Il est conseillé que l’éducateur/éducatrice demande aux adolescents asthmatiques de se signaler, en toute dis- crétion bien sûr, pour que les autres camarades du cours n’en soient pas informés. Dans ce cas-là, le professionnel doit sensibiliser l’élève à avoir systématiquement à proximité du lieu d’entrainement son inhalateur de secours. Celui-ci ne doit pas être enfermé dans le vestiaire même si l’adolescent a pris son traitement au domicile avant de venir en cours.
Il est conseillé que l’éducateur/éducatrice demande aux adolescents asthmatiques de se signaler, en toute dis- crétion bien sûr, pour que les autres camarades du cours n’en soient pas informés. Dans ce cas-là, le professionnel doit sensibiliser l’élève à avoir systématiquement à proximité du lieu d’entrainement son inhalateur de secours. Celui-ci ne doit pas être enfermé dans le vestiaire même si l’adolescent a pris son traitement au domicile avant de venir en cours.
Si les symptômes s’améliorent, penser à prévenir les parents de la survenue de cet épisode et leur conseiller de consulter à nouveau le médecin ou le pneumologue pour d’éventuelles adaptations du traitement.
Si malgré les 2 prises de bronchodilatateur espacées de 10 minutes l’adolescent continue:
Il ne faut plus hésiter à appeler les secours : composer le 15 (SAMU) ou le 18 (Pompiers) et se laisser guider par le régulateur du SAMU.
Prévenir dans un second temps les parents, une fois que les secours sont initiés.
Le sport est bénéfique à tout âge à la condition de suivre les recommandations de son médecin/pneumologue, particulièrement lorsque l’activité physique est associée à des efforts intenses +/- prolongés ou à une exposition au froid et/ou à la pollution. Tous ces éléments peuvent être des facteurs perturbant l’équilibre de l’asthme et donc favorisant le déclenchement d’une crise. L’air froid et sec assèche et irrite les muqueuses bronchiques. Un conseil simple peut être de mettre une écharpe autour du cou et devant la bouche, ce qui permet de réchauffer et d’humidifier l’air inhalé apportant ainsi un confort respiratoire.
Il n’y a aucune contre-indication sportive en cas d’asthme bien contrôlé. Au contraire, la pratique régulière d’un sport est bénéfique pour le travail respiratoire. Une discussion entre le médecin et l’adolescent sur le sport choisi et ses exigences physiques est bénéfique. Cela peut permettre de choisir le traitement le plus adapté au bon moment, de vérifier l’utilisation adéquate du dispositif prescrit et le suivi des recommandations, essentielles pour mener son sport en toute tranquillité. Le meilleur sport est celui que l’adolescent préfère. La pratique de l’équitation peut être rendue difficile du fait des multiples poussières et allergènes présents dans les écuries. La plongée sous-marine avec bouteille n’est pas recommandée, mais mieux vaut en discuter attentivement avec le pneumologue.
Les critères d’alerte pour inciter à consulter son médecin/pneumologue plus précocement sont :
Il est recommandé à tous les patients asthmatiques de consulter le pneumologue au moins une fois/an. Cela permet de faire le point sur l’équilibre de la maladie asthmatique, les allergies, la fonction respiratoire, la pratique sportive, les exigences physiques de l’adolescent en particulier en cas de compétition. L’adaptation thérapeutique tient compte de tous ces éléments.
Ainsi l’adolescent pourra avoir de bonnes performances sportives, comme s’il n’était pas asthmatique.
Assurer le suivi, au minimum annuel, est très important dans cette tranche d’âge à risque, pour ne prendre ni trop de traitement, ni pas assez et ne jamais rencontrer la situation de la vidéo “La chaise vide“ (https://youtu.be/RRlK5xLNrDo)
Suggérer à l’adolescent de se faire filmer par son médecin alors qu’il est en train de prendre son traitement inhalé avec son dispositif et sauvegarder la vidéo dans son téléphone pour pouvoir la retrouver rapidement en cas de besoin.