Dans la nuit du 22 au 23 Mars 2013 Gregory Pariente, qui venait d’avoir 14 ans, nous a quitté à la suite d’une crise d’asthme aigue aussi brutale que rapide.
Il nous aura fallu 3 ans jour pour jour pour créer, ce qui nous paraît être la suite logique à cette épisode douloureux non seulement pour sa famille mais aussi pour ses si nombreux amis, la "Gregory Pariente Foundation".
Nous avons choisi comme emblème une phrase qui nous a paru sortir directement de la bouche de Greg : "Pour que mes potes respirent à pleins poumons" car rien n’était plus important que le bien être de ses chers amis.
Cette phrase introduit bien évidemment tout le travail que devra effectuer cette œuvre philanthropique à savoir informer à la fois les autorités publiques, le corps médical et les familles sur nos actions avec pour objectif de contribuer à réduire les conséquences possible d’un asthme qui peut sembler anodin.
Nous avons décidé de nous centrer sur l’asthme de l’adolescent qui touche près d’un adolescent sur dix. L’adolescence est une période critique de transition avec l’acquisition de l’indépendance où l’adolescent a tendance "à tout envoyer balader et parfois sa maladie avec". Ainsi en France, un adolescent décède toutes les deux semaines de son asthme. Nous allons donc nous concentrer sur une information de prévention tout particulièrement dans les milieux scolaires et sportifs (adolescents, familles et éducateurs) à l’occasion de divers parrainages.
Enfin assurer un suivi des avancées dans les domaines tels que le développement de nouvelles thérapeutiques et d’outils pour mesurer le retentissement de l’asthme en nous rapprochant des équipes de recherche centrées sur l’adolescent avec toujours cet objectif de contribuer à la prévention de ces épisodes aigus et permettre ainsi à tous les potes de Greg de continuer à respirer à pleins poumons.
On the night of March 22nd, 2013, Gregory Pariente who had just turned 14, suffered an acute asthma attack, one so severe that he did not survive.
It has taken us 3 years to the day since this most painful event to create what seems to us to be an appropriate legacy, not only for his family but also for his many friends, the "Gregory Pariente Foundation".
We have chosen as a motto a phrase which could so easily have come directly from Greg: "So my buddies can forever breathe freely" since nothing was more important to him than the welfare of his dear friends.
This motto clearly describes the aim of this charity and the work it will undertake to inform families, public authorities and the medical profession on ours actions destined to contribute to reduce the possible consequences of asthma, a condition which may be viewed by some as banal.
We decided to focus on adolescent asthma, which affects nearly one in ten adolescents. Adolescence is a critical transition period when their independence as a teenager takes hold and they might have a tendency to no longer care like they used to and disregard certain essentials, their illness included. As a result in France, a teenager dies every two weeks from asthma. We will therefore concentrate on preventive information, especially in schools and sports clubs (adolescents, families and educators) during various sponsorships.
Finally, to monitor progress in areas such as the development of new therapies and techniques to measure the impact of asthma by getting closer to adolescent-focused research teams with the goal of contributing to the prevention of severe asthma attacks and allow all of Greg's friends to continue breathing with full lungs.
Le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la Gregory Pariente Foundation (GPFD), a répondu présente à l’appel de GSK pour participer, le 9 octobre dernier, au colloque "Les Rendez-Vous Patients de GSK".
Elle est intervenue lors de la table ronde #2 dont le thème était "Comprendre les besoins spécifiques des jeunes patients pour mieux les accompagner".
Son sujet était: "Asthme Sévère chez les adolescents: entre déni, refus et mise en danger".
Selon de Dr. Françoise Pariente Ichou:
La première chose avant de parler d’Asthme Sévère c’est d’avoir fait un bilan complet pour confirmer le diagnostic et de permettre aux patients de bénéficier de l’une des biothérapies en fonction du profil du patient. Outre l’efficacité remarquable des biothérapies dans l’asthme, celles-ci permettent de réduire voir d’arrêter la prise de corticoïdes, oraux, dont on connaît, les effets néfastes. Ce n’est pas l’objet de cette présentation. Par contre, il est nécessaire de bien connaître les données épidémiologique dans l’asthme de l’adolescent pour comprendre l’importance de cet asthme particulier à l’adolescence.
La mauvaise observance des traitements a pour conséquence un mauvais contrôle de l’asthme, et c’est là que réside les risques de crises sévères.
Vous pouvez retrouver toutes les vidéos de la GPFD à cette adresse: Vidéos GPFD
Intervention du Dr. Françoise Pariente Ichou au Colloque GSK "Asthme Sévère chez les adolescents: entre déni, refus et mise en danger", qui s'est tenu le 9 Octobre 2024
Programme du Colloque GSK Les Rendez-Vous Patients
La GPFD ne peut que recommander de poursuivre les précautions à prendre toute l’année par nos jeunes et grands asthmatiques à savoir:
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les deux bulletins qui accompagnent cet article:
Ce jeudi 3 octobre, SPF publie son bilan hebdomadaire de surveillance syndromique incluant l’asthme. Le bilan de la semaine 39 (du 23 au 29 septembre) fournit les données sur la quatrième semaine de rentrée scolaire de 2024.
La GPFD choisit de continuer à informer en temps réel ses internautes pour annoncer que:
La baisse du nombre de consultations faites par S.O.S. Médecins pour asthme s'amorce en semaine 39 (-23%) chez les moins de 15 ans (2-14). Chez les plus de 15 ans (15-74), les chiffres se stabilisent entre les semaines 38 et 39. SPF ajoute "Les niveaux observés restent supérieurs aux trois années précédentes dans cette tranche d’âge".
Une baisse des passages aux urgences pour crise d’asthme enregistrée par le réseau OSCOURS se poursuit en semaine 39 (-30%) chez les moins de 15 ans (2-14). Chez les 15 ans et plus (15-74) on observe une stabilisation entre les semaines 38 et 39. Mais SPF précise "Les niveaux observés restent supérieurs aux trois années précédentes dans cette tranche d’âge".
Cette année encore, un pic de crises d’asthme de rentrée scolaire chez les moins de 15 ans s’est dessiné dès la semaine 38 de façon très aigu, et beaucoup plus élevé que lors des 3 années précedentes. La descente du pic s’est poursuivie en semaine 39, ce qui est rassurant. Mais attention, on ne peut jamais exclure une nouvelle hausse, et les niveaux sont plus élévés qu'au debut de l'ascension selon le suivi des 2 réseaux de surveillance, particulièrement en ce qui concerne les passages aux urgences. Les hospitalisations suite à un passage aux urgences sont elles aussi plus nombreuses que les trois années précédentes, avec un pic comparable à celui des passages aux urgences.
Nous sommes loin d'avoir fini cette période à risque que constitue la rentrée scolaire pour les asthmatiques. Les niveaux restent encore élevés. Il faut encore environ deux semaines à redoubler de vigilance pour revenir à un stade comparable aux années précédentes.
Nous rappelons donc nos 3 conseils, surtout pour les populations à risque de crises plus graves ou plus sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé (notamment chez les grands et petits adolescents à risque).
Merci de bien suivre ces recommandations.
À la semaine prochaine avec les données de la 4ème semaine.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les deux bulletins qui accompagnent cet article: - Le bulletin hebdomadaire du réseau SOS-Médecins en semaine 39/2024 - Le bulletin hebdomadaire du réseau OSCOURS qui correspond aux passages aux urgences et aux hospitalisations après passages aux urgences en semaine 39/2024
C’est la première fois qu’un journaliste de la presse éducative et pédagogique comme "fenêtres s/ cours" accorde une priorité à ce phénomène récurrent d’augmentation des crises d’asthme à la rentrée scolaire, dont certaines peuvent être sévères.
L'article est paru dans "fenêtres s/ cours", la revue mensuelle du SNUipp-FSU (Syndicat National des Instituteurs, Professeurs des écoles, et PEGC). Cette parution regroupe toute l'actualité syndicale, éducative et pédagogique, mais surtout, elle est diffusée dans chaque école.
Delphine Ract choisit de lancer sa propre alerte avec ce titre: "Pic d’asthme à la rentrée scolaire, les chiffres de santé publique France sont alarmants". Elle s'appuie aussi sur l'interviewé qu'elle a réalisée avec le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la Gregory Pariente Foundation (GPFD) sur ce phénomène récurrent d’asthme de rentrée scolaire.
Cela témoigne de l’intérêt tout particulier accordé cette année à la VIOLENCE du PIC de CRISES d’ASTHME en cette rentrée scolaire par une information directe donnée au monde des enseignants des écoles primaires par le biais du SNUipp.
Le Dr. Françoise Pariente Ichou nous alerte: "Nous déplorons le décès d’un ado toutes les 3 à 4 semaines dû à une crise d’asthme en France". Elle milite afin d’informer et de sensibiliser les familles, les autorités publiques et le corps médical sur ce problème de santé.
Elle nous précise aussi que les causes de cette augmentation sont multiples:
Il faut prévenir à l'école pour limiter la présence dans l’air de ces polluants. La GPFD recommande de "revenir aux mesures barrières données en période Covid: aérer les classes deux fois par jour et les équiper de systèmes de ventilation efficaces et rigoureusement contrôlés". Il faut aussi désormais "intégrer des critères sanitaires et environnementaux dans le choix des matériaux utilisés dans les établissements scolaires", comme le recommande Santé Publique France.
Enfin, de conclure par "les personnels scolaires doivent être informés afin de prendre part à la prévention face à cet enjeu de santé publique".
Ce Jeudi 26 Septembre, SPF publie son bilan hebdomadaire de surveillance syndromique incluant l’asthme. Le bilan de la semaine 38 (du 16 au 22 Septembre) fournit les données sur la troisième semaine de rentrée scolaire de 2024.
La GPFD choisit de continuer à informer en temps réel ses internautes pour annoncer que:
Cette année encore, un pic de crises d’asthme de rentrée scolaire se dessine et pourrait être atteint cette semaine 38 avec cette stabilisation des chiffres. Mais attention, il peut y avoir soit une nouvelle hausse, soit un plateau, soit une diminution des nombres de crises d’asthme selon le suivi des 2 réseaux. Seule la semaine 39 nous renseignera avec précision.
Nous sommes loin d'avoir fini cette période à risque que constitue la rentrée scolaire pour les asthmatiques. Les niveaux restent très élevés et très supérieurs aux années précédentes.
Il faut encore sur environ 2 à 3 semaines redoubler de vigilance avec nos 3 conseils, surtout dans les populations à risque de crises plus graves ou sévères: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé, notamment chez les adolescents à risque.
Nous ne maîtrisons pas tout manifestement, alors SUIVEZ CES RECOMMANDATIONS.
