Un titre qui synthétise bien le plan d’action ambitieux de mettre la santé respiratoire au cœur des priorités en matière de santé afin de renforcer sa visibilité, d'agir directement sur l’environnement pour la prévention et la lutte des maladies respiratoires et d’améliorer le parcours de soins des personnes malades.
Le Collectif des États Généraux de la Santé Respiratoire (EGSR ) regroupant les représentants des 27 organisations de patients, d’usagers et de professionnels de santé (le Dr. Françoise Pariente Ichou pour la Gregory Pariente Foundation), auquel des parlementaires sont venus en soutien de cette cause appelle les forces politiques et les citoyens à la reconnaissance des maladies respiratoires.
Par le biais de cette tribune parue le mercredi 7 décembre dans le Monde, le Collectif des EGSR a choisi de faire connaitre toutes les maladies respiratoires: BPCO, Asthme et allergies, cancer pulmonaire et de nombreuses maladies respiratoires rares ; elles sont multifactorielles, trop souvent méconnues et touchent, parfois très durement, près de 10 millions de patients Français à tous les âges.
Le collectif est présidée par la past-présidente de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF), le Pr. Chantal Raherison.
Cette tribune est à lire pour connaitre les moyens déployés pour atteindre les enjeux de ce plan d’action que soutient la GPFD, en s’impliquant activement et particulièrement sur l’une des actions de prévention: le Sport sur ordonnance pour le faire aboutir concrètement.
Le communiqué de presse que nous avons fait paraître fin août a eu des retombées intéressantes. "Alerte Asthme à l'approche de la rentrée scolaire - L'occasion de parler du polyallergique à haut risque d’exacebation asthmatique" a retenu l'attention des journaux de France3 ; le 12/13 et le 19/20. Le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, y est interrogée. Sandra Wachlewicz, journaliste de France3, a centré ses questions sur l'alerte Asthme à l'approche de la rentrée scolaire, tout en précisant que chez le polyallergique, le risque d'exacerbations asthmatiques est grandement augmenté.
Attention donc, chaque année, lors des deux premières semaines de rentrée scolaire, on constate une augmentation des crises d'asthme chez les enfants et les adolescents (données de Santé Publique France ). Cette "épidémie automnale" est responsable de pic de recours aux soins d'urgence pour Asthme (données des réseaux OSCOURS et SOS-Médecins) chez les enfants de moins de 15 ans.
Ce sont d'abord des infections respiratoires causées par des virus fréquents en collectivité qui peuvent déclencher des crises d'asthme mais aussi l'arrêt du traitement de fond de l'asthme pendant les vacances d'été ou encore l'exposition à des allergènes à l'école et au collège qui sont les causes de ce pic de rentrée scolaire d'exacerbations d’asthme.
Pour rompre ce phénomène qui n'est pas inéluctable il est nécessaire que les parents et les jeunes soient plus vigilants en étant plus attentifs que d'habitude au moindre signe de difficultés respiratoires dans les gestes de la vie quotidienne que rappelle le Dr Françoise Pariente Ichou :une difficulté à respirer, une gêne voir une oppression thoracique, un sifflement dans la poitrine, un réveil nocturne, un recours plus fréquent à son inhalateur, tous signes qui témoignent d'un mauvais contrôle de l'asthme et nécessite d'agir vite en contactant son médecin
Si le traitement de fond anti-asthmatique voire le traitement contre les allergies a été interrompu la reprise du traitement devra se faire dès que possible avant la rentrée scolaire
Nous remercions la journaliste à France 3, Sandra Wachlewicz, et l’equipe de France 3, pour la réalisation de cette interview dans les locaux de la GPFD. Nous remercions le Pr Jocelyne Just pour son soutien scientifique et le temps qu'elle nous a consacré
Le Pr. Jocelyne Just nous présente le poly-allergique type, celui qui a la marche atopique sévère et rare: il a conjointement plusieurs maladies associées: la dermatite atopique, l’allergie alimentaire, la rhinite et l’asthme, soit que ces maladies se déclarent dans le temps soit, et c’est plus sévère encore, qu’elles apparaissent tout en même temps. Lorsque cette marche atopiques débute très tôt dans la vie du malade, un nourrisson avec un eczéma sévère, une allergie alimentaire et un asthme débutant, on sait très bien que ces infections vont perdurer toute la vie.Il ne faut pas attendre l’adolescence. C’est une maladie rare,une maladie grave, une maladie précoce et tous les mots sont important. Ces patients, il faut les repérer tôt pour les diriger vers un centre expert qui saura faire un bilan exhaustif de toutes les comorbidités et prendre en charge le patient de façon transversale que ce soit, son eczéma, son allergie alimentaire, son asthme, sa rhinite…
Car actuellement, il y a les moyens d’éviter la sévérité de cette marche poly-allergique à découvrir…
Une version longue de cette interview est disponible dans la section "Vidéos" du site.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Jocelyne Just pour le temps qu'elle nous a accordé et les connaissances qu'elle partage avec nous. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Le Pr. Frédéric De Blay nous présente, au travers de cet interview, les points clés du plan quinquennal "Allergies".
