Dans la nuit du 22 au 23 Mars 2013, Gregory Pariente, qui venait d’avoir 14 ans, nous a quitté à la suite d’une crise d’asthme aigüe aussi brutale que rapide.
Il nous aura fallu 3 ans, jour pour jour, pour créer ce qui nous paraissait être la suite logique à cette épisode douloureux, non seulement pour sa famille mais aussi pour ses nombreux amis, la "Gregory Pariente Foundation".
Nous avons choisi comme emblème une phrase qui nous a paru sortir directement de la bouche de Greg: "Pour que mes potes respirent à pleins poumons", car rien n’était plus important que le bien être de ses chers amis.
Cette phrase induit tout le travail d’engagement fait depuis 2016. Notre œuvre philanthropique a pour but d'informer dans le domaine de l’asthme des jeunes, les autorités publiques, le corps médical, les scientifiques, les familles et les ados eux-même, sur nos actions. Voici nos objectifs:
Nous avons décidé de nous concentrer sur l’asthme des adolescents qui les touche à hauteur de ≥10%. L’adolescence est une période critique de transition avec l’acquisition de caractéristiques propres à cette période de vie:
C'est pourquoi nous mettons un accent particulier sur les ados, mais aussi les enfants (car l’asthme remonte très souvent à la petite enfance dans les tableaux d’asthme allergique) et les jeunes adultes.
Enfin, assurer un suivi des avancées dans les domaines tels que le développement de nouvelles thérapeutiques et d’outils pour mesurer le retentissement de l’asthme avec toujours cet objectif de contribuer à la prévention de ces épisodes aigus et permettre ainsi à tous les potes de Greg de continuer à respirer à pleins poumons.
Notre feuille de route depuis 2021, et à l’approche des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024 s’est encore plus focalisée sur les bienfaits du sport en lien avec la santé.
Nous réalisons de nombreux projets, en collaboration avec des pneumo-allergologues pédiatriques, des pneumologues et des allergologues, pour sensibiliser par des approches complémentaires aux bienfaits du sport santé.
La GPFD a renforcé ses actions auprès de l’ensemble des parties prenantes engagées dans la santé respiratoire : Scientifiques, Corps médical, Politiques, Membres du gouvernement, Patients, etc...
Nous sommes fortement impliqués dans le collectif des États Généraux de la Santé Respiratoire (EGSR) en étant force de propositions concrètes pour améliorer et promouvoir la santé respiratoire à travers l’Activité Physique Adapté (APA). L'activité physique adaptée est un lien entre le sport et la santé.
Pour la période 2023-2024, les représentants des associations Vaincre la Mucoviscidose et GPFD sont co-pilotes du groupe de travail dédié aux propositions de financement pérenne, équitable et viable de l’APA. Nous travaillons en particulier dans le domaine des maladies respiratoires chroniques avec l’objectif de définir les patients justifiables à une ouverture aux droits à l’APA.
Enfin, au cours de ces sept années d’action, nous avons organisé deux soirées prestigieuses pour rendre compte de l'avancé chronologique de nos travaux (périodes 2016 à 2019 et 2020 à 2023) avec la participation et l'intervention:
Chaque jour, nous mettons toute notre énergie à poursuivre notre engagement...
Fondateur
On the night of March 22 to 23, 2013, Gregory Pariente, who had just turned 14, left us following an acute asthma attack that was as brutal as it was rapid.
It took us 3 years, to the day, to create what we felt was the logical follow-up to this painful episode, not only for his family but also for his many friends, the “Gregory Pariente Foundation”.
We chose as our emblem a phrase that seemed to come straight from Greg's mouth: “So that my mates can breathe easy”, because nothing was more important than the well-being of his dear friends.
This phrase describes the work we've been doing since 2016. The aim of our philanthropic work is to inform the public authorities, the medical profession, scientists, families and teenagers themselves about our actions in the field of asthma in young people.
Our objectives are:
We decided to focus on adolescent asthma, which affects ≥10% of adolescents. Adolescence is a critical period of transition, with the acquisition of characteristics specific to this period of life:
That's why we place particular emphasis on teenagers, but also on children (as asthma can often be traced back to early childhood in allergic asthma pictures) and young adults.
In schools and sports, physical activity is particularly beneficial for asthmatics, who are often inactive for fear of having an attack.
As a result, they are often overweight, all the more so as the corticosteroids prescribed at certain stages of the disease lead to weight gain in addition to inactivity.
In schools and sports, physical activity is particularly beneficial for asthmatics, who are often inactive for fear of having an attack. As a result, they are often overweight, all the more so as the corticosteroids prescribed at certain stages of the disease lead to weight gain in addition to inactivity.
Finally, to monitor progress in areas such as the development of new therapies and tools to measure the impact of asthma, with the constant aim of contributing to the prevention of these acute episodes, so that all Greg's buddies can continue to breathe deeply.
Our roadmap since 2021, and in the run-up to the 2024 Olympic and Paralympic Games, has focused even more on the health benefits of sport.
We carry out numerous projects in collaboration with pediatric pulmonary-allergists, lung specialists and allergists, using complementary approaches to raise awareness of the benefits of healthy sports.
The GPFD has stepped up its efforts to reach out to all stakeholders involved in respiratory health: scientists, the medical profession, politicians, government officials, patients, etc.