À la semaine prochaine avec les données de la 39 ème semaine.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les deux bulletins qui accompagnent cet article:
Ce jeudi 19 septembre, SPF publie son bilan hebdomadaire de surveillance syndromique incluant l’asthme. Le bilan de la semaine 37 (du 9 au 15 septembre) fournit les données sur la deuxième semaine de rentrée scolaire de 2024.
La GPFD choisit d’informer en temps réel ses internautes pour annoncer que:
Chez les adultes (15-74 ans), on note également une hausse du nombre de consultations faite par S.O.S. Médecins pour crise d’asthme. Cette augmentation est de 38%.
Chez les adultes (15-74 ans) on note une hausse des passages aux urgences pour crise d'asthme (+43%) "avec une part d'activité supérieure à celle des années précédentes", selon SPF.
Cette année encore, un pic de recrudescence de crises d’asthme de rentrée scolaire se dessine sans que l’on sache s'il sera atteint en semaine 38. Pour la première fois depuis des années, SPF signale des chiffres en nette hausse par rapport aux six années précédentes, qui étaient tous comparables.
Nous sommes loin d'avoir fini cette période à risque que constitue la rentrée scolaire pour les asthmatiques. Il faut encore sur environ 2 à 3 semaines redoubler de vigilance avec nos 3 conseils, surtout dans les populations à risque (polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé, adolescents à risque). D’après les courbes de SPF, les hospitalisations après passage aux urgences sont en hausse, témoin de crises plus graves ou sévères (sans pouvoir fournir les chiffres précis).
Nous ne maîtrisons pas tout manifestement, alors SUIVEZ CES RECOMMANDATIONS
À la semaine prochaine avec les données de la 38ème semaine.
Pour ceux qui veulent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les deux bulletins qui accompagnent cet article:
Asthme de rentrée scolaire: informations en temps réel...
Jeudi 12 Septembre, Santé Publique France publie son bilan hebdomadaire de surveillance syndromique incluant l’asthme. Le bilan de la semaine 36 (du 2 au 8 Septembre) pour les enfants de moins de 15 ans fournit les premiers chiffres concernant l’asthme de rentrée scolaire 2024.
La GPFD choisit d’informer en temps réel ses internautes pour annoncer que la montée du nombre de consultations faites par S.O.S. Médecins et les recours aux urgences pour asthme est bien là en semaine 36 chez les moins de 15 ans, et même à un moindre degré chez les 15-74 ans.
Voici les chiffres:
Dans notre communication reprises par 35 médias à ce jour, nous fournissions les données 2023 en semaine 36:
Les nouveaux chiffres 2024 donnent:
Santé Publique France (SPF) qui publie ces données de surveillance syndromiques hebdomadaires considère que cette montée reste comparable à celle de l’an dernier.
Tout semble parti pour avoir cette année encore un pic de recrudescence de crises d’asthme lors de la rentrée scolaire. Et il s’annonce au moins aussi important que celui de l’année dernière.
Il faut donc redoubler de vigilance avec les 3 conseils du communiqué de presse que la GPFD a transmis à la presse il y a 15 jours. Et ne pas relâcher les efforts pendant encore 15 jours. Observance, Vigilance et Évitement des allergènes et polluants de l’air (paragraphe synthétique à reprendre des dernières news).
Le risque en semaine 37 (du 15 au 21 Septembre) étant généralement plus élevé chaque année comparé à la semaine 36, nous devons tous être particulièrement vigilants, surtout vis à vis des populations à risque: polyallergiques, asthme sévère, asthme mal contrôlé, adolescents à risque.
Il reste encore beaucoup à faire!
Manifestement, nous ne maîtrisons pas tout, même si 5 causes sont maintenant bien connues avec des données étayées. Cette 5ème cause est le stress évoqué par certains spécialistes. Les 4 autres sont décrites dans la news de la GPFD parue le 30 Août.
Nous nous donnons rendez-vous la semaine prochaine avec les nouvelles données Santée Publique de la semaine 37.
Pour ceux qui veullent approfondir le sujet, vous pouvez vous plonger dans les documents ci-dessous
Suite à la communication de la Gregory Pariente Foundation pour alerter sur le double risque d'asthme et d'allergie de rentrée scolaire, Parents a publié le 4 septembre un article pour alerter sur le risque de recrudescence des crises d'asthme lors du retour en classe.
12 millions d'adolescents ont fait leur rentrée scolaire ce 1er septembre, et avec eux, les premiers sifflements, les premières quintes de toux, les premières oppressions thoraciques et les premiers réveils nocturnes annonciateurs de crises d’asthme et d’allergies. Comme chaque année pour les moins de 15 ans, les 3 premières semaines de septembre sont synonymes de recrudescence de crises d'asthme.
Quelle satisfaction pour la Gregory Pariente Foundation (GPFD) - qui se consacre aux jeunes asthmatiques - de voir la revue "Parents", une revue majeure de la presse "parentalité et éducation", s’emparer du sujet. Nous les remercions d’alerter sur le risque de pic de crises d’asthme dont certaines sont à haut risque. Pour s'en convaincre, il suffit de voir le nombre de passages aux urgences et le nombre d'hospitalisations. Vous trouverez les chiffres dans l'article.
Après avoir développé "les raisons connues à ce jour" de cette recrudescence, et après avoir expliqué "Comment prévenir l’asthme de rentrée scolaire", la journaliste Véronique Bertrand conclut son article par des mots forts de sens: "Il y a encore des progrès à faire!".
Nous en sommes conscients et espérons que de nouvelles études nous éclaireront sur ce phénomène qui n’est pas inéluctable.
En attendant:
Nous remercions chaleureusement la rédaction d'avoir relayé l’intégralité de la communication de la GPFD.
Suite à la communication de la Gregory Pariente Foundation pour alerter sur le double risque d'asthme et d'allergie de rentrée scolaire, Le Parisien a publié le 31 août un article particulièrement original pour alerter sur le risque de recrudescence des crises d'asthme lors du retour en classe.
Original, à commencer par son titre: "La rentrée, un cauchemar pour les élèves asthmatiques".
Original, surtout car il s'appuie sur le point de vue de différents experts ayant tous adressé leur communication de rentrée scolaire sur le risque d’un pic de crises d’asthme. Ce phénomène, malheureusement attendu et redouté à chaque rentrée scolaire, montre à quel point l'alerte doit être donnée le plus grand nombre de fois possible avec un style de communication adaptée à l’auditoire, et les recommandations inlassablement répétées sous différentes formes.
Voici les messages clés que le Parisien a choisi venant de ces différents experts, par ordre d'apparition:
Et la Gregory Pariente Foundation, de conseiller aux élèves pour se prémunir des transferts d’allergènes, d'éviter de partager le même porte-manteau et de se frotter aux vêtements de leurs condisciples lors des bousculades dans les couloirs: "Ceux qui utilisent les bus scolaires doivent être encore plus vigilants. En cause, la présence d’acariens, de moisissures et de traces de produits de nettoyage, toujours faute d'une bonne ventilation".
Suite à la communication de la Gregory Pariente Foundation pour alerter sur le double risque d'asthme et d'allergie de rentrée scolaire, Femme Actuelle a publié le 26 août un article qui reprend le CP de la GPFD. Il s'intitule "Pic de crises d’asthme à la rentrée: voici 3 moyens simples de les prévenir".
Chaque année, la rentrée scolaire est une période à haut-risque de recrudescence des crises d’asthme pour les enfants asthmatiques et allergiques.
En 2023, dès la semaine 36, une hausse notable a été observée chez SOS Médecins (+36%), aux urgences (+78%), ainsi que dans les hospitalisations (+37%). Cette hausse s'est accentuée en semaine 37 par rapport à la semaine précédente, avec respectivement +94%, +217% et 32% chez SOS médecins, aux Urgences et par les hospitalisations après passage aux urgences. Ce phénomène est récurrent et ces données publiées par Santé Publique France (SPF) sont similaires à celles des trois dernières années, comme le précise SPF.
Comment expliquer cette hausse des crises d’asthme:
Voici 3 moyens pour les prévenir:
Suite à la communication de la Gregory Pariente Foundation pour alerter sur le double risque d'asthme et d'allergie de rentrée scolaire, Destination Santé a publié le 27 août un article qui reprends le CP de la GPFD. Il s'intitule "Asthme: comment prévenir le pic de la rentrée scolaire?".
Chaque année, la rentrée scolaire est une période à haut-risque de recrudescence des crises d’asthme pour les enfants asthmatiques et allergiques
En 2023, dès la semaine 36, une hausse notable a été observée chez SOS Médecins (+36%), aux urgences (+78%), ainsi que dans les hospitalisations (+37%). Cette hausse s'est accentuée en semaine 37 par rapport à la semaine précédente, avec respectivement +94%, +217% et 32% chez SOS médecins, aux Urgences et par les hospitalisations après passage aux urgences. Ce phénomène est récurrent et ces données publiées par Santé Publique France (SPF) sont similaires à celles des trois dernières années, comme le précise SPF.
Comment expliquer cette hausse des crises d’asthme et comment les prévenir:
Suite à la communication envoyée par la GPFD à toute la presse, Yasmina Kattou a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou de la GPFD dans Europe1 Matin du 3 Septembre.
Une journée d’école, une seule, et certains élèves sont déjà rentrés à la maison hier soir avec des quintes de toux. Une toux sèche qui siffle, typique sèche. Car oui, la rentrée scolaire favorise les crises. Chaque année, Santé Publique France observe une hausse des passages aux urgences des moins de 15 ans pour des crises d’asthme (+78% en semaine 36 et +217% en semaine 37 en 2023).
Plusieurs explications et des solutions toutes simples. Yasmina Kattou: “Il y a d’abord le retour des premiers virus et infections respiratoires qui se propagent après la rentrée et qui peuvent déclencher des crises d’asthme.
Autre facteur, certains enfants abandonnent leur traitement pendant les vacances et sont donc plus susceptible de faire une crise, notamment lorsqu’ils sont au contact d’allergènes à cause de leurs copains de classe alerte le docteur Françoise Pariente Ichou de la Gregory Pariente Foundation: “Il suffit qu’un enfant pose son manteau au sol où il y a des acariens ou des moisissures. Il va, par le biais du contact de vêtements avec un autre copain, pouvoir lui passer ses allergènes”.
Par ailleurs, dans les classes, les bureaux, les armoires, les chaises contiennent des produits chimiques nocifs pour les asthmatiques. Pour limiter la survenue des crises, un geste simple - Dr. Pariente Ichou - “Aérer les classes 10 minutes avant que les enfants arrivent, et aérer le soir”. Grâce à l’aération des classes, près de 30000 cas d’asthme pourraient être évités chaque année. Yasmina Kattou, spécialiste santé d’Europe1.