Tout d’abord STRUCTURER L'ALLERGOLOGIE. Compte tenu de l’épidémie silencieuse en cours, les allergologues ne pourront pas tout faire seul, il faudra constituer des PARCOURS DE SOINS pour les patients avec d’abord le médecin de premier recours: les médecins généralistes puis les médecins de deuxième recours : des pneumologues, des allergologues, des ORL, des pédiatres, des dermatologues, enfin les unités de dernier recours : les Unités Transverse d’Allergologie qui pratiqueront des tests de provocation médicamenteux ou alimentaire, formeront et auront des liens avec les différents acteurs tout autour d’elles avec l’aide des professionnels de santé tels que les PHARMACIENS, les INFIRMIÈRES, les CONSEILLIÈRES MÉDICALES EN ENVIRONNEMENT, qui seront très impliqués
Un autre point clés : les allergies alimentaires très graves particulièrement chez les enfants. Des progrès sont à faire… PAI à revoir, les seringues d’Adrénaline dans les écoles, les trousses d’urgence… Mais aussi les alertes avec les allergies polliniques, les allergies intérieures et extérieures
Sans oublier les types d’asthmes que l’on rencontre chez les adolescents, mécanismes et prises en charge, l’ensemble à découvrir…
Une version longue de cette interview est disponible dans la section "Vidéos" du site.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Frédéric De Blay pour le temps qu'il nous a accordé et les connaissances qu'il partage avec nous. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Pourquoi la GPFD a-t-elle choisi d’approfondir le thème de l’asthme et des allergies notamment de l’enfant et de l’adolescent ?
Parce que l’allergie et l’asthme sont deux maladies extrêmement liées particulièrement chez les enfants et les adolescents : l’asthme révèle une cause allergique chez 80% d’entre eux.
Nous avons demandé à deux spécialistes, l’un pneumo- allergologue, le Pr. Frédéric De Blay l’autre pneumo- allergologue et pédiatre, le Pr. Jocelyne Just de nous parler en duo de ce problème majeur que constitue l’Asthme et l’Allergie notamment chez les enfants et les adolescents.
Les phrases clés du Pr. Frédéric De Blay sont : “Nous sommes confrontés à un tsunami, une épidémie silencieuse. Actuellement 30% des Français sont cliniquement allergiques avec une rhinite, une conjonctivite, un asthme voire une allergie alimentaire et d’ici 10 ans, ils seront 40% et en 2050 un français sur deux le sera ; il va falloir s’organiser. Les allergologues ne pourront plus faire face seuls à l’ampleur du phénomène.
Les phrases clés du Pr. Jocelyne Just sont : “Il faut repérer très tôt le poly-allergique, un enfant voir un nourrisson et ne pas attendre l’adolescence, d’autant plus s’il a conjointement, soit dans le temps soit encore plus sévère associé d’emblée, la dermatite atopique, l’allergie alimentaire, la rhinite et l’asthme afin de le les diriger le plus vite possible vers un centre expert qui saura prendre en charge conjointement toutes ces maladies qui s’auto-aggravent les unes, les autres“.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Frédéric De Blay et le Pr. Jocelyne Just pour le temps qu'ils nous ont accordé et les connaissances qu'ils partagent avec nous.
Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Très intéressant article de Mme. Marielle Ammouche dans Egora du 2 mai 2022. Il s’intitule "Sport sur ordonnance: les asthmatiques doivent pouvoir en bénéficier, plaident des experts".
Le sport sur ordonnance s’est ouvert par décret depuis mars 2017 aux malades en affection de longue durée (ALD) soit 10 millions de Français.