We are heavily involved in the États Généraux de la Santé Respiratoire (EGSR) collective, putting forward concrete proposals to improve and promote respiratory health through Adapted Physical Activity (APA). Adapted physical activity is a link between sport and health.
For the period 2023-2024, representatives of the associations Vaincre la Mucoviscidose and GPFD are co-pilots of the working group dedicated to proposals for sustainable, equitable and viable financing of the APA.We are working in particular in the field of chronic respiratory diseases with the aim of defining patients justifiable for entitlement to the APA.
Finally, in the course of these seven years of action, we have organized two prestigious evenings to report on the chronological progress of our work (2016 to 2019 and 2020 to 2023), with the participation and intervention of:
Every day, we put all our energy into pursuing our commitment...
Founder
La santé mentale est la grande cause nationale 2025, l’occasion de présenter les bénéfices de la marche et de la randomnée sur la santé mentale pour tous. Ces 2 formes d’activités physiques sont largement accessibles et reconnues pour leurs bienfaits sur la santé mentale: réduire le stress, améliorer l’humeur et atténuer les symptômes de la dépression.
Nous présentons un choix de données scientifiques les plus pertinentes sur la base des recommandations. Nous discuterons de la meilleure approche à adopter selon l’état psychologique de la personne.
C’est le sujet proposé au Dr. Françoise Pariente Ichou de la Gregory Pariente Foundattion (GPFD) par Muriel Hatem, Directrice de la Publicité et du Développement de la revue DocDuSport et ici dans un numéro spécial "Randonnées Santé".
La GPFD a à cœur de promouvoir l’activité physique adaptée pour les maladies chroniques. Elle rappelle que la HAS entend par activité physique adaptée la pratique dans un contexte d'activité du quotidien, de loisir, de sport ou d'exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires.
Le but est de ramener les patients chroniques en autonomie où la marche et/ou la randonnée trouvent toute leur place.
Les chapitres abordés:
Pour conclure, 3 données clés:
En fonction de l’état pathologique et mental et de la motivation, choisir entre marche et randonnée permet d’optimiser les bienfaits pour la santé mentale. Vive le Sport Santé pour lutter contre la sédentarité!
La GPFD remercie Muriel Hatem.
Alice Bonvoisin de La Voix Du Nord, reprend le communiqué de presse de la GPFD pour alerter des dangers de la rentrée scolaire pour les ados asthmatiques:
Chaque rentrée scolaire, on observe un pic des crises d’asthme, particulièrement chez les enfants. Plusieurs facteurs expliquent cette recrudescence: d’abord, l’abandon fréquent du traitement de fond pendant les vacances, ce qui affaiblit le contrôle de la maladie. Ensuite, la reprise de la vie collective favorise la circulation des virus respiratoires, déclencheurs d’inflammation bronchique. Les locaux scolaires jouent aussi un rôle : présence d’allergènes intérieurs (poussières, acariens, moisissures) et de composés volatils (formaldéhyde) aggravant les voies respiratoires. Le stress lié à la rentrée est aussi suspecté d’aggraver les symptômes.
Pour limiter ce phénomène, il est conseillé de reprendre le traitement avant la rentrée, d’aérer les classes régulièrement, de réduire l’exposition aux allergènes (éviter le partage de vêtements, nettoyer les locaux), ainsi que d’enseigner des techniques de respiration ou d’apaisement chez les enfants.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Alice Bonvoisin pour son article.
David Bême, rédacteur en chef de Doctissimo, et le Dr. Gérald Kierzek, urgentiste et directeur médical de Doctissimo, reprennent le communiqué de presse de la GPFD pour alerter les familles des dangers de la rentrée scolaire pour les jeunes asthmatiques:
La rentrée scolaire est une période à haut risque de crises d’asthme chez les enfants et les adolescents, avec une nette recrudescence observée chaque année: les semaines 36 à 38 voient des pics d’appels à SOS-Médecins, de passages aux urgences et d’hospitalisations liées à l’asthme. Plusieurs facteurs concourent à ce phénomène: l’arrêt ou la mauvaise observance du traitement de fond pendant les vacances, la circulation accrue de virus respiratoires dès le retour en collectivité, l’exposition à des allergènes (acariens, moisissures, formaldéhyde dans les salles de classe) ainsi que le stress engendré par le retour à l’école.
Pour anticiper les crises, voici les 7 conseils clés recommandés:
Ces mesures visent à garantir une rentrée plus sûre pour les enfants asthmatiques, en réduisant le risque de crise et en assurant un suivi adapté dans le cadre scolaire.
Toute l'équipe de la GPFD remercie David Bême et le Dr. Gérald Kierzek pour leur article.
Sophie Raffin de chez Pourquoi Docteur reprend le communiqué de presse de la GPFD pour alerter les familles des dangers de la rentrée scolaire pour les jeunes asthmatiques:
Chaque année à la rentrée scolaire, on observe une nette augmentation des crises d’asthme chez les enfants de moins de 15 ans. Selon les données de Santé publique France, entre les semaines précédant et suivant la reprise, les consultations pour asthme ont crû de 75% pour SOS Médecins, 98% aux urgences, avec une hausse des hospitalisations de 35%. 