En complément de cette interview, Linfo, site d'information à LaRéunion, relaie cette interview avec certains commentaires qui lui sont propres. Un détour s'impose.
Suite à la communication envoyée par la GPFD à toute la presse, Malik Miktar a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou de la GPFD dans Télématin du 1er Septembre présenté par Inès Hirigoyen et Adrien Rohard.
Télématin: "Attention à la crise d'Asthme qui fait son retour au moment de la rentrée... En cause, des établissements scolaires qui n’ont pas été bien aérés. Mais aussi le stress. La rentrée, un moment de découvertes ou de retrouvailles pour les enfants. Mais pour les autorités sanitaires, c’est celui d’une vigilance accrue. Chaque année, de plus en plus d'écoliers sont touchés par un pic de crise d’asthme lors de la reprise des cours. Et les explications sont multiples".
Dr. Françoise Pariente Ichou : "La 1ère cause, c'est l'arrêt des traitements de fond durant les vacances. La 2ème cause, c'est qu'à cette période de l'année, des premiers virus respiratoires automnaux et hivernaux apparaissent. Et forcément, les enfants se les passent à l’école".
Télématin: "3ème cause, les polluants présents dans les matériaux utilisés pour la construction des établissements. Comme pendant l’épidémie de COVID-19, Santé Publique France recommande fortement aux professeurs d’aérer leurs salles de classe.
Récemment une nouvelle raison a été identifiée: le stress, catalyseur de crise chez des asthmatiques... Autant de facteurs qu’il faut traiter en amont.
Selon les autorités sanitaires, près de 30000 cas de crise d'asthme seraient ainsi évitables chaque année."
Suite à la communication envoyée par la GPFD à toute la presse, Victor Dhollande de chez France Inter a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou de la GPFD, dans son journal du 29 Août, présenté par Florence Paracuellos.
"La rentrée scolaire est pour Lundi, et elle s'accompagne du retour des crises d’asthme. Il y a trois fois plus de passages aux urgences, et deux fois plus d’intervention d’SOS-Médecins. Voilà comment se traduit la première semaine de retour en cours chez les jeunes asthmatiques de moins de 15 ans.
Les médecins s'en désolent, car ce pic pourrait être évité.
1er facteur, il y a comme un relâchement dans les traitements de fond chez les jeunes asthmatiques pendant les vacances.
2ème facteur, à la rentrée, il y a l’apparition des premiers épisodes d’infection virale respiratoire des virus déclencheurs de crise d’asthme.
3ème facteur, l’exposition à certains allergènes directement à l’école explique la microbiologiste Françoise Pariente Ichou (FPI): "Les enfants se passent les allergènes par le biais de leurs vêtements. Parfois, ils posent leurs manteaux par terre, ils mettent les manteaux les uns sur les autres, et donc y a un contact."
4ème facteur, la présence d’autres polluants dans les classes, comme le Formaldéhyde, substance chimique que l’on retrouve notamment sur les bureaux, et qui est extrêmement nocive pour les asthmatiques. Pour diminuer ce risque, un geste simple: l'aération des classes. FPI: "Au moment du Covid, il y avait ces recommandations d'aération des classes, et ça a été fait. Malheureusement, on a vite oublié les bonnes habitudes. On observe ce problème d’aération et de ventilation des classes. Et bien que le geste paraisse relativement simple, il n'est plus fait.
Avec un meilleur renouvellement de l’air dans les classes, on pourrait éviter près de 30000 cas d’asthme chez les moins de 15 ans chaque année.
Paris, le 26 août 2024 - À l'approche de la rentrée scolaire, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) tire la sonnette d'alarme sur le double risque d’asthme et d’allergies de rentrée scolaire. Elle souligne deux des causes, méconnues : l'exposition à des allergènes présents dans les écoles et collèges, ainsi qu'à certains polluants atmosphériques, comme le formaldéhyde, présents dans certaines salles de classe. Les dangers de ces polluants atmosphériques peuvent être atténués grâce à des actions simples, telles qu'une meilleure aération, une ventilation appropriée et la prise en compte des moisissures visibles.
Chaque année, les semaines 36 à 38 donnent lieu à un pic de crises d’asthme chez les moins de 15 ans que l’on identifie par un pic du nombre d'appels chez SOS médecins, un pic des passages aux urgences des hôpitaux et un pic des hospitalisations après passage aux urgences. Les données issues de la surveillance épidémiologique quotidienne, recueillies par les réseaux SOS Médecins et OSCOUR (Organisation de la Surveillance Coordonnée des Urgences) sous la supervision de Santé Publique France (SPF), sont révélatrices : en 2023, dès la semaine 36, une hausse notable a été observée chez SOS Médecins (+36%), aux urgences (+78%), ainsi que dans les hospitalisations (+37%). Cette hausse s'est accentuée en semaine 37 par rapport à la semaine précédente, avec respectivement +94%, +217% et 32% chez SOS médecins, aux Urgences et par les hospitalisations après passage aux urgences. Ce phénomène est récurrent et ces données sont similaires à celles des trois dernières années.
Cet épisode 22 clôture notre Fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 - Asthme et Autres Maladies Respiratoires. C'est l’occasion pour la GPFD de remercier tous les experts qui ont fait vivre ce fil rouge et de pointer les faits marquants (Dans l’ordre de publication des vidéos):
Le Pr. Camille Taillé, pneumologue, a présenté aux jeunes malades et non malades, tous les bénéfices de l’activité physique et sportive (Ep.2) puis les bénéfices de l’Activité Physique Adaptée (APA) chez les asthmatiques et les bénéfices communs à tous les malades respiratoires chroniques (Ep.4)
Le Dr. Mathieu Larrousse, pneumologue, a rappelé aux jeunes asthmatiques les précautions à prendre avant de pratiquer leur sport (Ep.3) puis nous a présenté la structure de sport santé et d’APA qu’il a créée sur Toulon (Ep.13)
Frédéric Prietot, éducateur en activité physique et sportive à titre thérapeutique, nous a présenté son programme de 3 mois d’APA et les objectifs clés qu’il propose à ses patients (Ep.5), puis en duo avec le Dr. Marion Bouillin, son médecin prescripteur, qui nous décrit avec émotion les résultats cliniques et biologiques concrets obtenus sur leurs patients après les programmes dispensés par Frédéric (Ep.6).
Le Pr. François Carré, médecin du Sport et spécialiste de l'APA avec sa force de conviction demande que tous les malades chroniques tels qu’inscrits dans la loi bénéficient du remboursement de l’APA, une vision égalitaire des pathologies chroniques (Ep.7) et argumente pourquoi un investissement dans la prévention est urgent et nécessaire (Ep.8)
Dorian Chérioux, patient expert asthmatique, nous a défini ce qu’est un patient expert au service des malades respiratoires chroniques (Ep.9) puis nous a présenté le parcours de soins d’un asthmatique dans son réseau sur Tours intégrant l’APA (Ep.10).
Le Pr. Alain Varray, Président de l’AFAPA, nous a expliqué ce qu’est la Réadaptation Respiratoire qui repose sur une pierre angulaire qu'est l’APA (Ep.11) et les objectifs en fonction du stade de gravité de la maladie respiratoire (Ep.12).
Déborah Fuchs, EAPA, nous a défini les rôles d’un enseignant en activité physique adaptée (EAPA) dans un hôpital pédiatrique (Ep.14) et nous propose sa vision des malades asthmatiques qui devraient bénéficier du remboursement (Ep.15).
Frédéric Routtier, directeur sportif au TC Source à Deuil-la-Barre, nous a présenté le label Tennis Santé, son expérience dans 2 programmes d’APA pour diabétiques et asthmatiques, obèses, ses difficultés dans l’installation de son dispositif et les satisfactions de ses patients (Ep.16).
Le Dr. Jean-Marie Grosbois, pneumologue, nous a présenté sa structure de réadaptation à domicile: FORM’ACTION SANTE (Ep.17) et les rôles complémentaires des EAPA et des kinésithérapeutes, tous deux présents dans son équipe multidisciplinaire de réadaptation à domicile (Ep.18).
Gaëtan Leignadier, EAPA, nous a livré sa vision des rôles complémentaires entre EAPA et kinésithérapeutes et les différences au regard de la loi (Ep.19).
Le Dr. Frédéric Le Guillou, pneumologue nous a livré son analyse critique du rapport de la Cour des Comptes sur la SANTÉ RESPIRATOIRE avec les points de force et les points d’amélioration souhaités (Ep.20 Ep.21 - l'épisode 21 est centré sur l’APA).
Chaque intervenant nous a donné le meilleur avec la passion qui l'anime.
Vous pouvez retrouver tous ces épisodes dans notre rubrique consacrée aux vidéos.
Encore MERCI à tous ainsi qu’au laboratoire AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
PS: les JO sont terminés tout comme notre fil rouge JOP 2024, mais les Jeux Olympiques Paralympiques vont commencer. C'est l'occasion de retrouver notre fil rouge re-formaté pour ceux qui le souhaitent...
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d'interviewer le Dr. Frédéric Le Guillou, pneumologue, président de Santé Respiratoire France et membre du collectif Droit à Respirer, tout comme la GPFD.
Nous lui avons demandé de faire l’analyse critique de la délicate partie du rapport de la Cour des Comptes sur la Santé Respiratoire consacrée à l’activité physique adaptée (APA). La Cour des Comptes pointe l’importance de l’APA et l’absence de remboursement, mais elle ne va pas jusqu’à recommander le remboursement, même sélectif, de cette APA pour les malades chroniques. La gestion des finances court terme l’emporte sur une vision long terme des bénéfices par la prévention! Le Dr. Le Guillou explique très bien ce constat dans notre minute Santé Respiratoire.
La GPFD remercie chaleureusement le Dr. Frédéric Le Guillou pour sa vision critique du rapport. La GPFD remercie le laboratoire AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d'interviewer le Dr. Frédéric Le Guillou, pneumologue, président de Santé Respiratoire France et membre du collectif Droit à Respirer, tout comme la GPFD.
Nous lui avons demandé de faire une analyse critique du rapport de la Cour des Comptes sur la Santé Respiratoire. Il nous présente dans cette 1ère partie les points de force et les points qui méritent une amélioration, hormis ce qui concerne l'activité physique adaptée.
La GPFD remercie chaleureusement le Dr.Frédéric Le Guillou pour son partage d’expérience. La GPFD remercie le laboratoire AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d'interviewer Gaëtan Leignadier, enseignant en activité physique adaptée (EAPA) dans un CRCM et dans le centre de référence maladies respiratoires rares (CRMRR) de Créteil.