Alors que l’élargissement des pathologies pouvant faire l’objet d’une prescription d’activité physique adaptée (APA) ou encore "de sport sur ordonnance" ou de "sport-santé", à certaines maladies chroniques a été actée fin février 2022, les asthmatiques ne doivent pas être oublié réclament patients et experts ; un décret qui n’est pas encore paru doit venir préciser la liste des maladies chroniques qui seront concernés.
Ce mardi 3 mai, Journée Mondiale de l’Asthme, le Pr. Antoine Magnan, président de la Société de Pneumologie de Langue Française (SPLF) et le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la Gregory Pariente Foundation (GPFD) ont alerté une première fois dans le Figaro : les 6 millions de Français asthmatiques ne doivent pas être oublié de ce dispositif ; Egora consacre également un article pour amplifier cette demande des experts et patients.
Le sport sur ordonnance fait partie des 10 propositions présentées aux États Généraux de la Santé Respiratoire ( EGSR) pour laquelle, la SPLF et le collectif des associations de patients représenté par le Dr Françoise Pariente Ichou de la GPFD a également demandé le remboursement de ce sport sur ordonnance pour l’ensemble des malades concernés par l’ancien et ce nouveau dispositif à venir.
D’autres experts se sont joints à cet appel, le professeur Chantal Raherison, past-présidente de la SPLF ayant initiée les EGSR, pneumologue au CHU de Pointe-à-Pitre, le professeur Camille Taillé, pneumologue à l’hôpital Bichat à Paris et le professeur Cyril Schweitzer, Président de la Société Française de Pédiatrie. Nous les retrouvons tous dans cet article d’Egora.
La GPFD remercie chaleureusement Marielle Ammouche pour cet article.
Excellent article signé Sandrine Cabut dans Le Monde: Quand les asthmatiques réclament l'accès au sport-santé. Alors que l’asthme, comme d’autres maladies respiratoires, est amélioré par l’activité physique, patients et professionnels de santé déplorent de ne pouvoir bénéficier de "sport sur ordonnance".
Encore plus étonnant cette fois, c’est la SPLF et les associations de patients qui se sont unies pour cette cause : 6 millions d’asthmatiques, grands oubliés du Sort-Santé. Pourquoi?
C’est le titre de la communication co-écrite par le Pr. Antoine Magnan (Président de la Société de Pneumologie de Langue Française - SPLF) et la Gregory Pariente Foundation, représentant le collectif des associations de patients, pour cette JMA 2022.
Sport sur ordonnance… Dès le début de son reportage, Marina Carrère d'Encausse reprend le leitmotiv de la GPFD : L'asthme tue un adolescent toutes les 3 à 4 semaines en France…
Les soignants appellent à des actions concrètes comme le sport sur ordonnance… pour que les asthmatiques ne restent pas sur la touche du programme sport santé.
Le Dr. Clairelyne Dupin, pneumologue à l'hôpital Bichat de Paris, précise à nouveau que l'asthme tue un adolescent toutes les 3 à 4 semaines en France… Elle nous éclaire sur le sport qui est bénéfique aux patients bien suivis.
Le Dr. Clairelyne Dupin parle du travail de la GPFD à partir de 7:13. La GPFD a été mandatée pour représenter les associations de patients lors des États généraux de la santé respiratoire.
Sport sur ordonnance… 4 à 6 millions de français sont asthmatiques.
Bien que longtemps déconseillée, la pratique du sport est dorénavant préconisée aux asthmatiques. C'est maintenant démontré scientifiquement ; elle est un bienfait lorsque l'asthme est contrôlé.
L'objectif est d'arriver à une qualité de vie des sujets asthmatiques identique à celle des personnes ne soufrant pas de cette pathologie.
Le sport santé n'est pas encore pris en charge, mais son remboursement est à l'étude.