Quatre principaux facteurs de risque sont mis en avant:
L’article évoque aussi le rôle potentiel du stress lié à la rentrée: il pourrait activer une inflammation bronchique, mais aucun lien de causalité directe n’est prouvé à ce jour. 
Pour prévenir les crises à la rentrée, l'article reprend certaines des recommendations de la Gregory Pariente Foundation: être attentif aux signes d’alerte (sifflements, réveils nocturnes, usage accru d’inhalateurs), reprendre ou poursuivre les traitements de fond et ceux contre l’allergie avant la rentrée.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Sophie Raffin pour son article.
La Veille Acteurs de Santé reprend le communiqué de presse de la GPFD:
La Gregory Pariente Foundation (GPFD) alerte sur un phénomène saisonnier récurrent : le pic d’asthme observé à chaque rentrée scolaire. L’association rappelle les quatre facteurs de risque identifiés et interroge le rôle du stress dans le déclenchement des crises chez les moins de 15 ans. Elle partage également sept recommandations à appliquer avant le retour en classe.
Toute l'équipe de la GPFD remercie La Veille pour son article.
Alexandra Bresson reprend le communiqué de presse de la GPFD, pour nous donner 7 conseils pour éviter les crises d'asthme chez les ados lors des rentrées scolaires...
La rentrée scolaire provoque chaque année un pic de crises d’asthme chez les enfants et adolescents, lié à une recrudescence des infections virales (due au retour en collectivité), à l’exposition aux allergènes et au non-respect du traitement de fond pendant les vacances. L’article propose sept conseils pour anticiper ce risque:
Ces mesures visent à assurer un retour en classe plus sécurisant pour les enfants asthmatiques.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Alexandra Bresson pour son article.
Clémence Forsans reprend le communiqué de presse de la GPFD, pour tenter de prévenir les parents et les écoliers et tenter d'éviter les crises d'asthme suite à la rentrée scolaire.
Chaque rentrée scolaire est associée à une forte hausse des crises d’asthme chez les enfants : ainsi, en 2024, les passages aux urgences pour asthme chez les moins de 15 ans ont augmenté de +126 % durant la deuxième semaine de l’année scolaire, et les actes SOS Médecins de +111 %. L’article explique que cette recrudescence s’explique par plusieurs facteurs : l’arrêt du traitement de fond pendant les vacances, l’exposition à des virus dans les établissements scolaires, et le contact avec des allergènes.
Pour limiter les risques, il est conseillé de:
Toute l'équipe de la GPFD remercie Clémence Forsans pour son article.
Dorothée Duchemin reprend le communiqué de presse de la GPFD, pour prévenir les écolier et leurs parents des dangers de l'asthme lors de la rentrée scolaire.
Chaque rentrée scolaire s’accompagne d’un pic de crises d’asthme chez les enfants, comme l’observe notamment une forte augmentation des recours aux urgences et à SOS Médecins chez les moins de 15 ans. Plusieurs facteurs sont incriminés : l’abandon du traitement de fond pendant les vacances, la recrudescence des infections virales, l’exposition aux allergènes dans les classes, ou encore la présence de composés chimiques ou de moisissures dans les locaux.
Pour limiter ce phénomène, la Gregory Pariente Foundation propose sept recommandations : 1. Repérer les signes d’alerte (sifflements, difficultés respiratoires, réveils nocturnes).  2. Reprendre correctement le traitement de fond et celui des allergies avant la rentrée.  3. Limiter l’exposition aux allergènes, notamment à l’école (éviter les vêtements partagés, contacts, etc.).  4. Mettre en place des bonnes pratiques d’hygiène (lavage des mains, aération des locaux, non-partage d’objets de bouche).  5. Gérer le stress via des exercices respiratoires quotidiens en famille pour mieux contrôler l’asthme.  6. Faire vacciner l’enfant contre la grippe pour diminuer les risques d’exacerbation.  7. Présenter au directeur de l’école le plan d’action personnalisé du patient pour assurer le suivi médical sur place.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Dorothée Duchemin et Vincent Roche pour cet article infiniement repris dans la presse régionale.
Anne-Sophie Lapix, Vincent Derosier et Agathe Landais, ont interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, pour parler de l'asthme de rentrée scolaire et prévenir les parents des enfants. Voici le verbatim de cette interview :
Les médecins constatent un pic de crises d’asthme chez les enfants et les ados. Ce pic intervient lors des deux semaines qui suivent la rentrée scolaire. Les chiffres parlent d’eux-même: +60% de consultations pour crise d’asthme sur une semaine chez SOS-Médecins. Ça demande une vigilance accrue pour tous les parents d’enfants asthmatiques.*
D’autant plus pour Vanessa, mère de deux enfants asthmatiques. Pour elle, chaque rentrée scolaire est synonyme de crise d’asthme: “Typiquement, mon aîné qui est rentré en CE1 a fait une crise d’asthme au bout de deux jours. Et ça se manifeste par des quintes de toux, et des problèmes respiratoires comme s’il avait les bronches qui se refermaient. La rentrée, c’est vrai que c’est un c’est un moment qui peut être très angoissant pour nous. On est toujours un petit peu en alerte”. Et ces parents ont raison d’être vigilants, car selon Santé Publique France, les consultations chez SOS-Médecins ont effectivement bondi de 60% en une semaine. Et les admissions aux urgences pour crise d’asthme ont été multipliées par deux en une semaine.