Gaëtan Leignadier nous explique, selon lui, les spécificités du métier d’EAPA par rapport à celui du kinésithérapeute, ainsi que les particularités entre ces deux professions au niveau de la loi Sport Santé de mars 2022.
Place à la minute Santé Respiratoire avec Gaëtan Leignadier en ce jour d’ouverture des JOP 2024...
La GPFD remercie Gaëtan Leignadier chaleureusement pour son partage d’expérience. La GPFD remercie le laboratoire AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d'interviewer un seconde fois le Dr. Jean-Marie Grosbois, pneumologue spécialiste de la réadaptation respiratoire, fondateur de FormAction Santé, une structure de réadaptation respiratoire au domicile des patients qui se déploie dans deux départements du nord de la France.
Nous l'avons interrogé sur la place du kinésithérapeute et de l'enseignant en activité physique adaptée dans le cadre de la pratique de la réadaptation respiratoires.
Pour le Dr. Jean-Marie Grosbois, ces deux professionnels font partie de son équipe transdisciplinaire qui se déplace au domicile du patient. Ils ont donc toute légitimité à réaliser le ré-entraînement à l'effort et la reprise d'activité physique sachant que l'activité physique adaptée est la pierre angulaire de la réadaptation respiratoire.
Nous lui laissons la parole pour notre minute santé respiratoire
La GPFD remercie le Dr. Jean-Marie Grosbois pour son partage d’expérience. Nous remercions également le laboratoire AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d'interviewer le Dr. Jean-Marie Grosbois, pneumologue spécialiste de la réadaptation respiratoire, fondateur de FormAction Santé.
Le Dr. Jean-Marie Grosbois (JMG) a créé une structure de réadaptation respiratoire à domicile, une équipe transdisciplinaire de 15 professionnels autour du pneumologue, kinésithérapeute, enseignant en activité physique adaptée, infirmière, psychologue, esthéticienne, diététicienne socio-médicale et assistante coordinatrice qui amène chez les patients les compétences du trépied de la réadaptation respiratoire: le re-entraînement à l’effort et la reprise d'activité physique, l'éducation thérapeutique et l'accompagnement psychosocial et motivationnel.
La parole à l’expert Jean-Marie Grosbois pour nous présenter en 2mn ses résultats publiés sur les bénéfices apportés aux patients avec un recul de un an par cette réadaptation à domicile.
Nous appelons de nos vœux à la création de nouvelles structures de réadaptation respiratoire ambulatoire en dehors des deux départements du Nord où celle de JMG se déploie.
La GPFD remercie le Dr. Jean-Marie Grosbois pour son partage d’expérience. Nous remercions aussi le laboratoire AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP) Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d’interviewer Fabrice Routtier, directeur sportif au Tennis Club de la Source à Deuil-la-Barre qui a su obtenir le Label "Sport Santé - Tennis Santé" pour son club. Il nous présente son dispositif Sport Santé et nous fait un retour sur sa première expérience.
Nous l'avons interrogé également sur les difficultés qu'il rencontre dans l'installation de ce Sport Santé principalement sur deux axes: se faire connaître de la région, se faire connaître des médecins et obtenir des aides de financement pour réduire les coûts pour les patients.
Il développe les bénéfices exprimés par ses patients chroniques. Nous vous laissons découvrir l’ensemble dans cette vidéo courte de deux minutes.
Pour ceux qui ont raté l'un des 15 épisodes précédents, vous pouvez les retrouver dans la section vidéos du site.
La GPFD remercie Fabrice Routtier pour la découverte de ce très original système de sport Santé-Tennis proposé aux patients chroniques. Nous lui souhaitons que les médecins du Val-d'Oise lui adresse leurs patients chroniques dès la prochaine rentrée, car l'activité physique adaptée est essentielles pour eux.
Nous remercions également AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
À l’occasion de la Semaine Mondiale de l’Allergie qui débute ce Lundi 24 juin, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) revient sur le problème des pollens de graminées.
La semaine dernière, nous alertions sur l’asthme des orages. Il est important de compléter le risque accru d’asthme des orages qui se poursuit cette semaine. Rappelons que le risque est lié à la combinaison d’orages, de températures élevées et de taux élevé de pollens de graminées dans l'air.
Ce phénomène météorologique particulier peut enclencher des crises d’asthme sévère même chez les personnes n’ayant pas d’antécédents de la maladie.
Le Pr. Chantal Raherison et le Dr. Françoise Pariente Ichou (GPFD) ont publié un article dans le Figaro santé du 27 Septembre 2021 qui reprenait toute la littérature internationale sur le sujet. Les conséquences de ces crises d’asthme sévères étaient étayées: "L’événement récent le plus grave s’est produit à Melbourne en Australie le 21 Septembre 2016: un phénomène orageux a entraîné l’arrivée de 8500 patients aux urgences de l’hôpital de Melbourne, et a provoqué neuf décès. La brutalité du phénomène a contribué à amplifier l’impact sur l’offre de soins: lors de ce dernier épisode, les hôpitaux ont été très rapidement saturés avec un appel toutes les 4 secondes.
Complétons les connaissances sur le phénomène d’allergie au pollen:
Certes, chaque année, les pathologies respiratoires se réveillent au printemps: arbres entre Avril et Mai, puis graminées (herbacées aux noms bucoliques comme la fléole, le pâturin, l'ivraie, la fétuque, le seigle, l'avoine…) entre Juin et Juillet. Cette année, un printemps aux températures douces, allié à des précipitations régulières, a favorisé la croissance des graminées.
La combinaison d'orages, de températures élevées, de taux élevé de pollens et de graminées crée un risque accru d'asthme d'orage en France, particulièrement cette semaine.
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) explique ce phénomène: “Lors des orages, la concentration de pollens augmente rapidement près du sol avec les forts vents descendants qui ramènent les pollens de graminées des couches d’air supérieures vers les couches d’air proches du sol. En raison de la forte humidité de l’air, des rafales de vent et des variations du champ électrique de l’atmosphère, les pollens se gorgent d’eau et éclatent. Il en résulte de fines particules allergisantes qui peuvent pénétrer encore plus profondément dans les poumons. Ce phénomène peut déclencher des crises graves de bronchospasme”.
Ce phénomène météorologique particulier peut déclencher des crises d'asthme sévères, même chez les personnes n'ayant pas d'antécédents de la maladie.
Recommandations pour les personnes à risque qui restent valables à chaque période orageuse:
Voici des mesures de prévention:
N’hésitez pas consulter votre médecin...
La vigilance est donc de mise cette semaine en France, en particulier pour les personnes allergiques aux pollens de graminées. En prenant les précautions nécessaires et en restant informé, vous pouvez réduire les risques d'asthme d'orage et protéger votre santé.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP) Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d’interviewer Déborah Fuchs, enseignante en activité physique adaptée (EAPA), détentrice d'un doctorat APA-S.
Elle nous présente, en 1 minute, les types d'asthme, où selon elle, la prise en charge et le remboursement devrait être effectifs.
Deborah Fuchs qualifie ses programmes de "passerelles" où elle prépare les jeunes, grâce à l'éducation thérapeutique, au passage dans les clubs en autonomie. Et elle s'en assure. Les programmes d'activité physique adaptée durent généralement 3 mois, et ils sont renouvelables une fois.
La GPFD remercie Déborah Fuchs d’avoir répondu à la délicate question de la prise en charge et du remboursement chez les jeunes asthmatiques. Nous remercions aussi AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre de notre Fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (JOP) Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d’interviewer Déborah Fuchs, enseignante en activité physique adaptée (EAPA), détentrice d'un doctorat APA-S.
Nous vous laissons découvrir son rôle dans deux hôpitaux pédiatriques parisiens. Elle intervient, soit pendant les hospitalisations, soit dans le cadre de maladies chroniques au cours de visites régulières avec un suivi tous les deux ou trois mois.
Elle prend en charge toutes les pathologies chroniques, à savoir les asthmatiques, les enfants porteurs de la mucoviscidose, mais aussi des pathologies rares, des dilatations des bronches, des pneumopathies interstitielles, des dyskinésies ciliaires, des protéinoses alvéolaires...
Elle prépare les jeunes à pratiquer en autonomie dans un club, le sport qu'ils préfèrent. Ses deux mots-clés sont plaisir et motivation.
La GPFD remercie Déborah Fuchs de nous avoir présenté les spécificités de son métier chez les jeunes malades respiratoires chroniques.
Nous remercions aussi AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
La commission des affaires sociales du Sénat a saisi la Cour des Comptes d’une enquête sur la "Santé Respiratoire". Cette enquête a pour objectif d’évaluer l’efficacité des politiques de prévention et de lutte contre les principales maladies respiratoires.
Cour des Comptes (CC): Elle recommande d’intégrer la santé respiratoire dans la stratégie nationale de santé.
Commentaire de la Gregory Pariente Foundation (GPFD): Rapport très attendu par le collectif des EGSR devenu Collectif Droit à Respirer dont la GPFD est membre.
CC: Trois pathologies ont été sélectionnées en raison de l’importance du nombre de patients atteints, (10 % des Français souffrent de l’une de ces trois maladies) et des conséquences en termes de qualité de vie, de santé et de dépenses publiques.
• L’asthme, qui touche quatre millions de personnes, en augmention sous l'effet du facteur environnemental, notamment les asthmes allergiques. Les femmes sont plus touchées après la puberté.
• La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), qui concerne 3,5 millions de patients et le cancer du poumon qui affecte160 000 individus, toutes deux en augmentation sous l’effet du tabagisme et du vieillissement de la population. Les femmes sont de plus en plus touchées (vieillissement de la population et tabagisme).
CC: Pointe l’absence de données épidémiologiques récentes.
GPFD: Nous estimons, par le biais des Pneumologues, le nombre d’asthmatiques plus proche de 6 millions (JMA 2021) que de 4 millions (Santé Publique France dit >4 millions sans actualisation depuis de nombreuses années). Les asthmes d’origine allergique représentent 80% des asthmes chez les enfants et les adolescents, et 50% chez les adultes. D’où la croissance régulière et majeure dans un contexte environnemental défavorable.
CC: L’assurance maladie estime en 2021 les dépenses de prise en charge des maladies respiratoires chroniques à 3,7 Md€ dont 2,4 Md€ pour les soins de ville, 0,9 Md€ pour les hospitalisations et 0,4 Md€ pour les prestations en espèces. À cela s’ajoutent 3Md€ de dépenses d’assurance maladie pour les cancers du poumon, dont 0,8 Md€ pour les soins de ville, 2 Md€ pour les hospitalisations et 0,1 Md€ pour les prestations en espèces, soit un total pour l’ensemble des maladies respiratoires de 6,7 Md€.
