Et quelle attitude faut-il avoir face à cet asthme? Il conclut par l’importance d’une médecine personnalisée, d'une prise en charge personnalisée, d’interrogatoire et de recherche de tous les facteurs déclenchants.
Le Pr. Gilles Garcia nous explique ce qu’est le contrôle de l’asthme et en quoi c’est essentiel d’avoir un asthme bien contrôlé. Un jeune peut-il savoir ce qu’est un asthme controlé?
Le Pr. Camille Taillé intervient pour rappeler les symptômes de l’asthme.
Le Pr. Gilles Garcia conclut sur l’intérêt d’utiliser les scores de contrôle de l’asthme.
La Gregory Pariente Foundation remercie donc Agnes Firmin Le Bodo pour son engagement aux côtés des acteurs engagés (et nous sommes nombreux) pour la prévention et la lutte contre les maladies respiratoires chroniques.
En cette Journée Mondiale de l'Asthme et à l’approche des JO 2024 à Paris, nous nous réjouissons qu’avec le ministère des sports et des jeux olympiques et paralympiques vous soyez le moteur "pour promouvoir l’importance de l’activité physique adaptée pour réduire l’asthme, notamment chez l’adolescent".
Merci Mme Firmin Le Bodo pour votre soutien aux actions de la Gregory Pariente Fondation 😊
La Gregory Pariente Foundation est cosignataire avec 4 autres associations de patients de cette tribune parue dans le Quotidien du Médecin du 12 mai 2023. Le sujet est d'alerter sur le risque de substitution inadéquate en pharmacie de dispositifs hybrides inhalés (Substitution d’un inhalateur anti-asthmatique par un autre inhalateur non identique) sans même l’avis du médecin ou du patient et sans l’avis du patient.
Un parcours de substitution adéquat doit être construit en concertation avec les patients et les médecins.
Une information et une formation sur l’utilisation de l’inhalateur substitué s’avèrent indispensables, ce qui n’est en aucun cas garanti et sinon le patient doit pouvoir si opposer.
Le Pr. Gilles Garcia nous explique la physiologie de la respiration en passant du quotidien à celle d’un sportif de haut niveau en passant par celle d’un asthmatique de tous les jours jusqu’à celle d’un grand sportif.
Le Pr. Camille Taillé développe les bénéfices de l’activité physique et sportive pour un jeune asthmatique et conclut "La pire des choses serait d’interdire le sport à un adolescent".
Moustique.be: "En règle générale, un traitement adapté permet aux asthmatiques de faire autant de sport que les autres. Cela leur permet même de mieux vivre avec leur maladie."
"Petite devinette: trouvez le point commun entre Justine Henin, David Beckham et Alain Bernard? Cela ne saute pas aux yeux, mais ces trois grands champions sont tous asthmatiques. Une caractéristique qui pourrait sembler incompatible avec leurs résultats et pourtant, ils sont loin d'être des exceptions. Comme l'a fait savoir à LCI Mathieu Téoran, secrétaire général de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), "on considère que 30 à 70% de sportifs ont fait ou feront de l’asthme" selon les études."
"Car c'est un fait: sport de haut niveau n'est pas incompatible avec l'asthme, bien au contraire. C'est ce qu'ont rappelé plusieurs sportifs et experts lors d'un colloque organisé par l'institut spécialisé "Gregory Pariente Foundation" pour la journée mondiale de l'asthme en ce 2 mai, tout en expliquant les dessous de cette apparente contradiction."
Donc pas besoin d'être un champion pour faire du sport lorsque l'on est asthmatique... 🙃
La parole est à Louis Saha. Nul doute qu’après ces deux premiers épisodes vous serez convaincus qu’asthme et sport de haut niveau, c’est possible. Alors plus d’excuse pour ne pas faire de sport... Chacun à son niveau, en se sentant le mieux possible et en respectant bien vos recommandations.
Plus de quatre millions de personnes souffrent de cette maladie respiratoire en France. Longtemps, on a prescrit comme traitement des médicaments et le repos, en limitant l'activité physique pour éviter les crises. Or, les récentes études scientifiques montrent que le sport, c'est bon pour les asthmatiques.
"On peut être asthmatiques et faire du sport. Il suffit de respecter quelques précautions". Le Dr. Françoise Pariente Ichou est interviewée par Europe1 pour donner toutes les recommandations...
Trois sportifs de haut niveau, tous asthmatiques:
Trois Pneumologues:
Dans les 2 premiers épisodes vous découvriez le face à face d’Alain Bernard et de Louis Saha et leurs échanges sur leur parcours d’asthmatique tout en conciliant sport au plus haut niveau et maladie asthmatique.
Trois sportifs de haut niveau, tous asthmatiques ont accepté de témoigner sur leurs parcours sportifs ainsi que sur la prise en charge de leur Asthme. Ils ont réussi des carrières exceptionnelles bien qu’étant asthmatiques. Ils incitent les jeunes à faire du sport et pour eux, la pire chose serait qu’ils n’en fassent pas.
Dans ce compte rendu complet, vous retrouverez les phrases clés de nos champions sur ce sujet.