Comment explique-t-on que les poumons des plus jeunes sifflent toujours à la même période?
Première explication: c’est le stress. Ensuite il y a les virus qui se transmettent plus facilement dans les classes. Mais il y a aussi l’exposition des allergènes intérieurs, comme les acariens ou les moisissures.
Des facteurs de risques qui pourraient être atténués selon le docteur Françoise Pariente Ichou. Elle est microbiologiste: “Il faut aérer, aérer, aérer le maximum avant l’arrivée des enfants, pour éviter cette pollution intérieure”.
On estime que dans une classe de 30, il y a trois à quatre enfants asthmatiques. Ce geste simple pourrait donc leur éviter de faire des crises d’asthme.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Anne-Sophie Lapix, Vincent Derosier et Agathe Landais pour leur chronique très importante pour les enfants et les parents.
L'interview commence à partir de 19'10"
Yasmina Kattou, spécialiste santé d'Europe1, a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, pour approfondir le sujet de l'asthme lors de la rentrée scolaire. Voici le verbatim de cette interview :
Vous êtes peut-être sur la route de l'école avec dans le cartable des enfants le goûté et un bronchodilatateur. Ce médicament pour traiter les crises d'asthme qui sont en forte augmentation pour cette rentrée.
C’est la rentrée scolaire qui rime avec le retour de l’asthme. Des crises d’asthme dont le nombre explose chez les moins de 15 ans. L’année dernière, Santé Publique France avait enregistré une hausse de 126% du nombre de passages aux urgences. Une tendance qui se confirme encore Yasmina Kattou. Il faut savoir qu’en France 10% des enfants font de l’asthme. Ils étaient deux fois plus à faire appel à SOS-Médecins la semaine dernière. On pourrait pourtant l’éviter. Chaque été, beaucoup d’enfants et surtout d’adolescents abandonnent leur traitement contre l’asthme pendant les vacances. Sauf que l’état respiratoire ne se dégrade pas immédiatement, mais les crises réapparaissent quelques semaines plus tard, au moment de la rentrée scolaire. Et qui dit rentrée, dit vie en collectivité et transmission des premiers virus respiratoires. Des infections qui augmentent le risque de faire une crise d’asthme.
Enfin autre explication, la pollution à l’intérieur même des classes. Françoise Pariente Ichou est responsable scientifique de la Gregory Pariente Foundation : "L'exposition aux formaldéhydes contenus dans certains matériaux d'école est sujet à créer ces crises d'asthme ainsi que les moisissures aussi responsables de ces allergies. Donc l’aération des classes est absolument essentielle.
Dernier élément à prendre en compte : le stress des enfants qui peut provoquer des crises. Pour les limiter, FPI recommande des exercices de respiration : inspirer quatre secondes et expirer sur six secondes. Cela permet de détendre le système nerveux des enfants, comme des adultes.
Toute l'équipe de la GPFD remercie Yasmina Kattou pour son interview claire et tout à fait à propos.
L'interview commence à partir de 5'50"
Pauline Fréour du Figaro a interviewé le Dr. Françoise Pariente Ichou, responsable scientifique de la GPFD, pour approfondir le sujet de l'asthme lors de la rentrée scolaire.
Pourquoi les risques augmentent-ils à cette période de l’année? Quelles précautions?
Le Figaro fait ressortir que:
"Tout d’abord, les vacances d’été sont souvent synonymes de relâchement dans le suivi des traitements préventifs, comme les corticoïdes inhalés. Quand le programme de la journée est moins régulier, que l’on suspend certaines contraintes du quotidien, la prise de médicaments a tendance à suivre le même chemin. Au point que les pneumologues proposent parfois de les interrompre pour l’été, selon le profil de risque du patient. Attention, il ne faut pas l’interrompre sans l’aval du médecin! Et surtout, il est impératif de reprendre complètement le traitement de fond avant le retour à l’école, dans l’idéal au moins huit jours avant la rentrée".
"Il faut arriver bien protégé, et ne surtout pas attendre que l’enfant commence à tousser ou siffler pour redémarrer. Car l’asthme est une cascade: si on permet à l’inflammation de s’installer, il va falloir beaucoup plus de temps et de traitements pour remonter la pente », résume le Dr Marc Sapène, vice-président de l’association Asthme et allergies".
"En parallèle, à l’école, l’enfant reprend brutalement contact avec plusieurs facteurs de risque. Les virus respiratoires se remettent à circuler allègrement dans cet environnement de collectivité ; un lavage régulier des mains, voire le port du masque deux ou trois semaines, si le médecin le conseille, peuvent aider à s’en prémunir. Le climat chaud et humide du début d’automne favorise aussi la présence d’acariens, impliqués dans 70 % des asthmes allergiques ; et la promiscuité entre enfants, qui se frottent les uns aux autres en jouant ou partagent des portemanteaux, accélère leur circulation via les vêtements."
"Enfin, les établissements scolaires, restés fermés tout l’été, peuvent présenter un taux plus élevé de substances volatiles irritantes et de moisissures dans l’air qu’à l’ordinaire. Sans oublier la circulation de certains pollens d’automne, comme l’ambroisie, très allergène. C’est pourquoi Santé publique France plaide pour une amélioration de la ventilation et de l’aération des salles de classe".