CC: La mesure de l’impact sanitaire de ces dépenses, tant de prévention environnementale que de soins, pourrait utilement être réalisée au moyen d’un indicateur de santé respiratoire, dont l’élaboration pourrait être confiée au ministère chargé de la santé et qui pourrait être intégré au Plan nationale santé environnement (PNSE).
GPFD:
• Nous informons de l’amalgame pour l’asthme et la BPCO tant des données épidémiologiques que des dépenses publiques dans un seul groupe appelé "Maladies Respiratoires Chroniques". La mucoviscidose est à part dans les dépenses, les autres maladies respiratoires chroniques sont des maladies rares qui n’apparaissent pas dans les décomptes des dépenses de santé.
• Nous regrettons l’absence de différenciation entre les données épidémiologiques et les dépenses entre asthme et BPCO. Ces maladies n’ont pas les mêmes problématiques. La population des enfants et des adolescents dans l’asthme et leur croissance attendue liée à l’environnement et aux asthmes allergiques (80%), importantes. L’asthme des jeunes nécessite une prise en charge spécifique. L’activité physique adaptée (APA) est essentielle chez les jeunes pour contrôler leur asthme… Un suivi séparé de ces maladies très fréquentes au sein de la population française se justifie.
CC:
• Les principaux facteurs de risques des maladies respiratoires sont d’abord de nature comportementale (le tabac), puis environnementale (l’air extérieur, intérieur et le changement climatique) et sociale (les expositions professionnelles).
• S’agissant du tabac, malgré des politiques actives, la consommation ne diminue pas assez vite, notamment chez les femmes et les populations les plus modestes.
• La lutte contre les polluants dans l’air doit être poursuivie et amplifiée en direction des populations les plus fragiles et en ciblant l'information du grand public sur les origines de la dégradation de la qualité de l’air.
• Sous l’effet du réchauffement climatique, les facteurs environnementaux des maladies respiratoires pourraient à l’avenir devenir plus déterminants, notamment s’agissant de l’asthme d’origine allergique.
CC: Conséquence des multiples expositions, comportementales, environnementales et socio-économiques et du temps de latence avant toute manifestation de leurs conséquences sanitaires. La prévention des maladies respiratoires nécessite, comme celles d’autres pathologies, de prendre en compte l’ensemble des déterminants de santé d’un individu au cours de sa vie. C’est l’objet de l’exposome (ensemble des expositions environnementales qui influencent la santé), introduit par la loi en 2016, et à la mise en œuvre duquel pourrait contribuer l’espace numérique de santé.
1. Mettre en place une stratégie de prévention individualisée au moyen de l’espace numérique de santé, en adressant aux patients à risque pour les maladies respiratoires des messages de prévention individualisés (ministère chargé de la santé,Cnam).
CC:
• Des hospitalisations en urgence, coûteuses et potentiellement évitables. Le cancer du poumon, quant à lui, bénéficie d’une prise en charge plus structurée, en établissements spécialisés mais souvent à un stade avancé de la maladie.
• L’éducation thérapeutique du patient (incluant l’aide au sevrage tabagique) et l’activité physique adaptée (APA) constituent ainsi des traitements à part entière des maladies respiratoires. Bien qu’inscrites dans la loi, elles sont encore trop peu accessibles aux patients en proximité de leurs lieux de vie, et demeurent insuffisamment sollicitées.
• L’apport des "Patients Experts" dans l’accompagnement des patients mérite d’être envisagé.
GPFD: Nous regrettons l’absence de recommandation par la Cour des Comptes d’une prise en charge financière de l’APA pour les malades chroniques. La CC, mettant en avant les expérimentations article 51, la crainte est un choix inégalitaire d’accès à l’APA remboursé entre les malades chroniques.
2. Sous réserve des résultats de l’expérimentation menée dans les Hauts-de-France, inclure dans "Le bilan prévention" à 45 ans, un auto-questionnaire en cinq questions en vue d’orienter les patients le nécessitant vers un test de dépistage respiratoire (ministère chargé de la santé - CNAM).
3. Promouvoir les dispositifs numériques favorisant l’autonomie des patients, notamment des jeunes asthmatiques et en proposer le référencement (CNAM).
CC: Les principaux instruments de gouvernance dans le domaine de la santé publique et de la santé environnement sont la stratégie nationale de santé (SNS) qui fixe les priorités du Gouvernement en matière de santé pour une durée de cinq ans, et le plan national santé environnement ou PNSE, à caractère interministériel (cf. ci-dessous). Ces documents sont alimentés par quelques plans ou "feuilles de route", chacun consacré à une pathologie particulière. Ce n’est pas le cas en santé respiratoire.
En effet, la France ne dispose pas, contrairement à d’autres pays comme la Finlande, de planification spécifique à la santé respiratoire. Cela affecte l’efficacité de la prévention et des soins, mesurée par la prévalence des maladies respiratoires, notamment en ce qui concerne l’asthme et la BPCO.
La santé respiratoire en tant que telle ne fait pas localement l’objet d’un pilotage coordonné par les ARS*
La cohérence de l’action de l’État dans les territoires doit être renforcée, en introduisant le volet respiratoire dans les PRSE*
Des outils contractuels à développer pour mieux intégrer l’impératif de santé respiratoire : les contrats locaux de santé*
4. Intégrer dans la stratégie nationale de santé des objectifs sanitaires chiffrés en santé respiratoire, et les mettre en cohérence avec ceux du plan national santé environnement (ministère chargé de la santé).
5. Adopter une feuille de route « maladies respiratoires chroniques », et la mettre en cohérence avec le plan national santé environnement et la stratégie nationale de santé, en termes d’objectifs quantitatifs (ministère chargé de la santé).
6. Adopter le plan national santé environnement d’objectifs sanitaires mesurables pour l’asthme, la bronchopneumopathie chronique obstructive et le cancer du poumon ; en confier le suivi au groupe santé environnement, et en assurer la déclinaison dans les plans régionaux santé environnement. Ajouter au plan national santé environnement un indicateur de suivi de la dépense (ministère chargé de la santé).
7. Intégrer systématiquement dans les contrats locaux de santé un volet consacré à la qualité de l’air extérieur et intérieur (ministère chargé de la santé).
Dans le cadre de notre fil rouge JOP 2024: Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a eu le plaisir d'interviewer une seconde fois, le Dr. Mathieu Larrousse, pneumologue libéral à Toulon et Secrétaire Général de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF).
Au cours de cet épisode 13, Mathieu Larrousse nous présente l'association à but non lucratif qu'ii a su créer sur Toulon avec plusieurs autres pneumologues qui a permis de fédérer des enseignants en activité physique adaptée (EAPA) dans le but de développer un système de Sport Santé pour les maladies respiratoires chroniques incluant les BPCO, les asthmatiques, les dilatations des bronches, les fibroses pulmonaires... sans limitation de pathologie.
Nous vous laissons découvrir la structure qu'il a monté, son mode de financement et les coûts minimes à la charge des patients pour 4 mois de prise en charge.
Pour ceux qui ont raté l'un des 12 épisodes précédents, vous pouvez les retrouver ici.
La GPFD remercie le Dr. Mathieu Larrousse pour la découverte de ce très original système de Sport Santé proposé aux patients.
Nous remercions également Aztrazeneca pour son soutien institutionnel.
Dans le cadre du colloque des troisièmes États Généraux de la Santé Respiratoire (EGSR), la table ronde n°3 a réuni:
Les trois vidéos courtes ci-dessous sont les synthèses de cette table ronde n°3.
Le Pr. Francois Carré a pointé, interrogé par la CNAM avec Martine Duclos, qu'ils ont refusé de sélectionner certaines maladies chroniques (tels que les cancers et les maladies métaboliques proposés par la CNAM) au détriment des autres maladies chroniques sur l'argument d'une inégalité des soins. Le Pr. Francois Carré soulève deux questions:
De son point de vue de scientifique, il faut mettre en place la prévention car l'activité physique adaptée va diminuer les complications, et va empêcher que les malades présentent des maladies cardio-vasculaire…
Le Dr. Olivier Obrecht répond à la question "Comment rembourse-t-on l’APA?": "Aujourd'hui on ne rembourse pas l’APA, cela nécessiterait une prescription et des actes. Et il n’y a pas d’acte". L’orientation de la CNAM est de construire une offre d’APA au malade dans des structures qui sont repérées, qui sont labellisées, à savoir les maisons Sport Santé. Il y a la nécessité de catégoriser la nécessité d’APA, et le modèle cible que nous soutenons à la CNAM est un modèle de type éducation thérapeutique et ce sont les structures qui sont rémunérées...
M. Bruno Huss précise que la prévention mais aussi la motivation dans la durée et les déterminants de santé sont essentiels; D'où l'importance du Sport Santé et donc aussi de l'APA pour développer tout cela par une approche globale de la santé respiratoire. Les mutuelles viennent en complément de l’Assurance Maladie. Elles ont aussi leurs offres propres. Il y a ce que M. Huss qualifie de "retour sur investissement" de la prévention qui n’est pas en T, mais en T+1, en T+2… Aujourd’hui, on manque d’indicateurs probant qui montrent que si l'on investi 100, il y aura un retour de 80, de 100 voir de 120 en T+1, en T+2… C’est cette mesure qu’il faut travailler.
Bonne écoute. Ces 3 interventions sont essentielles!
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme, la GPFD a envoyé un communiqué de presse pour la nouvelle vidéo "ASTHMATIQUES, SPORTEZ-VOUS MIEUX !", qui rappelle à quel point il est bon de faire du sport, même si l'on souffre d'asthme. Le Dr. Françoise Pariente Ichou a aussi été interviewée un long moment par Véronique Mounier dans l'émission "La Santé d'Abord" ; 26 minutes consacrées exclusivement à une meilleure connaissance de "L’Asthme chez l’Adolescent".
La presse régionale s'est largement faite l'écho de toute cette communication. Voici quelques liens pour vous permettre de parcourir les articles qui reprennent la communication de la GPFD pour cette occasion.
Dans le cadre du colloque des 3ème États Généraux de la Santé Respiratoire (EGSR), la GPFD vous propose une synthèse de la table ronde #2 sous la forme de 3 vidéos courtes des interventions scientifiques:
Ces 3 spécialistes de la réadaptation respiratoire échangent, sous le prisme de leur métier. Chacun rappelle qu'il n'est plus nécessaire de nouvelles études pour prouver aujourd'hui que la réadaptation respiratoire est bénéfique aux malades respiratoires chroniques qui en ont besoin.