L'intervention du Dr. Françoise Pariente Ichou commence à 01:52…
Très bel article d'Anne Prigent dans Le Figaro Santé. Elle place la GPFD au centre du thème du sport-santé ou sport sur ordonnance…
Au moment où le parlement va élargir à certains autres malades chroniques le dispositif en place pour les personnes souffrant d’une affection de longue durée (ALD). Mais qui sera concerné par cette assouplissement? Un décret doit le préciser.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme 2022, la SPLF représenté par son président, le Pr. Antoine Magnan et la Gregory Pariente Foundation représentée par le Dr. Francoise Pariente Ichou au nom d’un collectif de 24 autres associations de patients alertent : "Les 6 millions d’asthmatiques et notamment les adolescents asthmatiques ne doivent pas être les oubliés". Cette demande fait écho à l’une des dix propositions issues des États Généraux de la santé respiratoire, qui réclament également un remboursement de cette activité physique adaptée sur prescription par un médecin, qui à ce jour n’existe pour aucune maladie.
Or, la prise en charge permettrait de gommer les inégalités de santé également présentes dans l’asthme. En effet, la probabilité de présenter un asthme est plus élevée chez les personnes au chômage, sans diplôme ou aux revenus les plus faibles (Santé publique France).
Depuis plus de six ans, la Grégory Pariente Foundation court jusqu'à en perdre haleine pour informer et aider les adolescents asthmatiques et leur famille, à gérer le mieux possible leur maladie.
Nous profitons de la Journée Mondiale de l'Asthme 2022 pour regarder dans le rétroviseur et proposer à travers un dessin animé didactique de 90 secondes, un résumé court des actions entreprises par la GPFD pour informer et mettre en garde.
Le titre de ce film d'animation est "Mon Asthme, Ma Bataille".
Les outils qu'il contient peuvent nous permettre d'éviter des accidents qui aboutissent encore trop souvent au drame.
La mini série "Respire" en 18 épisodes d'environ une minute. Elle est interprétée par Louna Espinoza et Audran Cattin qui abordent les principaux thèmes et répondent aux principales questions sur l’asthme.
Corticoïdes dans l’Asthme : trois experts (Dr. David Drummond, le Pr. Antoine Magnan et le Pr. Jean-Michel Molina) nous parlent de l'usage et de l'intérêt des corticoïdes dans le traitement de la maladie. C'est un point particulièrement important car de nombreux parents sont réticents à l'usage de cette thérapie pourtant incroyablement efficace. On ne peut simplement pas s’en passer en cas d’exacerbation. Ce n’est pas la peine de chercher une alternative, il n’y en a pas.
L'adolescent et l'Asthme : quatre experts (Pr. Camille Taillé, le Pr. David Cohen, le Dr. David Drummond, le Dr. Hervé Haas) nous parlent de cette période de la vie où les adolescents asthmatiques prennent parfois trop de risques avec leur pathologie.
Le dessin animé "L'Ado qui n'écoutait pas son Asthme" qui s'inspire de l'évènement tragique qui a mené à la création de la GPFD... Tous les ados s'y retrouvent sans exception.
Le clip "La Chaise Vide" réalisé par les amis de Greg en son hommage. Ils ont tous passé 6 mois à regarder chaque jour en classe, sa chaise qui resta définitivement vide.
Une page dédiée à la journée mondiale de l'asthme 2022 est disponible sur notre site web (https://gpfd.fr/jma22). Vous y retrouverez tous les documents, toutes les vidéos, toutes les informations et tous les liens qui concernent cette journée et le dessin animé "Mon Asthme, Ma Bataille".
La GPFD répond à une demande des adolescents asthmatiques et de leurs parents. Ils ont besoin d'un éclairage sur les corticoïdes qu’ils craignent, voire même jusqu’à en refuser leur usage pour traiter l’asthme. Les adolescents doivent donc comprendre par eux-mêmes, lorsque leur usage est nécessaire, les bénéfices attendus par rapport aux risques encourus. On parle de rapport bénéfice/risque ou encore de balance bénéfice/risque.
Le Pr. Jean-Michel Molina nous explique dans cette vidéo que d'un point de vue infectieux, le risque des corticoïdes inhalées est très faible voir nul.
Il en est de même, toujours d'un point de vue infectieux, pour les corticoïdes oraux (CO) donnés sur une courte période comme pour une exacerbation d'asthme traitée sur cinq jours en général. Le risque dans ces conditions est faible voire nul.