Rôle du stress? Le stress active le système sympathique, ce qui génère une inflammation bronchique accrue et perturbe le contrôle de l’asthme. Chez l’enfant, la relation entre asthme et stress est bidirectionnelle, constituant un véritable cercle vicieux.
Qu’en est-il du stress chez les jeunes asthmatiques à la rentrée scolaire? À ce jour, pas de lien direct établi, ni dans les données officielles publiées par SPF, ni dans des études cliniques randomisées publiées.
Par contre un lien indirect est observé par 2 pics synchrones relevés par le réseau SOS-Médecins, le pic d’asthme entre S35 et S37 et un pic d’angoisse en 2024 chez le 11-17 ans: +60% entre S36-38 et Août.
Une cause potentielle qui demande à être étayée!
Le Figaro conclut par:
"En attendant, le Dr Françoise Pariente Ichou conseille aux parents de jeunes asthmatiques de préparer la rentrée avec des exercices respiratoires quotidiens simples, pour se détendre avant le coucher : 4 secondes d’inspiration par le nez, puis 6 secondes d’expiration par la bouche. Moment de complicité et meilleur sommeil à la clé, assure-t-elle".
"Et comme la rentrée n’est qu’une étape sur la longue route de l’année scolaire, les deux médecins encouragent fortement à faire vacciner ces enfants contre la grippe saisonnière, car ils sont davantage à risque de complications comme la pneumonie."
Toute l'équipe de la GPFD remercie Pauline Fréour pour ce superbe article particulièrement pertinent.
Chaque année, après la rentrée scolaire, les semaines 36 à 38 donnent lieu à un pic de crises d’asthme chez les moins de 15 ans que l’on objective par un pic du nombre d'appels chez SOS médecins, un pic des passages aux urgences des hôpitaux et un pic des hospitalisations après passage aux urgences.
L’an dernier, le pic de crises d'asthme a atteint un niveau inédit, dépassant largement les trois années précédentes selon Santé Publique France (SPF). Les bulletins hebdomadaires par les réseaux SOS Médecins et OSCOURS (Organisation de la surveillance coordonnée des urgences) de SPF montrent :
À ce jour, aucune preuve causale directe ne permet d’affirmer que le stress spécifiquement lié à la rentrée scolaire provoque des exacerbations (crises) d’asthme chez l’enfant. En effet, aucune donnée officielle publiée par Santé publique France, ni aucune publication d’études cliniques menées avec une méthodologie appropriée ne met en évidence de lien direct. En revanche, un lien indirect apparaît en 2024 : le réseau SOS Médecins a relevé deux pics concomitants:
Les parents et les jeunes doivent être encore plus attentifs aux signaux d’alerte témoins que l’asthme n’est plus contrôlé (difficultés respiratoires au quotidien, sifflement dans la poitrine, voire oppression thoracique, réveil nocturne, recours plus fréquent à un inhalateur...).
et le traitement contre les allergies (en cas d’interruption de ces derniers).
Instaurer une courte routine du soir avec son enfant, avec des exercices de respiration lente (par exemple inspirer 4 secondes par le nez, expirer 6 secondes par la bouche), peut aider à réduire le stress lié à la rentrée scolaire. Au-delà de ses effets apaisants, l’entraînement structuré de la respiration, comme celui des muscles inspiratoires (IMT), a montré dans une méta-analyse récente une amélioration significative de la fonction respiratoire et du contrôle de l’asthme chez les enfants asthmatiques(5). Cette pratique contribue à une meilleure tolérance à l’effort, à un apaisement du système nerveux autonome, et renforce le lien parent- enfant avant le sommeil.
Trop peu connue, elle est fortement recommandée chez les enfants asthmatiques pour éviter un risque d’exacerbations sévères, de pneumonie ou de forme grave de grippe: * Le risque est 3 fois plus élevé chez les enfants infectés par un virus respiratoire que ceux sans infection virale(6) * Le risque est 40 fois plus élevé de développer une pneumonie chez les enfants asthmatiques hospitalisés pour grippe par rapport aux enfants non asthmatiques, et le taux de mortalité était 3 fois plus élevé chez les enfants avec une pneumonie (0,9% contre 0,3%)(7) * L’asthme est la première comorbidité chez les patients hospitalisés pour grippe(8), en particulier chez les enfants comme le confirme le CDC(9)
À l’échelle mondiale, The Lancet Commission (2025) rappelle que les adolescents représentent 24% de la population mondiale, mais ne reçoivent que 2,4% des financements globaux en santé(1).
Décrochage du suivi médical à partir de 10-12 ans. "Le pédiatre est le spécialiste des enfants de la naissance jusqu’à leurs 18 ans. Pourtant, à partir de 10-12 ans, beaucoup de jeunes décrochent du suivi pédiatrique. C’est une tranche d’âge très intéressante et souvent oubliée" - Dr. Andreas Werner, pédiatre et past-président de l’AFPA (Association Française de Pédiatrie Ambulatoire).