Les métiers d'enseignant en activité physique adaptée (EAPA) et de kinésithérapeute sont complémentaires puisque l'activité physique adaptée est la pierre angulaire de la réadaptation respiratoire. Cette complémentarité est importante à expliquer.
Les 3 intervenants s’accordent sur la question clé à résoudre: comment parvenir à maintenir dans le temps, les bénéfices des séances de réadaptation respiratoire et comment mesurer que les bénéfices perdurent.
Écoutez les phrases clés des 3 intervenants, la meilleure façon de comprendre les enjeux de cette réadaptation respiratoire! Elle se déroule soit en centre spécialisé fermé soit en ambulatoire par une équipe pluridisciplinaire soit en cabinet par un kinésithérapeute.
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme le 7 mai 2024, la newsletter laVeille des acteurs de la santé a choisi de relayer la communication de la Gregory Pariente Foundation (GPFD) axée sur: l’asthme n’est pas un handicap à l’accès au SPORT de haut niveau, même avec un Asthme Sévère.
Le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, explique: "L’activité physique, adaptée à chaque asthmatique, est le meilleur moyen de freiner l’évolution de cette maladie chronique vers des stades de plus en plus sévères". "L’asthme ne doit plus être vécu comme un handicap à l’accès au sport de haut niveau. Au contraire, il doit être vécu comme un défi pour se hisser sur la plus haute marche du podium, comme le démontrent les sportifs asthmatiques sévères engagés aux côtés de la GPFD".
L'article fait la promotion du clip ”Asthmatiques: sportez-vous mieux!” réalisé par la GPFD pour la JMA 2024.
À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme, CBnews s'est fait l'echo du communiqué de presse par la GPFD dédié à la JMA 2024 du 7 Mai. Le titre de l'article ne laisse pas de place au doute: "La Gregory Pariente Foundation déconstruit les tabous de l’Asthme".
L'article montre le clip de sensibilisation "Asthmatiques: sportez-vous mieux" qui raconte l'histoire d'un ado asthmatique, Jérémy, coaché par un éducateur sportif, Fabrice Routtier, qui lui rappelle ce qu'il faut faire lorsqu'on est asthmatique et que l'on fait du sport.
Petite anecdote, Jérémy et Fabrice ne sont pas des acteurs, ils jouent simplement leurs personnages. Jérémy est inscrit au TCSource, et Fabrice est son directeur sportif.
La vidéo nous montre que Asthme + Sport est le duo gagnant, à condition de respecter certaines règles. Tous les détails se trouvent dans le CP.
Dans le cadre de notre Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, voici l’épisode n°12. C'est la deuxième partie de l'interview du Pr. Alain Varray.
Il répond en 2mn à la question: "À quel stade des maladies respiratoires chroniques propose-t-on l'APA", la composante clé de la réadaptation respiratoire? Tous les malades respiratoires chroniques sont concernés, y compris les asthmatiques.
Pour le Pr. Varray, tous les stades sont concernés par l'APA. Mais ce sont les objectifs qui changent en fonction de la sévérité de la maladie.
Le jour où le remboursement de l’APA sera enfin choisi comme priorité de santé publique pour les maladies chroniques, ce sont les stades non sévères qu'il faudra privilégier.
Pourquoi cette recommandation? C'est au stade les moins sévères que l'on pourra freiner le plus efficacement l'évolution de la maladie. C’est ainsi que l’on pourra augmenter la qualité de vie des patients et réduire les dépenses de santé qui sont particulièrement élevées dans les stades les plus graves des maladies chroniques.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Alain Varray pour le temps qu'il nous a consacré. Nous remercions également AztraZeneca pour son soutien institutionnel.
Rarement une émission aura été si complète et nous aura laissé autant la parole... Pour la Journée Mondiale de l’Asthme (JMA 2024), la Gregory Pariente Foundation (GPFD) est ravie d'avoir participé à l'émission de Véronique Mounier : "La Santé d'Abord !".
Ce sont 26 minutes consacrées exclusivement à une meilleure connaissance de "L’Asthme chez l’Adolescent". Le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, répond aux questions de la journaliste sur l’asthme de l’adolescent.
L’asthme de l’adolescent est une maladie à part au sein de l’asthme compte tenu de ses spécificités liées à l’adolescent plutôt qu’à l’asthme lui-même. Si les signes d’alerte d’une crise d’asthme sont les mêmes que chez l’adulte, cet asthme nécessite une prise en charge renforcée pour viser à l’amélioration de l'observance et du contrôle de la maladie. Ces objectifs sont essentiels, car une mauvaise observance est l'une des causes majeures d’un mauvais contrôle de l’asthme, tous deux, seuls ou associés, entraînant des crises d’asthme d’autant plus sévères.
Tout au long de l’émission, trois reportages sont intercalés pour nous aider à mieux comprendre:
La dernière partie de l’interview est consacrée à "L’asthme de l’adolescent et le sport" qui sont le duo gagnant si l’asthme est bien contrôlé. Les bénéfices de l’activité physique et sportive, particulièrement chez les asthmatiques, y sont développés.
Cette interview a été reprise par de nombreux médias phares de la presse quotidienne régionale:
La GPFD vous souhaite un bon visionnage et remercie chaleureusement Véronique Mounier et toute l’équipe de "La Santé d’Abord!". Quel professionnalisme...
Pour la Journée Mondiale de l'Asthme 2024, la GPFD présente une nouvelle vidéo intitulée "ASTHMATIQUES, SPORTEZ-VOUS MIEUX!". Le message est clair: l'asthme n'est absolument pas un frein à la pratique d'un sport. Tout au contraire, les bénéfices de l’activité physique chez les asthmatiques sont nombreux:
Vive le sport!
Le 7 Mai 2024, la journée Mondiale de l'Asthme est de retour. La GPFD revient donc avec un communiqué de presse au message percutant: l’asthme n’est pas un handicap à l’accès au sport de haut niveau, même avec un asthme sévère.
Le sport est donc largement accessible à tous les asthmatiques, après en avoir discuté avec son médecin traitant ou son pneumologue.
Nous partageons également nos recommandations avant toute activité sportive pour un asthmatique. Un véritable mode d'emploi du sport pour les asthmatiques.
Dans le cadre de notre fil rouge JOP 2024 Asthme et Autres Maladies Respiratoires Chroniques, la GPFD a le plaisir d'interviewer le Pr. Alain Varray à propos de la réadaptation respiratoire. Alain Varray est professeur des universités à Montpellier et président de l'association francophone en activité physique adaptée (AFAPA), spécialiste de la réadaptation respiratoire.
Nous vous proposons cette vidéo de 90 secondes pour comprendre simplement ce qu’est la réadaptation respiratoire.
À titre d’information, la Haute Autorité de Santé (HAS) l'appelle le stade #1 (réadaptation) de l'activité physique.
La parole à l'expert, le Pr. Alain Varray, que nous remercions pour son apport essentiel au cours de notre fil rouge. Nous le retrouverons aussi dans l'épisode 12 de la semaine prochaine.
Nous remercions également à AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Maladies respiratoires chroniques et Activité Physique Adaptée (APA).
Troisième colloque des États Généraux de la Santé Respiratoire, par la nouvelle association "Collectif Droit à Respirer".
2024 une année particulièrement symbolique: l’accueil des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) 2024 en France est un signal majeur envoyé en faveur de la promotion, au-delà du sport, de l’activité physique et de la santé.
Que retenir des moments clés des États Généraux de la Santé Respiratoire ce 18 avril 2024 au Ministère de la Santé et de la Prévention, un événement organisé avec le soutien des ministères représentant la santé et les sports et du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 et placé sous le thème de l’activité physique et des maladies respiratoires?
La Gregory Pariente Foundation (GPFD), membre du collectif vous propose une synthèse sous forme de trois news qui se succéderont sur notre site et nos réseaux.
Chaque news relatera une table ronde et se présentera sous forme de différentes vidéos courtes sur certains intervenants vous permettant d'entendre les points clés abordés par eux autour de l'APA. Chacune autour d'une maladie respiratoire chronique avec un ou des témoignages de patients.
La table ronde #1, avec comme exemple l’asthme, est centrée sur la stratégie sport-santé à venir, une réflexion sur le modèle économique des maisons sport-santé, la démonstration des bénéfices de l'activité physique adaptée : autant d'enjeux qui doivent mener à un accès à la prise en charge par l’état de l'activité physique pour les patients chroniques et notamment les patients respiratoires chroniques!
Le Dr. Françoise Pariente Ichou de la GPFD animait cette table ronde. Voici ci-dessous des extraits de cette table ronde. Nous avons retenu les moments les plus forts de chaque intervenant.
Dans l'épisode n°10 de notre fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, nous retrouvons Dorian CHERIOUX qui nous décrit en un 1 minute le parcours de soins d'un patient asthmatique dans son réseau à Tours, intégrant l'activité physique adaptée (APA)
Nous vous laissons le découvrir. Si la France entière pouvait bénéficier d'un réseau "Asthme et Urgence" comme celui de Tours, ce serait formidable. Pourquoi?
La coordination entre tous les acteurs d'un parcours de soins y est efficace et bien orchestrée. Les coûts financiers pour faire tourner ce réseau avec les séances d'éducation thérapeutique et les séances d’ APA ou de kinésithérapie sont présentés.
Cette minute est bluffante. Les asthmatiques qui sont passés au moins une fois par les urgences pour une crise d’asthme grave n'ont plus d’excuse pour trouver la motivation à participer à un programme d’APA en prévention!
La GPFD remercie Dorian CHERIOUX pour ses explications à propos du parcours de soins mis en place à Tours pour l’asthme.
Merci également à Astrazeneca pour son soutien institutionnel.
Demain, Jeudi 18 Avril 2024, se tiendra au ministère de la santé, le troisième colloque du collectif des États généraux de la Santé Respiratoire. Le thème sera l'Activité Physique & Maladies Respiratoires; Quels enjeux pour la santé respiratoire à l’horizon des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Le Collectif Droit À Respier, qui rassemble 26 organisations représentant patients, professionnels de santé et usagers, sera largement représenté.
M. Frédéric VALLETOUX, Ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, sera présent pour écouter et analyser toutes nos demandes.