Par contre le risque infectieux devient plus important si on envisage un traitement prolongé de plusieurs jours à plusieurs semaines. Dans ce cas on peut favoriser la survenue de certaines infections et là on peut utiliser un traitement préventif appelé prophylaxie
Les réponses se trouvent dans cette vidéo. Voici l'interview courte du Pr. Jean-Michel Molina. Une version longue est aussi disponible ici.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Jean-Michel Molina pour le temps qu'il nous a consacré. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
La GPFD répond à une demande des adolescents asthmatiques et de leurs parents. Ils ont besoin d'un éclairage sur les corticoïdes qu’ils craignent, voire même jusqu’à en refuser leur usage pour traiter l’asthme. Les adolescents doivent donc comprendre par eux-mêmes, lorsque leur usage est nécessaire, les bénéfices attendus par rapport aux risques encourus. On parle de rapport bénéfice/risque ou encore de balance bénéfice/risque.
Le Pr. Antoine Magnan nous explique dans cette vidéo que: • La place des corticoïdes oraux (CO) doit toujours être la plus limité possible. • En revanche lorsqu’il faut les utiliser, il ne faut pas hésiter à le faire : Toute exacerbation qui correspond à une dégradation de l’état respiratoire (sur quelques jours voir sur quelques heures) doit aboutir à une prescription de CO pendant cinq jours en général, à une dose de 0,5 à1 mg/kg / j au maximum et au bout de cinq jours on arrête et il n’a pas besoin de décroissance progressive des doses dans ce cas-là. On doit mesurer l’efficacité, l’amélioration du contrôle de l’asthme et surtout l’absence de nouvelles exacerbations. • Les effets secondaires à court terme des CO sont rares essentiellement psychiques (surexcitation) et il faut être complètement rassuré car sur une courte période, même à forte dose comme c’est le cas lors d’une exacerbation asthmatique (où on ne peut pas éviter les corticoïdes), il n’y a pas d’effets secondaires ni sur l’os ni sur la peau ni sur le cœur ni sur le rein, ni sur le diabète ni sur le poids… ET ON NE PEUT PAS S’EN PASSER : la seule chose c’est de prévenir les exacerbations et c’est le rôle du traitement de fond ; • En revanche l’alternative à la corticothérapie par voie orale chez l’asthmatique sévère, c’est l’utilisation des biothérapies malheureusement pas chez tous les malades : cela dépend du phénotype d’asthme. Il faut les utiliser, cela permet de diminuer voire de pouvoir arrêter les corticoïdes oraux MAIS selon des conditions très précises que vous découvirez en écoutant cette vidéo.
Voici l'interview courte du Pr. Antoine Magnan. Une version longue est aussi disponible ici.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Antoine Magnan pour le temps qu'il nous a consacré. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
La GPFD répond à une demande des adolescents asthmatiques et de leurs parents. Ils ont besoin d'un éclairage sur les corticoïdes qu’ils craignent, voire même jusqu’à en refuser leur usage pour traiter l’asthme. Les adolescents doivent donc comprendre par eux-mêmes, lorsque leur usage est nécessaire, les bénéfices attendus par rapport aux risques encourus. On parle de rapport bénéfice/risque ou encore de balance bénéfice/risque.
Le Dr. David Drummond intervient sur les bénéfices et les risques des corticoïdes inhalés dans l’asthme vus par le pneumo-pédiatre.
Chez l’adolescent asthmatique, ce qui est sûr, c’est que le bénéfice est largement supérieur aux risques : c’est éviter des crises d’asthme sévère, c’est améliorer la qualité de vie, c’est pouvoir faire du sport comme tous les adolescents et même pour quelque uns , il ne faut pas avoir peur de le dire, c’est de leur éviter la mort parce que dans ce cas, le plus souvent les ados n’avaient pas pris de corticoïdes inhalées au préalable
Donc quand on commence à avoir des symptômes de façon répétée ou quand on fait des crises on a besoin d’avoir des corticoïdes inhalés et le risque lui est mineur car les corticoïdes inhalés agissent directement au niveau des bronches là où ils doivent agir et très peu dans le sang donc on évite ainsi toutes un cortège d’effets secondaires possibles
Voici l'interview courte du Dr. David Drummond. Une version longue est aussi disponible ici.
Nous remercions chaleureusement le Dr. David Drummond, pour le temps qu'il nous a consacré. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
La GPFD répond à une demande des adolescents asthmatiques et de leurs parents. Ils ont besoin d'un éclairage sur les corticoïdes qu’ils craignent, voire même jusqu’à en refuser leur usage pour traiter l’asthme. Les adolescents doivent donc comprendre par eux-mêmes, lorsque leur usage est nécessaire, les bénéfices attendus par rapport aux risques encourus. On parle de rapport bénéfice/risque ou encore de balance bénéfice/risque.