Cette année encore, le vaccin nasal, pourtant plus adapté aux enfants (car évitant les aiguilles), recommandé préférentiellement par la HAS, ne sera pas disponible en France. Pourquoi ? Aucun accord sur le prix entre le laboratoire et les autorités n’a été trouvé. La GPFD avec 90 autres associations et 20 sociétés pédiatres, conduites par l'AFPA, se mobilisent sur cette priorité de santé publique en période d’arbitrage des dépenses de santé(7).
Il est temps d’élargir la prévention par:
Une révision de l’évaluation de l’ASMR en intégrant notamment les preuves disponibles dans la sous population des jeunes asthmatiques devraient débloquer la situation.
Bibliographie:
Organisé cette année dans le cadre des festivités du 80e anniversaire du Club du TC Source à Deuil-La-Barre, le traditionnel tournoi jeunes s’est tenu le 21 juin dernier.
Et depuis 10 ans, la Gregory Pariente Foundation parraine ce tournoi à chaque édition. C'est bien sûr l'occasion d'oeuvrer pour la prévention de l’asthme chez les adolescents. Tous les renseignements à ce sujet sont disponibles sur le site.
C'est l'occasion:
Tout est possible à condition de respecter les règles du jeu...
Pour finir nous insistons sur le message emblématique de la GPFD: "Asthme et sport sont bénéfiques aux jeunes asthmatiques à condition que l’asthme soit bien contrôlé".
La GPFD remercie tout l'encadrement du TCS, Olivier Lévy, président et Jean-Pierre Karsenty, vice-président trésorier général. Remerciements particuliers pour Fabrice Routtier, directeur sportif, pour son interview dans le cadre de notre projet fil rouge JOP. Merci pour son organisation des stages d’activités physiques adaptés pour des groupes de patients chroniques dont des asthmatiques et des diabétiques.
Parmi les axes majeurs portés dans ce texte:
Dans une tribune publiée hier dans le journal Le Monde, le Collectif Droit à Respirer appelle à la mise en place d’un plan national santé respiratoire, structuré, ambitieux et soutenu politiquement à l’horizon 2030.
Faire de la santé respiratoire une priorité de santé publique, c’est notre engagement. Ensemble, mobilisons-nous!
Le Dr. Françoise Pariente Ichou (FPI) répond aux questions de Pauline Bouillet sur le site Medisite.fr
1ère question (qui est véritablement récurrente): est-ce vrai qu’il faut éviter de faire du sport quand on est asthmatique ou atteint d’une autre maladie respiratoire chronique? C’est exactement l’inverse si l’asthme est bien contrôlé. FPI nous rappelle tous les bénéfices physiques, physiologiques et sociaux de la pratique sportive.
2ème question: quel sport choisir quand on est concerné par une maladie respiratoire chronique? Pour FPI, il vaut mieux parler des sports que l’on ne recommande pas aux patients et pourquoi, sachant qu’il n’y a aucune contre-indication formelle pour l’asthme. Pour la BPCO et la fibrose pulmonaire, la limitation dépend surtout du stade de gravité de la maladie.
3ème question: peut-on devenir un athlète de haut niveau en étant atteint d’asthme? FPI nous présente trois athlètes qui ont partagé leurs expériences avec la GPFD:
Nous vous laissons également découvrir les 4 recommandations que FPI nous livre pour pratiquer son sport préféré en toute sécurité, sachant qu’un bilan préalable avec son médecin est recommandé.
Comme chaque année, la presse régionale relaie fortement les articles concernant le communiqué de presse que produit la Gregory Pariente Foundation pour la Journée Mondiale de l'Asthme. Cette année, l'accent a été mis sur l'importance de la pratique d'un sport pour les malades...
L’asthme est une maladie respiratoire chronique causée par une inflammation des bronches, entraînant toux, essoufflement et oppression thoracique. Les crises peuvent être déclenchées par des allergènes ou l’effort physique. Dans l’asthme d’effort, l’hyperventilation prolongée liée à l’activité provoque une déshydratation et un refroidissement des bronches. Selon un sondage Ifop-Sanofi, 46 % des asthmatiques estiment que la maladie impacte négativement leur pratique sportive. Pourtant, malgré les craintes (notamment chez les asthmatiques sévères), l’activité physique est non seulement possible, mais recommandée, car elle améliore la capacité pulmonaire, renforce les muscles respiratoires et augmente la tolérance à l’effort.
L’exemple d’Alexandre Marchand, asthmatique participant à l’Ironman des Sables d’Olonne, illustre que l’on peut viser de grandes performances avec un bon contrôle de la maladie. La fondation Gregory Pariente rappelle trois règles essentielles : préparer son souffle (bronchodilatateur avant l’effort, échauffement, techniques respiratoires), développer l’endurance cardio-respiratoire (améliorer la VO2max et respecter les temps de récupération) et adapter la pratique (prendre en compte les conditions climatiques, s’hydrater correctement, avoir un suivi médical régulier). Ainsi, l’asthme ne doit pas être vu comme un frein, mais comme un facteur à gérer pour permettre une activité physique saine et ambitieuse, même à haut niveau.
Dorothée Duchemin et Emmanuel Ducreuzet de DestinationSanté nous expliquent et soulignent que, malgré les craintes de nombreux asthmatiques concernant l’activité physique, le sport est non seulement compatible avec l’asthme, mais également bénéfique lorsque la maladie est bien contrôlée. Il améliore la capacité pulmonaire, renforce les muscles respiratoires et augmente la tolérance à l’effort.