De 9:30 à 10:45, le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, animera la table-ronde n°1 consacrée à "La promotion et le niveau de preuve de l’activité physique pour les patients atteints de maladies respiratoires : l’exemple de l’asthme". Elle sera entourée par Dorian CHERIOUX (Vice-Président d'Asthme&Allergies), le Dr. Albert SCEMAMA (Chef de projet scientifique-Service des bonnes pratiques-Direction de l'Amélioration de la Qualité et de la Sécurité des Soins à la Haute Autorité de Santé - HAS), Alexis RIDDE (Chef du bureau de l’accès aux pratiques sportives tout au long de la vie, Direction des sports - Ministère des sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques), Roberta ZANCHI (Médecin Référent Sport Santé et Prévention Maladies Chroniques, Département Prévention et Accompagnement des Maladies Chroniques, Direction de la Santé Publique - ARS Ile de France) et d'Annabelle GROUSSET (Présidente de l’Union des maison sports-santé).
De nombreuses interventions sont aussi programmées en vidéo: Le Pr. François Carré (Cardiologue, Médecin du sport, Spécialiste de l'activité physique adaptée - APA) et le Pr. Alain VARRAY (Professeur des Universités, Montpellier, Président de l'Association Francophone en Activité Physique Adaptée (AFAPA), Spécialiste de la réadaptation respiratoire).
Vous pouvez suivre ce colloque en direct sur YouTube. Le lien est ce-dessous. Le programme est aussi à votre disposition ci-dessous.
Dans cet épisode #9 de notre fil rouge JOP 2024, nous accueillons M. Dorian Chérioux, asthmatique sévère, patient expert et sportif de haut niveau puisqu'il vient de franchir le 7 avril dernier, la ligne d'arrivée du marathon de Paris, le 42 km. Dorian est un marathonien!
Qui est mieux placé que lui pour convaincre un autre asthmatique ou un autre malade respiratoire chronique, que l’asthme même sévère est compatible avec un sport mené à haut niveau à condition que son asthme soit contrôlé.
Mais, au fait, qu’est ce qu’un patient expert? Dorian y répond très clairement en 1mn. Son rôle dans l'éducation thérapeutique du patient pour obtenir ce contrôle de l’asthme est essentielle. Nous retrouverons Dorian Cherioux dans l’épisode #10 avec concrêtement le parcours de soins à Tours.
La GPFD remercie Dorian CHERIOUX pour ses explications sur le rôle majeur d'un patient Expert dans l’asthme, Merci également à Astrazeneca pour son soutien institutionnel.
Le 8ème épisode de notre fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 est le deuxième volet de l'interview du Pr. François Carré, cardiologue et médecin du sport spécialiste de l'Activité Physique Adaptée
En 90 secondes, il nous donne sa position sur deux questions clés:
La place, toujours prépondérante, des maladies chroniques se confirme: Avec ses données toujours argumentées, il montre que les chiffres ne vont faire qu'augmenter dans les années à venir (et la CNAM a pointé cette croissance attendue dans son rapport "Charges et Produits pour 2024")
Pour le Pr. Francois Carré "S’il n’y a pas de prévention, on ne sera plus en mesure de soigner les malades. C'est aussi simple que ça!" et "Malgré les chiffres, on se bat encore pour le remboursement de l'activité physique adaptée pour tous les malades chroniques".
La GPFD remercie le Pr. Francois Carré pour ses explications avec sa franchise habituelle. Merci également à Astrazeneca pour son soutien institutionnel.
Dans ce 7ème épisode du fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, nous accueillons le Pr. François Carré, cardiologue et médecin du sport, spécialisé de l'Activité Physique Adaptée.
Il nous démontre en 90 secondes que rembourser l’activité physique adaptée (APA) pour tous les malades chroniques (dont nos malades respiratoires chroniques) est indispensable.
Pour le Pr. Francois Carré, le problème n'est pas d'avoir plus de données médico-économiques françaises: "S'agissant du coût économique en Europe, ce n'est pas compliqué: 1€ investi dans la prévention par l'activité physique adaptée (APA) rapporte 1,7€ au pays. C'est l'Europe qui donne ces chiffres, mais croyez-vous que la France écoute?".
La Gregory Pariente Foundation remercie le Pr. Francois Carré pour nous avoir exprimé ses convictions et transmis son énergie. Merci également à Astrazeneca pour son soutien institutionnel.
La GPFD est fière de faire partie des 27 organisations du nouveau Collectif "Droit à Respirer"... Voici le communiqué de presse qui annonce la création, aujourd'hui, de ce nouveau collectif. Jour après jour, tous ensemble, nous respirons mieux.
Dans cet épisode n°6 du projet "Fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024: Asthme et Autres Maladies Respiratoires chroniques", la GPFD vous présente le binôme médecin/éducateur sportif constitué par le Dr. Marion Bouillin et Frédéric Priéto qui travaillent dans la maison de santé de Neuilly le Réal dans l’Allier.
Le Dr. Marion Bouillin, médecin généraliste a toujours été convaincue des bienfaits de l'activité physique pour tous et de l'activité physique adaptée (APA) pour les malades chroniques. Elle a dans sa patientelle une part non négligeable de malades respiratoires chroniques et principalement des asthmatiques jeunes ou pas.
Elle partage dans ces deux minutes les résultats les plus significatifs au plan thérapeutique sur les six mois de son duo avec Frédéric Prieto.
Une preuve en vie réelle des bienfaits de l'activité physique adaptée pour le malade et les économies engendrées par la réduction de prescriptions médicamenteuses et même l'annulation d'une hospitalisation et d'une chirurgie programmée après 6 mois de recul.
Sans un médecin enclin à prescrire de l’APA sur ordonnance et d'un enseignant en activité physique et thérapeutique adaptée à proximité du prescripteur, les bienfaits de l’APA ne bénéficieront pas au patient chronique et le nombre de malades chroniques ne cessera de croitre ainsi que les dépenses engendrées par ces maladies chroniques.
Nous remercions chaleureusement le Dr. Marion Bouillin et Frédéric Prieto pour ce partage. La GPFD remercie également AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans l'épisode n°5 du projet "Fil rouge JOP 2024: maladies respiratoires chroniques", format 1 à 2 minutes, la GPFD a souhaité mettre en valeur le parcours professionnel de M. Frédéric Prieto en tant qu’éducateur en activité physique, sportive et thérapeutique.
Après plusieurs années en Sport Santé, il décide de s’orienter vers l’activité physique et sportive (APS) à but thérapeutique. À la demande des médecins de la maison de santé de Neuilly-le-Réal (03), il intégre leur équipe thérapeutique. Faute d'éducateur en APS et thérapeutique dans la région, les prescriptions d’activité physique adaptée sur ordonnance des médecins de l'établissement étaient inexistantes.
Ses mots-clés sont progressivité, plaisir pour installer la régularité, écoute et motivation.
Son objectif est de rendre les patients autonomes pour qu’ils continuent à bouger.
Les cycles de 3 mois qu'il met en place permettent de mesurer l’amélioration de la capacité physique.
En tant qu’ancien asthmatique et papa d’un jeune asthmatique, il souhaite entreprendre des programmes pour les enfants et les adolescents afin de leur éviter la sédentarité et les aider à faire du sport.
Nous remercions chaleureusement Frédéric Prieto pour ce partage. Nous le retrouverons dans le prochain épisode, en binôme avec le Dr. Marion Bouillin, un médecins de la structure.
La GPFD remercie également AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Santé Publique France (SPF) a publié, le 30 janvier dernier, les résultats de la première évaluation quantitative des impacts sur la santé (EQIS) de la pollution de l’air dans les salles de classes des écoles élémentaires.
Ces travaux inédits permettent de "disposer - à l’échelle nationale - d’une estimation de l’impact sur l’asthme de l’enfant de 6 à 11 ans de l’exposition à deux polluants dans les salles de classe: le formaldéhyde - en tant que traceur d’une exposition plus globale aux composés organiques volatils - et les moisissures".
"Près de 30000 cas d’asthme seraient ainsi évitables chaque année chez les enfants de 6 à 11 ans -> par une réduction des expositions au formaldéhyde via des actions d’aération-ventilation de l’air et près de 12000 cas de sifflements -> en éradiquant la présence des moisissures visibles dans les salles de classes".
"Vu l’enjeu de santé publique de la qualité de l’air dans les établissements scolaires, où 12 millions d’élèves font leur rentrée chaque année, il est important de poursuivre les actions pour réduire les sources d’exposition et améliorer l’aération des salles de classe, insiste l’agence sanitaire".
"Des évaluations quantitatives d’impact sanitaire seront déclinées localement courant 2024, ce qui apportera des estimations plus fines, indispensables à l’action territoriale".
La pollution de l'air à l'école pourrait constituer un facteur supplémentaire à prendre en compte pour limiter le pic d'asthme de rentrée scolaire observé chaque année chez les moins de 15 ans en France.
Ci-dessous, le lien vers le rapport complet en ligne.
De nombreux décès sont évitables car en partie dus à une mauvaise observance du traitement de l’asthme - surtout celui "de fond" à base de corticoïdes inhalés pour réduire l’inflammation et éviter de nouvelles crises-, ce qui augmente le risque de crises sévères », souligne la spécialiste.
Quelle est la réalité de l’asthme chez les adolescents?
Dr. Françoise Pariente Ichou: "La maladie touche un peu plus d’un adolescent sur dix, d’après les enquêtes en classe de 3ème*. L’augmentation de la prévalence de l'asthme chez ces jeunes au cours des dernières deux décennies est devenue très préoccupante, passant de 8,6 % en 2003-2004 à 12 % en 2016-2017.
Cela s'explique en grande partie par des facteurs environnementaux, notamment la hausse des allergies et de la pollution. En effet, à cet âge, 80% des asthmes sont d’origine allergique."
Actuellement, un adolescent asthmatique perd la vie toutes les 3 à 4 semaines en France. Pourquoi?
Dr. Françoise Pariente Ichou: "J’ai pour habitude de frapper les esprits avec ces quatre chiffres clés : dans une classe de 30 élèves, il y a 3 à 4 adolescents asthmatiques. Un adolescent décède toutes les 3 à 4 semaines en France et, parmi ceux qui sont décédés, les trois-quarts ne suivaient pas leur traitement. De plus, les trois-quarts ne sont pas arrivés vivants aux urgences.
De nombreux décès sont évitables car en partie dus à une mauvaise observance du traitement de l’asthme - surtout celui « de fond » à base de corticoïdes inhalés pour réduire l’inflammation et éviter de nouvelles crises-, ce qui augmente le risque de crises sévères.
Attention aussi à la mauvaise administration des inhalateurs, aux expositions à risque, tabac, cannabis mais aussi au surpoids, et plus encore à l’obésité, qui augmentent l’intensité des crises. »
Comment s’explique ce problème d’observance chez l’adolescent?
Dr. Françoise Pariente Ichou: "Pendant l'adolescence on observe un déséquilibre de la maturation du cerveau. À ce moment-là, la partie responsable de l'impulsivité (système limbique) se développe plus rapidement que celle liée au contrôle (cortex préfrontal). D’où des choix influencés par les émotions et orientés vers le court terme, reléguant la capacité de contrôle à un plan secondaire.