Deux pneumologues et un infectiologue ont accepté d’exprimer leur point de vue dans leur spécialité au cours d’interviews dont la synthèse figure aussi dans un document. • Le Dr. David Drummond intervient sur les bénéfices et les risques des corticoïdes inhalés dans l’asthme vus par le pneumo-pédiatre. • Le Pr. Antoine Magnan intervient sur les bénéfices et les risques des corticoïdes oraux dans l’asthme vus par le pneumologue. • Le Pr. Jean-Michel Molina intervient sur les bénéfices et les risques des corticoïdes inhalés et oraux vus par l’infectiologue.
En regardant ces interviews, vous devriez trouver les réponses au plus grand nombre de questions que vous vous posez.
Pour commencer, voici le "Best of" de ces trois interviews.
Nous remercions chaleureusement le Dr. David Drummond, le Pr. Antoine Magnan et le Pr. Jean-Michel Molina pour le temps qu'ils nous ont consacré. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Le Dr. David Drummond, pneumo-pédiatre hospitalier, interviewé par le Dr. Françoise Pariente Ichou, suit notamment les adolescents asthmatiques. Il nous explique comment faire pour éviter les exacerbations brutales, violentes et dangereuses (avec risque de décès), ou des exacerbations trop répétées. Les deux peuvent conduire aux urgences avec parfois des hospitalisations. Il nous explique également comment, en pratique, il oriente son choix vers l’une des biothérapies disponibles pour un adolescent asthmatique sévère.
Nous remercions chaleureusement le Dr. David Drummond pour le temps qu’il nous a accordé et pour les connaissances qu’il a partagées. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Le Pr. Camille Taillé, interviewée par le Dr. Françoise Pariente Ichou, nous parle des particularités de l'asthme sévère quand on est un grand adolescent, prêt à rentrer dans le monde des adultes. Ce n’est pas toujours si simple, mais après l’avoir écoutée, il est certain que vous serez plus à l’aise.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Camille Taillé pour le temps qu’elle nous a accordé et pour les connaissances qu’elle a partagées. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Le Pr. Antoine Magnan, interviewé par le Dr. Françoise Pariente Ichou, nous parle des éléments différenciants entre l’asthme sévère de l’adolescent et l’asthme sévère de l’adulte. C'est une bonne façon de rappeler combien cette période de la vie est importante pour l'asthme. Il nous explique aussi comment un diagnostic d’asthme sévère est posé avec les mêmes exigences qu’elle que soit votre âge.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Antoine Magnan pour le temps qu’il nous a accordé et pour les connaissances qu’il a partagées. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
La Gregory Pariente Foundation a choisi de parler de l’ASTHME SÉVÈRE, notamment chez l’adolescent asthmatique, au travers des interviews de 3 pneumologues qui en ont fait leur spécialité, afin d’aider les ados et leur entourage à mieux connaitre cette maladie tout à fait à part dans l’asthme:
Le message fort de la GPFD et de nos experts est "qu’un asthme traité à dose optimale avec un traitement de fond à base de corticoïdes inhalés bien administrés chez un asthmatique bien suivi, c’est une vie normale dans 95% des cas".
Mais dans 5% des cas, l’asthme reste mal contrôlé: vous continuez à être réveillé la nuit, à manquer parfois vos cours, à être gênés dans votre vie quotidienne, à être trop essoufflé ou à avoir recours trop souvent à votre inhalateur, malgré le traitement à forte dose prescrit et suivi par le médecin. Alors il y a lieu de penser à un asthme sévère.
L’asthme sévère est une maladie rare, grave et invalidante.
Le diagnostic d'asthme sévère ne peut être posé qu'au terme d'une évaluation rigoureuse de 6 à 12 mois, incluant la vérification du diagnostic et du traitement, par un pneumologue. Ainsi vous pourrez peut-être bénéficier des nouveaux médicaments appelés les BIOTHÉRAPIES pour permettre la prise en charge la plus personnalisée de cet asthme si important à connaître.
Et pour commencer la série des vidéos, voici notre "Best Of" réalisé pour vous à partir des 3 interviews de nos experts.
Suivrons les versions courtes des vidéos de chacun des experts. Pour les plus demandeurs, les versions longues seront disponibles sur gpfd.fr, ainsi que le document scientifique qui les accompagne (Flyer) pour résumer l’ensemble des données utiles sur l’asthme sévère.