Pour pratiquer en toute sécurité, trois conditions sont essentielles : préparer le souffle avec un bronchodilatateur et un échauffement adapté ; développer l’endurance aérobie pour améliorer la VO2max ; et respecter les temps de récupération pour éviter la fatigue. Le parcours d’Alexandre Marchand, asthmatique participant à un Ironman, illustre qu’avec une bonne gestion, l’asthme ne limite pas les ambitions sportives.
Le GPFD est citée dans le texte et dans les sources... Merci à toute l'équipe de DestinationSanté.
Loin d’être un obstacle, le sport est bénéfique pour les asthmatiques. Il améliore la capacité respiratoire, la résistance à l’effort et contribue à une meilleure qualité de vie. Toutefois, plusieurs conditions doivent être réunies, rappelle la Gregory Pariente Foundation (GPFD), à l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme.
L’article du Figaro est très clair: Un vaccin nasal pour les enfants et adolescents de 2 à 17 ans existe. Mais il risque de ne pas être disponible pour la prochaine épidémie de grippe.
Peut-on imaginer que la Haute Autorité de Santé recommande depuis décembre 2024, l’usage préférentiel du vaccin nasal pour la vaccination contre la grippe chez les enfants à partir de 2 ans compte de sa meilleure acceptabilité chez l’enfant du fait de la non-utilisation d’aiguilles? Et lire l’avis de la Commission de Transparence, donner certes son feu vert au remboursement, mais l’assortir d’une ASMR 5, (ce qui équivaut à dire que ce vaccin n’apporte aucun progrès thérapeutique dans la stratégie de vaccination contre la grippe).
Cet avis freine donc de fait l’obtention d’un accord pour le prix entre les parties concernées.
Un collectif réunissant scientifiques et praticiens pédiatriques mais aussi représentants des patients, des parents et des enfants, doivent-ils, lancer une alerte de santé publique pour que cette situation se débloque dans les heures à venir? Et permettre que ce vaccin nasal, soit disponible pour une intégration à temps dans la prochaine campagne de vaccination et dans les pharmacies de France?
Peut-on imaginer une exception française? Ce vaccin nasal est déjà disponible dans 24 autres pays en Europe.
Si cette ASMR 5 pèse lourd dans la balance, ne peut-on pas la rééquilibrer par un avantage attendu au niveau sanitaire sociétale et même économique? L’expérience dans certains autres pays est incontestablement positive. A-t-on un moindre doute d’atteindre des résultats similaires comme ceux parfaitement documentés en Angleterre?
En tant que Gregory Pariente Foundation, nous nous devons d’appuyer cette demande pour que les enfants vulnérables, dont les premiers sont les enfants et adolescents asthmatiques, puissent être vaccinés avant la prochaine épidémie de grippe.
Le vaccin nasal contre la grippe, recommandé dès l’âge de 2 ans par la Haute Autorité de Santé (HAS), demeure indisponible en France malgré ces nombreux avantages: administration facile, meilleure acceptabilité chez les enfants, et double réponse immunitaire.
Le Fluenz, vaccin intranasal, stimule à la fois l’immunité humorale et locale des muqueuses, offrant une protection renforcée, particulièrement efficace chez les enfants. Pourtant, bien que la HAS recommande l’usage préférentiel du vaccin intra-nasal compte tenu de sa meilleure acceptabilité du fait de la non-utilisation d’aiguille, la Commission de la Transparence n’a pas reconnu d’amélioration du service médical rendu par rapport aux vaccins injectables, freinant sa commercialisation via une évaluation de l’ASMR de niveau V.
En effet, c’est sur cet avis que le Comité économique des produits de santé (CEPS) fonde la négociation de prix.
Un collectif de pédiatres et d’associations de patients (la GPFD...) alerte sur l’urgence d’introduire ce vaccin en France, notamment pour protéger les enfants vulnérables et améliorer la couverture vaccinale. Praticiens et représentants des patients, parents et enfants dénoncent un retard préjudiciable face à une dernière épidémie de grippe particulièrement sévère qui pourrait se reproduire en 2025/2026.
L’asthme, qui touche 4 millions de Français, n’est pas incompatible avec le sport ; au contraire, l’activité physique est bénéfique. Elle améliore le souffle, réduit les crises, et renforce le corps. Même en cas d’asthme induit par l’effort, le sport reste recommandé avec certaines précautions: bien s’échauffer, garder son traitement à portée, bien s’hydrater et adapter la pratique selon la météo et la pollution. Les sports d’endurance sont à privilégier, tandis que l’équitation ou la plongée sont moins conseillés. L’essentiel est de bien contrôler son asthme et d’écouter son corps pour pratiquer en toute sécurité.
À l’occasion de la Journée mondiale de l’asthme, l’article de LINFO.re souligne que l’activité physique, loin d’être déconseillée, peut être bénéfique pour les asthmatiques. Elle améliore la capacité respiratoire, réduit l’inflammation bronchique et aide à gérer le stress.
Même si l’effort peut déclencher des crises, des précautions comme l’utilisation d’un bronchodilatateur avant l’exercice, un bon échauffement et une hydratation adéquate permettent de pratiquer en sécurité. Il est recommandé d’éviter les activités par temps extrême ou en cas de forte pollution.