En outre, certains adolescents peuvent croire que leur état s'améliore. Appelée la "lune de miel", il s’agit d’une période de réduction des symptômes chez ceux ayant de l'asthme modéré à sévère. Cela les amène parfois à relâcher la prise de leurs traitements, même si la maladie persiste, voire s'aggrave.
D’autres peuvent nier la maladie. A cet âge, on vit un certain conflit : on veut être en bonne santé, paraître comme les autres jeunes et refuser que la maladie perturbe sa vie personnelle. On refuse le regard des autres sur leur traitement, voire sur un handicap qui peut être « fantasmé » par des copains et d’autres jeunes qui ne savent pas vraiment ce qu’est l’asthme."
En 2022, l’asthme de l’adolescent a été reconnu comme une entité distincte de l’asthme. Sur quels critères juger que l’asthme est sous contrôle, mettant le jeune à l’abri des crises sévères?
Dr. Françoise Pariente Ichou: "Les critères sont les suivants : avoir moins de deux épisodes de symptômes par semaine pendant la journée, ne pas être réveillé la nuit à cause de l'asthme, utiliser moins de deux traitements de secours par semaine, et ne pas limiter ses activités en raison de l'asthme.
Si un ou deux de ces critères ne sont pas respectés au cours des quatre dernières semaines, le contrôle est considéré comme partiel. Au-delà de cela, l'asthme n'est pas bien contrôlé.
Pour affiner cette évaluation, les experts recommandent l'utilisation de scores de contrôle, notamment le score ACT, composé de cinq questions, sur la gêne quotidienne, l'essoufflement, les symptômes habituels, l'usage du traitement de secours, et inclut une évaluation personnelle subjective.
Si l’asthme reste mal contrôlé malgré un bon suivi, l’orientation vers un pneumologue devient nécessaire."
Asthme de l’adolescent et sport, c’est le « duo gagnant », à condition que l’asthme soit bien contrôlé. Quelles sont les consignes pratiques?
Dr. Françoise Pariente Ichou: "Avant de commencer l’activité physique il faut inhaler, 10 à 15 minutes auparavant, son médicament bronchodilatateur (qui dilate les bronches) dans le but d’éviter toute contraction intempestive des bronches (spasme).
Il faut aussi respecter un bon échauffement adapté et qualitatif qui permet à l’organisme de ne pas vivre l’activité physique comme un stress, ce qui risquerait de déclencher un bronchospasme (contraction et rétrécissement des bronches).
Enfin, il faut tenir compte des conditions climatiques, notamment du grand froid ou des chaleurs intenses, éventuellement des pics de pollution, et reporter si possible la séance de sport.
Sinon, porter un cache-col monté sur le nez permet de réchauffer l’air inhalé en cas de grand froid, et bien s’hydrater."
*nombre d’épisodes symptomatiques d’asthme ou de traitement pour asthme dans l’année
Deux minutes pour cet épisode n°4 avec le Pr. Camille Taillé, pneumologue à l'hôpital Bichat, responsable du Centre Asthme Sévère qui nous détaille tous les bénéfices de l'Activité Physique Adaptée ou APA pour les malades respiratoires chroniques c'est-à-dire essentiellement l' Asthme, la BPCO, la mucoviscidose, la fibrose pulmonaire interstitielle, les cancers pulmonaires et toutes les maladies rares affectant les patients respiratoires chroniques.
Pour les patients atteints d’une maladie chronique d'APA (Activité Physique Adaptée), adaptée au niveau du handicap, on parle de "La spirale du déconditionnement". Qui en a entendu parlé? Et pourtant, c’est fondamental. La réponse et les explications se trouvent dans cet épisode.
Outre les bénéfices communs à tous les malades chroniques respiratoires, le Pr. Camille Taillé nous présente aussi les bénéfices spécifiques pour les jeunes malades.
La GPFD remercie chaleureusement le Pr. Camille Taillé pour son engagement. Nous remercions également AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Dans ce troisième épisode, le Dr. Mathieu Larrousse, pneumologue libéral à Toulon et secrétaire général de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF), nous présente en deux minutes les précautions à prendre avant de pratiquer toute activité physique lorsqu'on est asthmatique.
À nos jeunes asthmatiques: "Bougez, pratiquez l’activité physique de votre choix ou le sport qui vous plait. Surtout ne soyez pas craintifs, le sport est bénéfique à tous. C'est un excellent moyen de contrôler votre asthme, d’améliorer les signes qu'il provoque et d'augmenter votre qualité de vie.
La GPFD remercie chaleureusement le Dr. Mathieu Larrousse. Nous le retrouverons dans un autre épisode. Nous remercions également AstraZeneca pour son soutien institutionnel.
Destination Santé a choisi d'examiner les risques associés à une crise d'asthme aiguë chez les adolescents. Pour ce faire, Hélène Joubert, journaliste pour Destination Santé, a opté pour une interview avec le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la Fondation Gregory Pariente (GPFD), afin de répondre aux questions essentielles concernant cette forme spécifique d'asthme chez les adolescents.
Le Dr. Françoise Pariente Ichou souligne que ce qui distingue l'asthme chez les adolescents de celui chez les adultes, c'est moins l'asthme en lui-même que l'adolescent.
Elle ajoute également que ce qui est particulièrement préoccupant, c'est:
Le Dr. Pariente Ichou explique les problèmes d'observance spécifiques à cette période de la vie, qui rendent cet asthme particulièrement complexe. Elle explique également les critères permettant de déterminer si l'asthme est contrôlé, afin de prévenir les crises sévères chez les jeunes.
Enfin, alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques débuteront fin juillet 2024, elle conclut en abordant un sujet qui lui tient à cœur : l'asthme chez les jeunes et le sport, une combinaison gagnante si l'asthme est correctement contrôlé. Elle livre des conseils sur les précautions à prendre pour les personnes asthmatiques avant de commencer une activité physique..
Merci à Sud Ouest, Le Messager, La Rép des Pyrénées, Le Télégramme et France Live pour l'intérêt qu'ils portent à notre cause.
Les articles complets sont à découvrir ci-dessous...
L'asthme de l'adolescent est un sujet de préoccupation majeure qui retient de plus en plus l’attention des médias. Et c’est une bonne chose. Plus on parlera de cette maladie qui est une entité à part au sein de la maladie asthmatique et plus on se sera donné les moyens de faire baisser le nombre de décès annuels. C'est la mission que s'est donné la Gregory Pariente Foundation (GPFD). En témoigne cette nouvelle interview du Dr. Françoise Pariente Ichou dans l'émission "Le grand JT de l'Éducation". C'est Virginie Guillaume qui interroge le responsable scientifique de la GPFD sur les dangers de l'asthme chez l'adolescent. Cet entretien de 10 minutes est un condensé de tout ce qu'il faut savoir. La journaliste est revenue sur le clip "L'Ado qui n'écoutait pas son asthme" conçu par la GPFD pour la Journée Mondiale de la l'Asthme 2021 (lien ci-dessous). Un grand merci à toutes les deux.
Destination santé a choisi de se pencher sur les dangers d’une crise d’asthme aiguë chez l’adolescent. Hélène Joubert, journaliste pour Destination Santé a choisi d’interviewer le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la Gregory Pariente Foundation ( GPFD) pour répondre aux questions clés sur cet asthme de l’adolescent si particulier.
“Ce qui différencie l’asthme de l’adolescent de l’asthme chez l’adulte, ce n’est pas tant l’asthme mais l’adolescent." insiste le Dr. Françoise Pariente Ichou.
Et d’ajouter "Ce qui est très préoccupant, c'est: - la croissance constante depuis ces 20 dernières années de la prévalence de l’asthme dans cette tranche d’âge liée essentiellement à des problèmes environnementaux - qu’il décède encore aujourd’hui, un adolescent asthmatique toutes les 3 a 4 semaines en France"
"Le problème principal à l’adolescence, c’est l’observance."
"Le Dr. Pariente Ichou nous explique les problèmes d’observance à l’adolescence, qui font la spécificité de cet asthme. Elle nous livre sur quels critères juger que l’asthme est sous contrôle, mettant le jeune à l’abri des crises sévères.
Enfin, alors que les Jeux Olympiques et Paralympiques vont démarrer fin juillet 2024, elle conclut par un thème qui lui est cher: l’Asthme du jeune et le Sport, c’est le duo gagnant si l’Asthme est bien contrôlé. Elle nous livre les précautions à prendre quand on est asthmatique avant de commencer son activité physique.
Merci à Helene Joubert (écrit) et Emmanuel Ducreuset (Destination Santé)
L’article complet est à découvrir ci-dessous...
Dans le cadre de son projet "Fil Rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 - Asthme et autres maladies respiratoires chroniques", la GPFD démarre la série de ses interviews d’experts en Sport Santé par celui du Pr. Camille Taille, pneumologue à l’hôpital Bichât à Paris et responsable du centre asthme sévère.
Le thème retenue pour cette video d'une minute est celui des bénéfices de l’activité physique pour tous, malades et non malades. Le Pr. Camille Taillé met notamment l’accent sur les bénéfices de l’activité physique chez les jeunes pour leur santé en général, tant physique, que mental et social.
La GPFD remercie chaleureusement le Pr. Camille Taillé qui donne le ton sur l’importance du sport santé. Nous remercions Astrazeneca pour son soutien institutionnel.
Le nouveau projet de la GPFD "Fil rouge Jeux Olympiques et Paralympiques 2024: Asthme et Autres Maladies Respiratoires" démarre avec cet épisode #1 où le Dr. Françoise Pariente Ichou nous présente l’objectif de ce projet et comment il va se dérouler. L’objectif est de mettre en avant les bienfaits de l’activité physique pour tous avec un accent sur les bienfaits chez les malades chroniques respiratoires: asthmatiques et autres maladies respiratoires chroniques. Outre la prévention des maladies chroniques, l’activité physique réduit le développement des malades chroniques vers des stades plus avancés de la maladie.
Tous les 15 jours, de fin décembre aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, nous diffuserons un nouvel épisode sous la forme d'une vidéo qui donne la parole à un expert impliqué dans le développement de l’activité physique au sens large (activité physique et sportive, activité physique adaptée) issu du monde médical (pneumologue, médecin du sport…), issu du monde associatif (patients, patients experts, président d’association de patients) et du monde éducatif (éducateur physique et sportif, éducateurs en activité physiqjue adapté…).
Nous remercions tous nos experts et AstraZeneca pour son soutien institutionnel.