Grand merci à France Info qui reprend et diffuse largement l'intégralité de la communication de la GPFD pour cette journée mondiale de l'asthme. Vous retrouvez sur leur site le "teaser" de notre vidéo "Asthme et Sportif de Haut Niveau" avec Alain Bernard (Nageur, double champion olympique), Louis Saha (Footballeur, et vice-champion du monde), Thomas Busser (Aviron, recordman du monde d’endurance sur ergomètre), le Pr. Gilles Garcia (Physiologiste et Pneumologue à l’hôpital d’Antony, Président d’Asthme & Allergies), le Pr. Camille Taillé (Pneumologue à l’hôpital Bichat à Paris, responsable du Centre Asthme Sévère), le Pr. Louis-Jean Couderc (Ancien Chef de Service de pneumologie à l’hôpital Foch à Suresnes, Professeur des Universités Paris-Saclay), Mme Christèle Gautier (Ministère des Sports, des Jeux Olympiques et Paralympiques, Chef du bureau “Elaboration des Politiques Publiques du Sport“ et Chef de projet Stratégie Nationale Sport Santé.
Le sport est le meilleur médicament contre l'asthme...
Pour cette Journée Mondiale de l’Asthme 2023, le 2 mai 2023, coïncidant avec les 10 ans du départ de Gregory, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) présente pourquoi elle a entrepris de réaliser ce projet: “Asthme et Sportif de Haut Niveau“.
L’objectif a été de convaincre les adolescents asthmatiques que le sport est bénéfique sur tous les plans (physique, mental et social) pour eux à la condition d’être régulièrement suivi et d’avoir le traitement le plus adapté, pour obtenir le contrôle de leur asthme.
Trois sportifs de haut niveau, tous asthmatiques:
Trois Pneumologues:
Mme Christèle Gautier, du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, chef du bureau “Élaboration des Politiques Publiques du Sport“, chef de projet Stratégie Nationale Sport Santé, nous explique comment “Il faut, à tout âge, combattre la sédentarité en installant une routine d’activité physique pour chaque jour grandir en bonne santé (santé physique, santé mentale, santé sociale) et ainsi améliorer sa qualité de vie dans le temps“.
La GPFD remercie du fond du coeur nos sept intervenants pour leurs partages et le temps qu'ils nous ont consacré.
Nous remercions Astra Zeneca pour leur soutien institutionnel.
La Gregory Pariente Foundation (GPFD) a organisé sa seconde soirée le 22 mars 2023, soit 4 ans après sa soirée inaugurale.
Cette 2ème soirée marque les 10 ans du départ de Gregory jour pour jour. Elle s’est tenue au pavillon Royal à Paris.
Le thème Asthme et SPORT a été le fil conducteur de la partie scientifique de la soirée.
Vanessa Pariente Sitbon (responsable de la communication) a ouvert la soirée et présenté le thème de la soirée.
"Notre engagement" par Pierre Pariente, fondateur de la Gregory Pariente Foundation. Apres avoir remercié nominativement les différentes personnes présentes, il a rappelé, avec le décès récent d’un jeune artiste Luv Resval qu’un adolescent asthmatique décède encore toutes les trois à quatre semaines en France métropolitaine. Il a présenté le programme de la soirée et remercié tous les intervenants.
"Quatre années d’action" par le Dr. Francoise Pariente Ichou (responsable scientifique GPFD) Elle a mise en exergue les journées mondiales de l’Asthme tenues en 2019, 2021 et 2022 et en annonçant les travaux qui seront présentés à la JMA 2023: asthme de l’adolescent et SPORT, le duo gagnant si l’Asthme est bien contrôlé.
Les projets réalisés en collaboration avec de nombreux professeurs de pneumologues, de pneumo-allergologie et de pneumo-pédiatres, infectiologue et pédopsychiatre, et grâce à nos soutiens institutionnels.
Les travaux menés avec le collectif des Etats Generaux de La Sante Respiratoire (EGSR) avec une place particulière sur le Sport santé et les autres associations de patients dans l’asthme.
"Le soutien du gouvernement" par Mr. Le ministre Jean-Christophe Combe (Ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées). Il a mis en exergue l’engagement du gouvernement, principalement pour la prévention des maladies respiratoires et l’importance du travail fait par les associations de patients comme la GPFD.
Mme le Pr. Chantal Raherison (Pneumologue au CHU de Pointe-à-Pitre, ancienne présidente de la SPLF, présidente du collectif des EGSR) a présenté les actions menées par le collectif des EGSR et les priorités pour les années à venir avec l’observatoire mis en place pour mesurer concrètement les avancées à atteindre pour les 20 millions de malades respiratoires chroniques.
Le Dr. Guillaume Lezmi (PU-PH, pneumo-allergologue, pédiatre- Hôpital Necker - Enfants Malades) a présenté la première recommandation spécifique sur l’asthme de l’adolescent et fourni une actualisation des données de prévalence, d’incidence, du nombre d’adolescents non observants et d’hospitalisation en France.
Le Pr. Camille Taillé (Pneumologue à l’hôpital Bichat, Paris, responsable du Centre Asthme Sévère) a présenté les bienfaits de l’activité physique et sportive pour les asthmatiques (améliorer le souffle, améliorer la fonction respiratoire, contrôler la maladie et améliorer la qualité de vie de ces jeunes patients).
Nous avons recueilli le témoignage de Léa Tournier, asthmatique sévère et sportive de haut niveau en water-polo.
Et enfin, la bande-annonce du film Asthme et sportif de haut niveau a été présentée en avant-première pour la JMA 2023 avec Alain Bernard, Louis Saha, Thomas Busser et les professeurs. Gilles Garcia, Camille Taillé et Louis-Jean Couderc.