Des sports comme la marche rapide, le vélo ou la randonnée sont privilégiés, tandis que des disciplines comme la plongée ou l’équitation peuvent poser problème. L’essentiel est de bien contrôler son asthme pour profiter des bienfaits du sport.
Le Dr. Françoise Pariente Ichou de la Gregory Pariente Foundation est citée comme référente. Merci à la rédaction de Linfo.re.
L’article de Destination Santé souligne que la bronchoconstriction induite par l’effort, souvent associée à l’asthme, peut également toucher des enfants non asthmatiques. Environ 10 % d’entre eux présentent des symptômes respiratoires après une activité physique, probablement en raison d’une hyperréactivité bronchique latente liée à des facteurs environnementaux ou génétiques. Chez les enfants asthmatiques, l’exercice déclenche des symptômes dans 50 à 90 % des cas, indiquant souvent un asthme mal contrôlé. La méconnaissance de ce phénomène peut conduire à une limitation injustifiée de l’activité physique, affectant les performances et la qualité de vie des enfants. Il est donc essentiel de reconnaître et de traiter adéquatement ces symptômes pour permettre une pratique sportive sans risque. L'artcile site la GPFD dans ses sources... Merci Hélène, merci Emmanuel.
Très intéressante chronique santé sur RTL où Aline Perraudin démonte une croyance qui a la vie dure: le sport serait contre indiqué lorsqu'on est asthmatique. Et bien sûr, c'est faux... L’activité physique est même un traitement complémentaire de l’asthme. Il permet de renforcer ses capacités respiratoires, d’améliorer son souffle de diminuer l'inflammation des bronches et de réduire la fréquence des crises... 3 minutes instructives.
Paris, le 28 avril 2025 - Un an après l’année olympique, la Gregory Pariente Foundation (GPFD) dévoile son nouveau clip ”Le souffle, c’est pas du vent” et lance avec fierté sa campagne 2025 en donnant la parole à Alexandre Marchand, un jeune triathlète asthmatique qui portera les couleurs de la GPFD lors de l’Ironman des Sables-d’Olonne, le 22 juin prochain. Dans ce reportage, il démontre qu’avec un entraînement adapté et en respectant certaines règles, terminer un Ironman est possible, même lorsqu’on est asthmatique.
Selon une enquête réalisée avant l’année olympique, 68% des asthmatiques pensent que l’asthme est un handicap à l'accès au sport de haut niveau(1). Pourtant, Alexandre Marchand ne souhaite pas attendre la publication des résultats sur l’impact des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 sur les pratiques sportives des asthmatiques, pour délivrer son message.
Un reportage pour sensibiliser, informer et encourager. Le 22 juin prochain, Alexandre, 35 ans, atteint d’asthme allergique et d’effort depuis l’enfance, participera à l’un des défis les plus exigeant du calendrier sportif : l’Ironman des Sables- d’Olonne, un triathlon XXL comprenant 3,8km de natation, 180,2km de cyclisme et 42,195km de course à pied. Il a un double défi:
Bien plus qu’un simple témoignage, la vidéo diffusée sur le site et les réseaux sociaux de la GPFD, met en lumière:
Loin d’être un obstacle, le sport est bénéfique pour les asthmatiques. Il améliore la capacité respiratoire, la résistance à l’effort et contribue à une meilleure qualité de vie. Toutefois, plusieurs conditions doivent être réunies:
Tandis que la HAS recommande ”son utilisation préférentielle chez l’enfant à partir de 2 ans pour sa meilleure acceptabilité du fait de la non-utilisation d’aiguille(2)”, la Commission de Transparence au sein de la HAS a nuancé son ”avis favorable au remboursement” en considérant que ”le vaccin n’apporte pas d’amélioration du service médical rendu (ASMR) par rapport aux autres vaccins recommandés dans la prévention de la grippe saisonnière chez les enfants et adolescents avec et sans comorbidités âgés de 2 à 17 ans révolus selon les recommandations en vigueur de la HAS(1)”.
20 sociétés pédiatriques et 91 associations de patients se sont récemment constituées en collectif pour exprimer leur incompréhension et inquiétude(3). À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Asthme, deux d’entre elles, la GREGORY PARIENTE FOUNDATION, association de patients dédiée aux jeunes asthmatiques, et l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) souhaitent alerter plus particulièrement sur les risques spécifiques chez les jeunes asthmatiques de 2 à 17 ans.
Sachant que 85% des parents ignorent encore l’existence d’un vaccin antigrippal par voie nasale contre la grippe et que 50% des parents seraient (encore) plus favorable à la vaccination avec ce mode d’application(6,7), ces associations insistent, avec la HAS, sur la nécessité de mettre en place dans les plus brefs délais un dispositif d’information des professionnels de santé et des parents(5) , en prévention de la prochaine épidémie de grippe 2025/2026.
Alors que l’asthme est une pathologie à risque avec une recommandation forte, la couverture vaccinale en France chez cette population reste insuffisante:
Françoise Pariente Ichou, Responsable scientifique, Gregory Pariente Foundation
Andreas Werner, Pédiatre, Président de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire
23 rue des Apennins 75017 Paris
contact@gpfd.fr - Tel : 01 42 28 72 52
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