Nous remercions chaleureusement le Pr. Antoine Magnan, le Pr. Camille Taillé et le Dr. David Drummond pour le temps qu’ils nous ont accordé et pour les connaissances qu’ils ont partagées avec nous. Nous remercions également Sanofi pour son soutien institutionnel.
Le Dr. Haas nous explique que trois quarts des adolescents asthmatiques décédés n’arrivent pas vivants aux urgences. Il nous explique comment nous devons agir devant une crise grave. Enfin, il partage une note d'espoir et ses recommandations pour éviter qu’un adolescent de plus ne meurt d’une crise d’asthme.
Nous remercions chaleureusement le Dr. Hervé Haas pour le temps qu’il nous a accordé et pour les connaissances qu’il a partagé avec nous. Nous remercions également GSK pour son soutien institutionnel.
Elle nous éclaire d’abord sur sa manière de gérer la transition ville-hôpital, lorsqu'elle reçoit pour la première fois dans son service de pneumologie un grand adolescent suivi initialement en médecine générale, non contrôlé et chez qui on évoque un asthme sévère ? Puis sur "comment elle reçoit pour la première fois dans son service de pneumologie un grand adolescent asthmatique initialement suivi en pédiatrie.
Nous remercions très sincèrement le Pr. Camille Taillé pour le temps qu’elle nous a accordé et pour les connaissances qu’elle a partagé avec nous.
Nous remercions également GSK pour son soutien institutionnel.
Le Dr. Drummond travaille dans le service du Pr. Delacourt à l'hôpital Universitaire Necker-Enfants Malades à Paris. Il nous éclaire d’abord sur "les profils des adolescents" qu’il reçoit à l’hôpital Necker puis sur "comment il gère la première consultation" d’un adolescent et l’importance de travailler "en pluridisciplinarité" et enfin sur la "fréquence avec laquelle il revoit ses jeunes adolescents".
Nous remercions chaleureusement le Dr. David Drummond pour le temps qu’il nous a accordé et pour les connaissances qu’il a partagé avec nous. Nous remercions également GSK pour son soutien institutionnel.
Il nous éclaire d’abord sur ce qui définit "le passage de l’enfance à l’adolescence, puis sur "les modifications physiques, physiologiques, psychologiques voire sociologiques qu’engendre cette période de l’adolescence et ses conséquences sur l’acceptation d’une maladie comme l’asthme" et enfin sur "comment passer un message opérant à un adolescent pour qu’adolescence rime plus avec observance".
Nous remercions de tout cœur le Pr. David Cohen pour le temps qu’il nous a accordé et pour les connaissances qu’il a partagé avec nous. Nous remercions également GSK pour son soutien institutionnel.
Le Pr. David Cohen (Psychiatre de l’enfant et de l’adolescent), le Dr. David Drummond (Pneumo-pédiatre), le Pr. Camille Taillé (Pneumologue du grand adolescent) et le Dr. Hervé Haas (Urgentiste-pédiatre) sont interviewés par le Dr. Françoise Pariente Ichou de la GPFD pour nous parler de l'Adolescent et l'Asthme.
Les deux mots-clés de la GPFD sont “Asthme“ et “Adolescent“. Compte tenu de la spécificité de l’asthme de l’adolescent, la GPFD a conçu ce projet intitulé « L’adolescent et l’Asthme » afin d’éclairer sur les particularités dans cette tranche de vie et sur l’asthme à l’adolescence vu par le psychiatre, le pneumo-pédiatre, le pneumologue du grand adolescent et l’urgentiste-pédiatre.
Ces interviews sont passionnantes et particulièrement instructives pour les ados asthmatiques et leur entourage. Il est primordial de bien prendre son traitement, régulièrement et surtout de ne pas l’interrompre, particulièrement en période Covid.
La vidéo ci-dessous est un "Best Of" des quatre interviews plus complètes qui vont arriver. À ne pas manquer !!! 🤩
Nous remercions de tout notre coeur le Pr. Camille Taillé, le Pr. David Cohen, le Dr. David Drummond, le Dr. Hervé Haas pour le temps qu'ils nous ont accordé et les connaissances qu'ils partagent avec nous. Nous remercions également GSK pour son soutien institutionnel.